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Sep 12

Ce tâtonnement, il faut le conserver. . .

Publié le samedi, 12 septembre 2015 dans Articles, Confluences 81

116 dossier page 10 Pilpa 2Entretien téléphonique avec Michel-Henri MAS, animateur des Amis de la Fabrique du Sud (850 adhérent-e-s). La Fabrique du Sud, ce sont, au départ, une vingtaine de coopérateurs qui, après des mois de luttes et moult péripéties, ont pris le relais de PILPA en reprenant leur fabrique de glaces à CARCASSONNE, sous forme de coopérative. Nous lui avons posé quelques questions, en prélude à la journée du 26 septembre.

Confluences 81 : A l’heure où la plupart des luttes , lors des fermetures d’entreprises visent surtout à permettre de gagner un maximum de droits et d’indemnités pour les salariéEs (“partir avec la valise”), comment les “Pilpa” en sont-ils arrivé à reprendre leur entreprise, qui plus est sous forme de “coopérative” ?

Michel MAS : C’est le résultat d’un long processus dans lesquels différents éléments ont contribué à l’élaboration, à la maturation puis à la mise en œuvre de ce projet. Le parcours des personnes, très attachées à l’entreprise, le fait que celle-ci ait été vendue à un fonds d’investissements – qui ne voulait pas vendre à des concurrents – a été un des éléments forts. Des discussions au forum social de la fête de l’Huma, avec l’association A2P, au sein de la fédération agroalimentaire de la CGT-en particulier avec les Fralib -, avec Claude KOWAL (Association pour l’Autogestion) ont persuadé certainEs salariéEs de tenter l’aventure.

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Avr 21

Je ne te connaissais pas

Publié le jeudi, 21 avril 2011 dans Articles, Confluences 81

15 ans, déjà ! Je ne te connaissais pas, à l’époque. Je ne t’ai rencontré que quelques années après ta naissance, vers 2002 sans doute. Depuis j’attends avec curiosité le prochain (suite…)

Jan 14

Ne fais pas aux truies…

Publié le vendredi, 14 janvier 2011 dans Articles, Confluences 81

(article publié dans Confluences n° 88)Sans une indiscrétion d’un élu (merci à lui) à terme 10 000 cochons auraient pu être élevés à BRASC, petite commune de 200 habitants, située à la limite du Tarn et de l’Aveyron, lieu stratégique pour le bon état des eaux du Tarn.La pollution engendrée par le GAEC du Mousse (propriété de Fabienne et Bruno Belière au lieu dit «le Pouget» soutenue par la FDSEA et JA) correspond à une ville de 100 000 habitants.

Mais le rêve va vite être troublé par une population aux aguets.

Au moment où les porcheries bretonnes se regroupent pour essayer de survivre, où le lisier est proclamé fléau, où l’état investit des milliers d’euros pour dépolluer, comment un tel projet peut-il être programmé ici ?

La volonté du couple Belière est de devenir la plus grosse porcherie de l’Aveyron ! Quelle ambition ! Qui les pousse ? Pourquoi ? Quels intérêts en jeu ? Peut-être l’IGP Jambon de Bayonne. (suite…)

