Notre-Dame-des-Landes : rien n’arrêtera la résistance citoyenne
Sur fond de déclaration péremptoire du premier Ministre et de surenchère belliciste de la droite récemment élue à la tête du Conseil régional, le trimestre qui vient s’annonce crucial pour le devenir de Notre Dame des Landes.
« Projet d’aéroport la veillée d’armes » (mardi 15 décembre), « Evacuation de la ZAD l’étau se resserre » (mercredi 16 décembre), les unes du quotidien nantais Presse Océan sont au diapason. Il faut donc se préparer au pire, c’est-à-dire à la résistance citoyenne face à une intervention massive des forces de gendarmerie dans les semaines qui viennent, et en même temps conserver la certitude que l’abandon de ce grand projet inutile, notre victoire, ne peut être que politique.
Oseront-ils ? Il serait fou de prétendre ou de prévoir le contraire quand s’accumulent les décisions de justice favorables aux tenants du projet et quand le premier Ministre lui-même, au mépris des accords passés à l’issue de la grève de la faim du printemps 2012, ne cesse d’annoncer la reprise imminente des travaux.
Dîners de cons, par Noël Mamère (tribune libre)
Pendant la soirée électorale, TF1 a diffusé un film dont le titre, « le dîner de cons », résume à lui seul le paysage politique qui se dégage de ce week-end de dupes. Deux de ces dîners de cons se sont déroulés sur des scènes parallèles, jouées dans un même espace-temps, sur le même territoire : une France en état d’urgence.
Le premier avait pour cadre le deuxième tour des élections régionales, dont le résultat est à l’image de la confusion qui règne dans les familles politiques dites républicaines. Tous les partis, sauf peut-être le FN, ont perdu. L’extrême droite n’a pas gagné de régions, mais consolide son électorat ; elle n’a jamais engrangé autant de voix dans sa besace, ni acquis autant d’influence dans l’air du temps. La droite dite républicaine a réalisé un piètre résultat en regard de ses espérances, mais elle remporte l’Ile de France, la région la plus riche et la plus peuplée du pays. La gauche, dans toutes ses composantes, disparaît corps et biens dans deux grandes régions du pays. Pas de vainqueurs, donc, mais des vaincus, tel Manuel Valls, qui continuent à creuser leur tombe, tout en nous racontant sur tous les plateaux qu’ils ont bien entendu le message, mais qu’ils ne vont rien changer.
Tout va bien, puisque le FN a été vaincu grâce au sursaut des citoyens. Le vrai « con » c’est donc lui, le peuple-citoyen, l’invité d’honneur du dîner, à qui on aura demandé une fois de plus de venir sauver la patrie en danger face au diable incarné par les filles Le Pen.
Opinion 4-2 Tribune Libre Michel COSTADAU : JUNCKER
Vous n’avez rien compris Mr Juncker. Les gouvernements européens ne vous ont pas mis à la tête de la commission pour dire ce que les citoyens d’un pays doivent voter. En donnant votre avis au nom de l’Europe sur le référendum grec vous avez commis une faute qui ne vous permet pas de rester à la tête de la commission. Est ce que demain vous comptiez dire pour qui les français doivent voter à la présidentielle. Est ce que demain vous comptiez dire pourquoi les anglais doivent voter à leur référendum. Vous n’avez rien compris Mr Juncker.
C’est vrai qu’il y a en ce moment un combat sur la nature de l’Europe.
En prenant parti comme un vulgaire financier vous avez suicidé l’Europe. Ce n’est pas moi qui m’en plaindrait, mais vous vous avez besoin de l’Europe. Seulement vous voulez une Europe des banques et des institutions, c’est à dire l’Europe de ceux qui vous payent, alors qu’il y a aussi des gens qu’on appelle les européens et qui aimeraient bien compter un peu plus.
Vous savez Mr Juncker on peut avoir raison et ne pas avoir le pouvoir.
OPINION, deux tribunes libres de Michel COSTADAU
Nous publions ci dessous, en tribune libre, deux textes exprimant une opinion qui nous amène dans une direction différente de la plupart des commentaires et analyses sur le sujet. . .
L’objectif de ce texte est de montrer que l’attentat contre Charlie hebdo n’est pas une attaque contre la liberté d’expression ou contre la démocratie en France ou pour imposer en France une religion.
Et que par conséquent tous les gens qui ont défilés dans les rues pour défendre cela se sont fait manipulés dans les grandes largeurs par notre gouvernement.
On y apprendra aussi certaines réalités de notre monde dit moderne.
J’ajoute que ces réflexions, que certains prendront mal, c’est leur droit, n’ont pas pour but de convaincre une majorité de personne mais seulement de donner quelques éléments à ceux qui intuitent déjà que ce qui se passe dans le monde a peu de rapport avec les informations qui circulent dans les médias.
