Nous reproduisons ici le texte de la tribune publiée d&ans l’Humanité du lundi 4 mai 2015 signée par Laurence De Cock du collectif Aggiornamento Histoire géographie et Grégory Chambat du collectif Questions de classes(s). http://www.questionsdeclasses.org/
« Civilisation » ou « barbarie », telle est, selon Marianne, l’alternative dans laquelle nous enferme la réforme du collège. Une certaine gauche – ralliée au libéralisme et au tout sécuritaire – en est ainsi réduite à relayer les thèses éducatives les plus conservatrices. Régis Debray et la « pédagogie-Nutella », Bruno-Roger Petit qui en appelle à Voltaire contre Dieudonné, Brighelli éructant contre « les idiots utiles des barbares », la question scolaire est réduite aux ricanements méprisants sur le collège « Jamel Debbouzze »…
|
Lire et s’abonner à NRVV !
Pour nos luttes,
Pour parler des Alternatives que nous expérimentons. . .
Pour préparer les conditions d’une société autogestionnaire. . .
Nous vous proposons de vous abonner à NRVV, journal pour l’autogestion (le Noir), la solidarité (le Rouge), l’écologie (le Vert), le féminisme (le Violet) ?
NRVV, n’est certes pas un journal de fond, qui fait des analyses sur l’état du monde, la paupérisation des classes moyennes, les media, les loisirs, les chances de tel ou telle candidat-e ….
C’est encore moins un ouvrage théorique apte à renforcer votre éducation et votre capacité à débattre sérieux contre les ennemis de classe et leurs collabos. Toutes choses importantes, nécessaires même, mais qu’on peut trouver ailleurs.
La politique, c’est aussi des coups de cœur, des enthousiasmes, des petites victoires contre l’oppression, le fatalisme, le défaitisme.
Dans NRVV, on trouve du vécu, du ressenti de camarades, dans leurs vies militantes ou leur vie tout court. Des nouvelles des luttes, des expériences en cours, des régions, à travers des récits concrets, des émotions avec une petite touche de savoir et de culture en plus, pas pédante pour un sou.
On le lit aussi avec plaisir parce qu’il n’est pas besoin d’avoir blanchi sous le harnais militant pour comprendre ce qu’il relate.
Alternatives et Autogestion : un mouvement à découvrir? Mieux connaitre? Faire connaitre ? Rejoindre ?
Nos axes politiques
Alternatives & Autogestion rassemble des femmes et des hommes qui se retrouvent autour de quatre piliers :
Noir pour l’autogestion, les expérimentations, les pratiques alternatives.
Rouge pour la justice sociale, le bien commun, l’égalité et les solidarités.
Vert pour l’écologie radicale, l’objection de croissance et l’antiproductivisme.
Violet pour le féminisme, l’anti-sexisme et les antiracismes.
Ils constituent les bases d’un projet anticapitaliste en France et en Europe. Projet de transformations sociales et écologiques en profondeur, qui ne peut exister et se développer sans une démocratie active autogestionnaire à tous les niveaux de la société et au plus près des citoyens.
Pour nous joindre :
www.alternatives-et-autogestion.org
contact@alternatives-et-autogestion.org
Nous contacter dans le Tarn et proche région :
http://alternatifs81.fr/
81@alternatives-et-autogestion.org
Pour en savoir plus sur nos orientations, lire notre carte de visite : http://alternatives-et-autogestion.org/blog/notre-carte-de-visite/
NOIR, ROUGE, VERT, VIOLET. . .
http://alternatives-et-autogestion.org/blog/2017/01/29/les-unes-de-nrvv/
Pour nos luttes,
Pour parler des Alternatives que nous expérimentons. . .
Pour préparer les conditions d’une société autogestionnaire. . .