Sep 9

Derrière le brevet, la biopiraterie

Publié le jeudi, 9 septembre 2010 dans Articles, Confluences 81

Paru dans n°86 de Confluences 81

Qui achète une pomme Pink Lady sur un marché ou dans une grande surface, apporte son obole à la Dole Food Company, société américaine tentaculaire de l’alimentation avec filiales dans le monde entier, qui a « inventé » ce fruit il y a quelques années avant de le faire breveter pour le monde entier. Tout arboriculteur cultivant le pommier portant la Pink Lady doit donc reverser à la société américaine des droits d’usage logiquement répercutés sur le client. Évidemment l’invention de cette pomme ne finalise pas une recherche sur le goût mais sur sa résistance au transport, sa faculté de mûrir après sa récolte et à des critères de couleurs censés attirer le regard de l’acheteur selon des normes définies par des agences de communication. Le cas n’est pas unique, qu’il s’agisse de pommes, de tomates, de concombres, de pommes de terre ou de melons : le brevetage du vivant alimentaire progresse. Le processus est d’une grande simplicité : on invente une nouvelle variété d’un fruit ou un légume en modifiant une variété existante, on la fait breveter et ensuite il ne reste plus, comme le marché international repose entre les mains de quelques sociétés, qu’à orienter progressivement la production et la commercialisation vers ces variétés-là, en organisant le dépérissement des autres. Il suffit de bien organiser la communication. Pour les pommes, il n’en reste au mieux qu’une douzaine sur les étals alors qu’un courageux arboriculteur de Touraine en offre 38 variétés sur les marchés, notamment le marché parisien du 12° arrondissement de Paris. (suite…)

Sep 9

Retraites et économie sociale et solidaire

Publié le jeudi, 9 septembre 2010 dans Articles, Confluences 81

Paru dans le Numéro 86 de Confluences 81

Avec la remise en cause du droit au départ à 60 ans et la baisse des revenus des fonctionnaires, il est, pour le moins, souhaitable que la nouvelle contre-réforme Sarkozy-Fillon rencontre un mouvement social de grande ampleur à la rentrée aboutissant à son retrait pur et simple. Cette nouvelle contre-réforme s’inscrit dans le droit fil des précédentes (Balladur en 1993 et Raffarin-Fillon en 2003) qui ont abouti à une baisse généralisée des retraites versées. Dans le contexte de chômage de masse qui existe actuellement, le report de l’âge de départ à la retraite obligera de nombreux chômeurs à se contenter des minima sociaux avant de pouvoir liquider leur retraites. Ce recul de l’âge de départ s’accompagne d’un report du droit à une retraite à taux plein à 67 ans, ce qui, comme les précédentes, aura pour effet de baisser les futures pensions servies. (suite…)

Juil 1

De retour du Plateau des Glières, Hte Savoie

Publié le jeudi, 1 juillet 2010 dans Articles, Confluences 81

Paru dans le numéro 85 de Confluences.

Sans slogans ni banderoles, plus de 3000 manifestants venus, dimanche 17 mai 2010, de Savoie, mais aussi de Charente, d’Anjou,,de l’Héraut, du Tarn et d’ailleurs,,sont là, sous un froid et un vent glacial, debout, pour écouter des résistants d’hier et d’aujourd’hui.

– OUI, hier, pendant les années de guerre, et même aujourd’hui, des résistants ont su et savent dire « non » : NON, à l’invasion du pays, et, par leurs résistances, au risque de leur vie ils ont su mobiliser les forces pour libérer le pays. Etaient présents ou représentés par un message ; Raymond Aubrac et Stephane Hessel, mais aussi, Léon Landini, Odette Nilès, (amie de Guy Moquet), Walter Bassan… Tous ont su RESISTER et RESISTENT toujours : Odette refusant à Monsieur SARKOZY que soit lue dans les écoles la dernière lettre de Guy Moquet, Walter se révoltant de l’utilisation électoraliste par Sarkozy cherchant à récupérer l’aura des Glières. (suite…)

Juil 1

Manque d’appétit

Publié le jeudi, 1 juillet 2010 dans Articles, Confluences 81

Paru dans le numéro 85 de Confluences.

Je viens de manquer deux séances successives du conseil municipal de Castres. Sans doute parce que depuis des années que je suis ces débats, mon appétit a décru au fil des séances, tant elles se ressemblent, même avec des ordres du jour différents !

