Oct 3
Sans actionnaires… Quels financements ? Quelles formes de propriété ?
Publié le mercredi, 3 octobre 2018 dans Autogestion
Sans actionnaires… Quels financements ? Quelles formes de propriété ?
Mercredi 19 septembre 2018, une soirée débat s’est tenue sur le thème « Sans actionnaires… Quels financements ? Quelles formes de propriété ? » avec pour invités, Emmanuel DOCKES, auteur de Voyage en Misarchie, Essai pour tout reconstruire, publié par les Editions du Détour et Benoît BORRITS, auteur de Au-delà de la propriété, pour une économie des communs, publié par La Découverte.
La soirée était animée par Catherine Samary, elle-même auteure de Octobre 1917-2017, D’un communisme décolonial à la démocratie des communs, publié aux Editions du Croquant, et divisée en deux parties : des entretiens croisés entre Emmanuel Dockès et Benoît Borrits puis un débat avec la salle et les internautes qui assistaient en direct à l’émission sur Youtube.
La vidéo du 19 septembre :
https://autogestion.asso.fr/sans-actionnaires-quels-financements-quelles-formes-de-propriete-video-du-19-septembre/
Une interview de Benoit BORRITS sur Médiapart :
https://www.youtube.com/watch?v=If18liaA_y8
Sep 29
Marinaleda une nouvelle fois en danger. APPEL : SAUVONS MARINALEDA !
Publié le samedi, 29 septembre 2018 dans Autogestion
C’était le 17 septembre 2011.
Ce jour-là, Juan Manuel GORDILLO SANCHEZ, maire de Marinaleda, venait dans le Tarn (à Lisle sur Tarn) parler de l’expérience menée depuis 1980 dans ce village andalou. .
C’était à l’invitation d’un collectif d’associations constitué à l’initiative de Confluences 81., collectif qui prit ensuite le nom de « Collectif Marinaleda 81 » et organisa 3 autres manifestations, les années suivantes. . .
7 à 800 personnes vinrent au long de la journée, débattre, s’informer. . .
Aujourd’hui, une nouvelle fois, Marinaleda est menacée. . .
Voici l’appel lancé par un autre des soutiens en France de cette expérience. . .
Marinaleda une nouvelle fois en danger.
APPEL : SAUVONS MARINALEDA !
Une certaine « mode Marinaleda », à gauche, est plutôt passée, tout comme a quasiment passé le Chiapas, l’EZLN et le sous-commandant Marcos… Le « tourisme révolutionnaire » , fût-il bien intentionné, solidaire, a fondu comme neige au soleil et montré ses limites. Le « tourisme politique » s’évapore, les problèmes restent, retombent souvent dans la pénombre médiatique, sur ceux qui en souffrent le plus… Réactiver les « réseaux solidaires » n’est pas facile. Une fois de plus, Marinaleda est en danger et il faut la sauver. Sa population, ses élus, en appellent à une solidarité redoublée.
Sep 22
L’heure est à l’autogestion, par Yvan Craipeau (1977)
Publié le vendredi, 22 septembre 2017 dans Autogestion
Publié dans « Tribune socialiste » n° 739, du 1er mai 1977, ce texte d’ Yvan CRAIPEAU* se montre, 40 ans plus tard, d’une actualité brûlante .
Il éclaire particulièrement comment ce thème, désormais au cœur des débats du mouvement ouvrier, s’est construit dans les luttes comme au sein du courant dont nous sommes « continuateurs ».
La référence à l’autogestion symbolise en mai 1968 les aspirations des travailleurs à prendre en main leurs propres affaires. Dans l’entreprise et la production, mais aussi dans la vie quotidienne. Elle recoupe des aspirations semblables à l’Université, à l’école et dans tous les secteurs d’activité.
C’est sans doute à Nantes que l’alliance des ouvriers, des étudiants et des paysans travailleurs s’affirme alors avec le plus de force et préfigure, pendant quelques jours, le pouvoir des travailleurs.
Jan 10
ALERTE : URGENCE MARINALEDA par Jean ORTIZ
Publié le mardi, 10 janvier 2017 dans Autogestion, Construire des alternatives
Marinaleda, village andalou en autogestion, est quasiment la seule expérience de ce type en Europe. Et ça marche !