« Un monde pour demain » Samedi 22 octobre 2016, MJC de SAIX (81)
Venez fêter « UN MONDE POUR DEMAIN » le samedi 22 octobre à la MJC de SAIX !!! –
organisé par le collectif de transition citoyenne sud-Tarn
Des stands, ateliers pratiques pour adultes et pour enfants vous seront proposés, des producteurs locaux, un apéro et un concert pour finir les réjouissances =) !
Télécharger le programme
Bientôt, sur les murs de nos villages et de nos quartiers !
Après les Alternatifs, on continue! Chacun fait de la politique depuis sa sensibilité. Mélangez vous! C’est déjà une approche politique.
Langues dominées : « Comment les langues du peuple ont été rendues illégitimes. . . » Marie-Jeanne VERNY*
Après la triste farce cogérée par le PS et la Droite à propos de la Charte européenne, un ancien article de l’Huma, toujours actuel :
En juin 1794, on ne parle exclusivement le français que dans 15 départements, sur 83. Il a donc fallu une volonté politique implacable pour l’imposer dans toute la France. Mais en éradiquant quasiment l’usage des langues régionales, c’est une part du patrimoine culturel qui a été effacée.
Faire comme si deux langues ne pouvaient pas cohabiter a constitué le fondement de la politique linguistique en France depuis la Révolution. L’Ancien Régime refusant l’accès des classes subalternes à l’instruction au motif que cela créerait des déclassés et mettrait en péril l’ordre social, l’acquisition du français – celui des élites – devint une sorte de bastille à prendre, de sésame pour avoir droit à la parole.
La Révolution de 1789 est une révolution bourgeoise, et les républiques qui l’ont suivie le sont tout autant. Ainsi, c’est la multiplication, dans le Sud-Ouest, au printemps 1790, de révoltes paysannes dont les autorités locales affirment qu’elles n’ont pu les empêcher du fait que les émeutiers ne comprennent pas le français qui amène l’abbé Grégoire, prêtre rallié au tiers état et devenu député de la Convention, à préparer un « Rapport sur la nécessité et les moyens d’anéantir le “patois” et d’universaliser l’usage de la langue française ».
Supprimer le « patois », c’est ôter un écran entre les masses et la parole normative des nouveaux maîtres. Non sans naïveté, ceux-ci se disent : quand ils parleront comme nous, ils penseront comme nous et ne bougeront que dans les limites que nous leur fixerons.
Les langues autres que le français n’ont jamais été ressenties comme une menace pour l’unité territoriale de la France. Ce qui est en jeu est fondamentalement d’ordre social. Et ce n’est pas la peur mais un grand mépris qui accompagne l’illégitimation de toute pratique langagière non conforme à celle des dominants.
Notre-Dame-des-Landes : un Premier ministre sous influence et/ou dans l’ignorance ?, par l’ACIPA
Lors des questions au gouvernement au Sénat jeudi 15 octobre 2015, Manuel Valls a réaffirmé sa volonté de poursuivre le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Pour justifier ses propos, il a répété comme des mantras des « arguments » dont l’inexactitude a été maintes fois démontrée.
Il est incompréhensible que le Premier ministre ne soit pas en mesure de baser une décision qui engage les finances publiques sur la base d’éléments factuels, détaillés à nombreuses reprises (notamment par les travaux de l’Atelier citoyen ou des Naturalistes en lutte), plutôt que sur les affirmations péremptoires de groupes d’influence ayant un intérêt purement financier et spéculatif à voir le projet se réaliser.
Nous sommes aujourd’hui même au troisième anniversaire du début de la calamiteuse opération « César » qui devait faire « place nette » à Notre-Dame-des-Landes. Après tant de temps passé, les services de l’État n’ont-ils donc pas été en mesure d’ouvrir une réflexion de fond sur les arguments de l’opposition, ni même seulement d’en prendre connaissance ?
Non, Monsieur Valls, les nuisances aériennes n’augmentent pas sur Nantes, le trafic en mouvements ne croît presque pas et les avions sont de moins en moins bruyants.