Sep 13
Loi travail 2 (XXL) : pour annuler 1936, 1945, 1968, 1981… dimanche 10 septembre 2017, par Christian Mahieux*
Publié le mercredi, 13 septembre 2017 dans TRAVAIL
Les dispositions antisociales de la loi Travail 2 sont nombreuses. La CGT, l’Union syndicale Solidaires, la CNT-SO, mais aussi le Syndicat des Avocats de France, le Syndicat de la Magistrature ou encore la Ligue des Droits de l’Homme ont produit des analyses pertinentes et complètes. Nous nous attarderons ici sur le seul volet relatif au fait syndical.
Il comprend deux aspects :
1° la disparition des instances représentatives du personnel CHSCT, DP et CE [1], remplacées par un Comité Social et Economique aux contours encore incertain mais dont il est déjà acté qu’il entérinera la suppression de plusieurs attributions et droits des délégations actuellement existantes ;
2° l’extension des moyens donnés à l’employeur de contourner les sections syndicales d’entreprise, pour imposer des mesures, même très majoritairement refusées par celles-ci. D’où viennent ces droits des travailleurs et des travailleuses dont le patronat est en passe d’obtenir la suppression ?
Sep 9
Vers une Réduction (massive) du Temps Travaillé !
Publié le samedi, 9 septembre 2017 dans Alternatives et Autogestion, TRAVAIL
POUR MIEUX COMBATTRE LES MESURES PATRONALES ET GOUVERNEMENTALES, METTRE EN AVANT NOS PROPOSITIONS !
Une de celles-ci : la Réduction (massive. . .) du Temps Travaillé. ..
Pour créer massivement des emplois. . .
Pour initier la conversion écologique de nos activités
Pour reprendre nos vies en main. . .
Sep 4
« Ne me parlez pas de loi travail, c’est une loi dividendes ! » Gérard FILOCHE
Inversion des normes, négociations d’entreprise, fin du CDI, régimes spéciaux, financement de la protection sociale… L’ancien inspecteur du travail décrypte la « réforme » du droit du travail.
Quel est selon vous l’esprit de la nouvelle loi travail que souhaite imposer le gouvernement ?
Ces ordonnances concernant le droit du travail visent à faire travailler plus les salariés, pour moins cher, à augmenter les marges des entreprises et à faciliter les licenciements. Elles vont affaiblir l’état de droit au sein des entreprises, ce que l’on appelle l’ordre public social, et à soumettre les salariés aux desiderata de leurs employeurs dans les entreprises quelles que soient leurs tailles, et ce au détriment de la branche et de la loi.
Il faut rappeler que le contrat de travail implique un rapport de subordination juridique permanent entre le salarié et celui qui l’emploie. Le code du travail est la contrepartie de cette subordination, il relève des droits de l’homme et de la femme au travail. Il s’agit d’un droit universel qui ne peut être morcelé « boutique par boutique ».
Sep 1
Ordonnances. . .
Rendez-vous le 12 septembre,
Pour dire ce que nous en pensons en 3 temps. . . 3 mouvements !
Jan 15
Entretien avec Charles PIAGET « . . .à propos du travail »
Publié le dimanche, 15 janvier 2017 dans A Gauche. . . toute !, TRAVAIL
Au printemps 2015, en pleine lutte contre la loi-travail, nous avons posé à Charles PIAGET, figure emblématique de la lutte des LIP en 1973, quelques questions à propos du travail. . . Ce qu’il nous a dit entre en résonance avec la problématique mise en avant dans la lutte
Quelle a été ta première approche du travail ?
Charles PIAGET : Lorsque je suis sorti de l’école (trois ans d’enseignement en mécanique), j’avais le sentiment d’être formé théoriquement mais pas pratiquement. Je me rendais compte à quel point nous étions déficients, par exemple par rapport aux machines..