Il aura fallu plus de 10 ans d’occupation de terres, de répression, de violences du pouvoir, de privations, pour que les « sans-terre » de Marinaleda arrachent 1 200 hectares au duc de l’Infantado, ami du roi père, et grand propriétaire dont les domaines s’étendent à l’infini.
Depuis, Marinaleda a créé un mode de fonctionnement non capitaliste : égalité des salaires, auto-construction (15€ par mois à la charge des familles), services à la population gratuits, pas de chômage, décisions prises en assemblées générales de la population (40 à 50 par an).
La communauté s’est dotée d’une usine coopérative : fabrication d’huile d’olive. L’expérience peut devenir contagieuse… Son maire, J. M. Gordillo, réélu depuis 30 ans, a été victime d’agressions, de tentatives d’assassinat. L’existence même de Marinaleda insupporte la droite et ici le Parti socialiste Espagnol (PSOE) qui dirige le gouvernement autonome andalou. La présidente de la Junta, Susana Díaz vise le leadership national du parti. Le PSOE souhaite en finir avec cet havre de « socialisme ».
La Junta a mis en demeure la communauté d’acheter les terres, qui avaient été conquises de haute lutte contre le duc. Pour le maire et les habitants de Marinaleda, pas question d’acheter la terre. Ils la travaillent en usufruit. En partagent les fruits. Et puis la terre n’est pas un bien marchand, m’a dit, il y a quelques minutes le charismatique maire. En fait, le gouvernement socialiste andalou, en attaquant Marinaleda, veut renflouer ses caisses, et surtout liquider cette « utopie concrète ».
Tous solidaires et vigilants !
Nous sommes tous Marinaleda.
Signez la pétition qui circule. Elle est incomplète, mais a le mérite d’alerter.
http://www.mesopinions.com/petition/politique/privatisation-marinaleda/27234
Jean Ortiz
Publié avec l’autorisation de l’auteur.
Déc 25
Autogestion, mon amour !
Publié le dimanche, 25 décembre 2016 dans Autogestion
Texte adopté par une AG sur le Larzac, en 2007…
1 – l’Autogestion désigne la gestion directe d’un groupe humain par les membres de ce groupe. C’est la forme élémentaire de la démocratie.
2 – les décisions sont prises par l’Assemblée Générale, composée de tous les membres du groupe. C’est le Conseil de base ou le Comité Local.
3 – l’Assemblée Générale nomme et révoque des délégués pour des taches précises.
4 – les délégués des conseils locaux se constituent en un conseil concernant un groupe plus vaste : conseil départemental, régional, national, international (…intergalactique dans le cas du Chiapas).
5 – l’ensemble constitue la Pyramide des Conseils où tous les niveaux obéissent aux mêmes principes : assemblée générale fréquente et souveraine, démocratie directe et délégation avec mandat et compte-rendu impératifs.
Cette forme d’organisation remonte à la plus haute antiquité. Elle a été petit à petit remplacée par des formes politiques autoritaires : aristocratie, monarchie, ploutocratie, centralisme démocratique, dictatures militaires (généralisées en Afrique). Elle ne survit que dans des petits groupes autonomes (anarchistes, communautés religieuses, Désirs d’avenir… ).
La révolution industrielle du dix-neuvième siècle a encouragé le développement du suffrage universel (sans les femmes) et de la démocratie bourgeoise représentative – les délégués (députés, sénateurs) sont élus pour une longue durée (cinq ans, neuf ans et parfois même à vie) sans mandat impératif, sans possibilité de révocation, sans obligation de rendre compte, avec des avantages matériels considérables.
On en connait les conséquences : corruption, délinquance, enrichissement, impunité… et développement de l’abstention par écœurement (50% aux Etats-Unis, 40% aux élections européennes).
Déc 18
AG Constituante Ecopla Olivier LEBERQUIER
Publié le dimanche, 18 décembre 2016 dans Autogestion
Nov 20
Si nous parlions autogestion ?