La « droite Castraise » est prévisible dans ses positions et ses réactions (fausse indignation, autoritarisme, coups bas, etc…). Quand elle pourrait se trouver gênée, « le chef » ne manque jamais de rappeler que « son équipe » a été élue sur un programme : c’est donc celui-ci qui va être appliqué ! Point barre ! Philippe Folliot, quant à lui, se contente de contester à la marge (le C.O. par exemple) pour alimenter une rivalité électoraliste avec Pascal Bugis, mais sur le fond qu’est-ce qui les sépare ? Sans doute pas leur position sur l’armée Française en Afghanistan ! (suite…)

Mai 1

Des cerveaux bien dans le moule

Publié le samedi, 1 mai 2010 dans Articles, Confluences 81

Paru dans le numéro 84 de Confluences.

C’est un détail mais un détail révélateur de l’irresponsabilité qui gagne la société. Celle-ci n’est en rien une fatalité, infantilisation rampante et voulue d’un monde où la classe dirigeante, certains diront éclairée, n’éclaire plus rien, n’a plus d’idées, plus de « grandes causes », plus de moralité, plus de respect, plus d’honneur, et est donc petite et pleine de bassesses, nous entraîne avec elle dans les bas fonds de l’inculture sombre et de l’irrespect irresponsable…

Ce détail dont je parlais tout à l’heure, et qui a entraîné cette digression, indépendante de ma volonté… (sic) est un événement qui s’est produit ce matin. Je me suis levé un peu plus tôt pour passer à la poste chercher un carnet de chèques, aucun intérêt… La poste était fermée, il était 8h20, « Un événement indépendant de notre volonté … blablabla … Ouverture à 8h30… « . 8h30, 8h35, 8h40, 8h55… rien, aucune information nouvelle, mis à part le personnel qui semblait s’activer à l’intérieur et la file d’attente qui s’allongeait. Quelqu’un est allé sonner : pas de réponse… puis un autre personne a frappé sur la porte automatique… « La poste n’ouvrira pas avant 9h30… ». Évidemment j’aurais su ça avant, je serais parti au boulot… à 8h20. (suite…)

Mai 1

Détenus handicapés

Publié le samedi, 1 mai 2010 dans Articles, Confluences 81

Paru dans le numéro 84 de Confluences.

Quelles conditions de détention pour les personnes handicapé-e-s en prison ?

L’accueil des détenu-e-s handicapé-e-s dans « nos » prisons laisse apparaître une situation totalement archaïque. Sur les 63 000 prisonnier-e-s détenu-e-s dans les prisons française, 5000 sont considéré-e-s comme porteurs de handicaps dont entre 200 et 300 avec mobilité réduite (fauteuil roulant, cannes, béquilles…). Seulement 140 places sont aménagées pour les détenu-e-s handicapé-e-s dans les 194 prisons que compte notre pays.

Même constat pour les lieux de « justice » comme les tribunaux qui sont souvent situés dans de vieux bâtiments et ne sont pas aux normes. (suite…)

Mai 1

Amour, paix, justice et liberté

Publié le samedi, 1 mai 2010 dans Articles, Confluences 81

Paru dans le numéro 84 de Confluences.

Au fait, entre les deux tours Jean Ferrat est mort, ou plutôt continue à vivre partout dans nos cœurs..

Je pense à ces marchands de soupe qu’il dénonçait, il m’arrive de penser que des marchands de soupe, il n’y en a pas que dans le show bisness, mais il y en a aussi en politique. Pour moi, l’argent, le pouvoir, le pouvoir de l’argent et l’argent du pouvoir détruisent beaucoup de choses. Malgré ça Ferrat a toujours cru qu’un autre monde était possible. Dans ces chansons, il parlait d’amour, de paix, de justice, de liberté. En plus il était féministe, ce qui pour les Alternatifs ne gâche rien. Quel que soit le résultat des élections, je souhaite que nous lui rendions hommage en continuant à militer à ses côtés pour un monde écologique et équitable. N’oublions pas, il est aussi important de savoir faire la soupe en la faisant cuire pendant des heures et des heures sur un feu de cheminée que d’aller dans la lune.

Marie-Françoise BESOMBES