C’est en début d’après midi du 7 janvier que j’ai appris, par mon voisin, que Charlie Hebdo avait été attaqué. Un passage sur internet me l’a confirmé!. Puis une réaction de Sarkozy « c’est la démocratie française qui est attaquée » m’a fait bondir et j’ai donc envoyé un premier mail à 15h30 à une vingtaine de copains disant « Non ce n’est pas la démocratie française qui est attaquée c’est l’impérialisme français… ». Presque tous m’ont répondu « mais non Michel ».
Alors a commencé une période noire de manipulations politiques qui me révoltaient alors que j’essayais de réfléchir car je sentais qu’il y avait un truc mais je me sentais complètement isolé à faire une analyse à 180° de ce que je voyais autour de moi.
Heureusement un de mes copains a réagi en me disant que tout le monde n’était pas en train de hurler avec les loups (mais presque quand même) et j’ai pu me rassurer un peu.
Aujourd’hui 26 janvier je commence à pouvoir mettre quelques mots sur le papier.
Polémique(s) : Urgence de l’antifascisme. . Edito de Yannis YOULOUNTAS (Le Monde Libertaire 12 au 18 juin)
Depuis une dizaine d’années, la vigilance a baissé d’intensité contre le fascisme. On nous répète souvent que ce dernier n’existe plus et que seul subsiste un épouvantail au service d’abusives chasses aux sorcières. L’appellation fasciste non contrôlée ne serait finalement qu’une étiquette calomnieuse apposée injustement sur le front d’honorables « résistants de la Nation en danger » que de puissants complices défendent, requalifient et invitent ici ou là
Ah bon ? Plus de fascisme depuis Mussolini et Hitler ? Juste quelques reliquats en Espagne et en Grèce jusqu’au milieu des années 70 ? Pourtant, à bien y regarder, le fascisme est plus vivace que jamais : retour en grande pompe du nazisme en Grèce (15% de l’opinion et 50% dans la police et l’armée), ascension vertigineuse de la fille Le Pen qui se rapproche du rêve inaccessible de son Père, et surtout, légèreté incroyable voire trahisons en série dans les rangs de ceux qui auraient pu endiguer ce renouveau fasciste.
Trahisons parce que la grande force du fascisme réside aujourd’hui tout autant dans la diffusion massive de ses idées que dans (suite…)
Brèves, insuffisantes remarques sur « La règle verte ». Pour l’éco-socialisme
Notre camarade Alain VERONESE interroge ici un « oubli » majeur des interventions de Jean Luc MELENCHON : la Réduction (féroce) du Temps de Travail. Il s’agit d’un axe essentiel de notre projet « Rouge et Vert »
Il s’agit de la compilation de diverses interventions de Jean-Luc Mélenchon (salon Marjolaine, meetings de campagne électorale, Forum alternatif de l’eau, blog…).
Le co-président du Parti de Gauche, est depuis longtemps un professionnel de la politique, il connaît la musique et sait tourner la rhétorique en fonction de l’auditoire. La séduction pour être efficace se doit d’aligner les formules dont l’interprétation est laissée aux auditeurs. Il faut lire attentivement pour saisir que le Smic à 1 700 euros, entrainera une hausse généralisée des salaires,… ce dans une logique de décroissance sélective, en certains secteurs (la publicité, l’armement). Pourtant, le Rafale est un (suite…)
Matière à réflexion (Patrick MIGNARD) LES MASQUES TOMBENT !
LES MASQUES TOMBENT !Le spectacle que nous donne depuis deux mois l’UMP, principal parti de la droite française est riche d’enseignements. Il vaut largement tous les discours sur la réalité de la politique et sur ce qu’est la classe politique dans son ensemble.
Pour une fois que s’expriment clairement les mécanismes qui animent les partis politiques, on ferait bien d’observer cela à la loupe et d’en tirer les conclusions qui s’imposent.*
UN DERAPAGE ?… PAS DU TOUT
Ce serait un peu facile de s’en tenir à cette hypothèse, celle du dérapage, du dysfonctionnement, de l’erreur d’organisation.
Les politiciens qui composent les partis sont des professionnels, des techniciens de l’organisation, ils ont de l’expérience, les moyens, ils savent quelles sont les conséquences de leurs actes, des décisions qu’ils prennent, ou ne prennent pas, ce que sont les jeux d’alliance et par dessus tout, comment sauvegarder leurs intérêts. Ce sont des personnes qui n’ont aucun scrupule,… il suffit de voir certains parler d’équité et d’honnête à la télévision sans la moindre honte (des noms ?)…. alors qu’un certain nombre – pour ne pas (suite…)