Je ne connaissais pas le monde de l’entreprise. Et l’entreprise, on ne la visitait pas. Quelqu’un vous amenait à votre poste et vous n’aviez pas le droit d’en bouger, d’aller voir à côté comment ça se passait. . .Ce pouvait causer votre licenciement. Tout était cloisonné. C’est dans ce contexte que j’ai découvert mon métier de mécanicien-outilleur : fabriquer l’outillage nécessaire à la fabrication des montres.
Nous étions une dizaine de jeunes, sortant de lycées professionnels, fraichement embauchés et là, première surprise, nous nous sommes rendu compte que les anciens refusaient de nous montrer quoi que ce soit, de nous donner le moindre conseil. La concurrence. . . Ils nous considéraient comme de « futurs concurrents » qui risquaient de « leur piquer leur place ». Ils avaient de bons salaires. Au sortir de la guerre, il y avait besoin de professionnels qualifiés. .
Nov 1
« NOTRE SANTÉ EN DANGER » SOUTIENT LA GRÉVE DES SALARIE(E)S DES HÔPITAUX, DU SECTEUR SANITAIRE ET SOCIAL ET DE LA SÉCURITÉ SOCIALE : LE 8 NOVEMBRE PROCHAIN
Publié le mardi, 1 novembre 2016 dans Non classé, Santé, Services Publics, Social, TRAVAIL
L’austérité imposée par les projets de loi de financement de la sécu et les lois hospitalières (Bachelot et Touraine) a pour conséquence l’accélération des restructurations : partout en France : les hôpitaux sont fermes ou vides de l’essentiel de leurs services (chirurgie, urgences) ; les maternités ne cessent de fermer.
Le regroupement autoritaire de 850 établissements en 135 Groupements Hospitaliers de Territoire (GHT) est en train d’achever de tuer les structures de proximité encore existantes.
Ces restructurations, regroupements, fermetures de services au sein des établissements hospitaliers entraînent de graves bouleversements dans l’organisation des soins.
Cette austérité se traduit par 22000 suppressions de postes, des fermetures de lits, la mise en place de contrats de travail précaires. La pression insupportable qui pèse sur le personnel entraîne actuellement une augmentation jamais cas de burn-out ou de suicides chez les professionnels de santé.
Nov 1
Une contribution au bilan de la mobilisation contre la loi Travail, par Laurent Degousée (SUD-SOLIDAIRES)
Publié le mardi, 1 novembre 2016 dans TRAVAIL
Laurent Degousée, co-délégué national de la fédération Sud commerce et services, a publié une brochure de bilan des mobilisations contre la loi Travail. Extraits. « Debout contre la loi travail et son monde » :
[…] VERS L’ÉPREUVE DE FORCE
Avec certainement plus d’un million de manifestants ce 31 mars et assurément au moins le double de ceux du 9 mars, le mouvement contre la loi Travail a passé un cap. Ni les prétendues concessions faites par le gouvernement le 14 mars dernier, ni le soutien devenu outrancier de la direction de la CFDT à ce dernier (la participation de dissidents de cette centrale dans les cortèges était d’ailleurs loin d’être anecdotique) n’auront suffit à marginaliser la contestation dudit projet de loi qui reste rejeté par sept Français sur dix.
À Matignon, on juge que le mouvement « est élevé mais on n’a pas non plus basculé dans un phénomène traduisant une mise en mouvement de toute la jeunesse et de tous les salariés » Ajoutons pas encore basculé car, contrairement aux réformes anti-ouvrières mises en œuvre par Hollande comme la mal nommée loi de sécurisation de l’emploi et celle portée par Macron, nous sommes bel et bien en face de la plus grande protestation contre sa politique économique et sociale depuis le début du quinquennat. Même François Fillon, inflexible face aux millions de manifestants contre la réforme des retraites de 2003 et 2010, dit qu’il vaut mieux arrêtez les frais !
Vers une crise majeure
Au plus haut de l’État, la crainte d’une fin de mandat chaotique
Oct 12
SOUTIEN à la LUTTE des salarié.e.s d’ALPHACAN-GAILLAC, ce vendredi 14 octobre 9h30
Publié le mercredi, 12 octobre 2016 dans TRAVAIL