Publié le dimanche, 20 novembre 2016 dans Autogestion
2 textes à propos de l’Autogestion, datant tous deux de 2009
L’AUTOGESTION : MYTHES ET RÉALITÉS Patrick MIGNARD 10 Février 2009
L’autogestion est hélas, aujourd’hui, plus un mythe qu’une réalité, du moins dans son sens d’alternative au rapport social dominant.
Accaparé de manière tout à fait abusive par la vulgate alternative et libertaire, le concept sert à nommer des initiatives et pratiques de toutes sortes… dénaturant trop souvent son contenu.
Comme pour toute notion dont on a abusé de l’usage, son contenu s’est dilué au point de ne plus savoir exactement de quoi il s’agit.
Pourtant, replacé dans son acceptation première, l’autogestion n’a pas dit son dernier mot et réintroduit dans la logique claire d’une stratégie de changement, il peut reprendre toute sa signification opérationnelle.
AUTOGESTION MODE D’EMPLOI
Une structure ou une démarche autogestionnaire se dit généralement pour signifier le décalage, la différence, voire la rupture avec le comportement économique traditionnel, autrement dit « marchand ».
L’autogestion se pare d’un halo d’autonomisation,… mais qu’en est-il réellement ?
« Autogestion » signifie « autonomie de gestion » ou « autonomie dans la gestion »,… Mais autonomie par rapport à quoi ?
Oct 25
« ZAD Notre-Dame-des-Landes : Zone à autogestion déterminée », suivi « les composantes de la lutte », par Nicolas de la Casinière
Publié le mardi, 25 octobre 2016 dans Agriculture, Autogestion, Projets Nuisibles et Inutiles
Petit aperçu de pratiques autogestionnaires à Notre-Dame-des-Landes, dans un espace gagné provisoirement aux objectifs fonciers des promoteurs d’un nouvel aéroport en plein bocage nantais.
D’une occupation pensée comme un moyen de résistance enracinée sur le terrain, la Zad de Notre Dame des Landes est progressivement devenue un espace d’expérimentation. La Zad, ce nom technocratique de Zone à aménagement différé devenu Zone à défendre, est un lieu d’expériences plurielles bénéficie de la perspective d’une durée possible, assez rare dans les luttes et donc de temps pour penser autrement le futur proche. La zone autonome temporaire, pour reprendre la formule d’Hakim Bey, a un peu écarté l’immédiateté des menaces d’expulsion militaire, et donc d’une présence très temporaire.
Juil 12
Appel à la participation aux 2e Rencontres euro-méditerranéennes de l’économie des travailleurs : Usine Vio.Me, Thessalonique, Grèce, 28-29-30 octobre 2016
Publié le mardi, 12 juillet 2016 dans Autogestion, Construire des alternatives, Non classé
La première rencontre internationale de l’économie des travailleur-ses s’est tenue en 2007 en Argentine. Elle a réuni des travailleurs et des travailleuses d’usines récupérées et des collectifs de travail, des activistes sociaux et politiques, des syndicalistes et des universitaires. Depuis, ces rencontres internationales se tiennent tout les deux ans et constituent un espace de rencontres, de discussions et de réflexions sur les défis auxquels les travailleur-se-s sont confronté-e-s pour défendre par l’autogestion leurs moyens de subsistance contre les attaques du capitalisme mondialisé.
Dans plusieurs pays d’Amérique latine, la brutale restructuration néolibérale de l’économie des années 1990 a entraîné une rapide désindustrialisation et une hausse vertigineuse du chômage. Combinées à l’absence de protections sociales et à l’attaque généralisée sur les classes ouvrières, ces conditions ont créé les conditions de l’agitation sociale. La « récupération », c’est à dire l’occupation d’entreprises abandonnées et l’autogestion de la production par les travailleur-ses, font partie intégrante de la contre-attaque populaire menée en réponse à la crise générale, comme en Argentine, au Brésil, en Uruguay, au Venezuela et au Mexique.
Ces dernières années, les conditions qui ont débouché sur le mouvement de récupération des lieux de travail en Amérique latine se sont répandues en Europe et dans le reste du monde en proie à la crise du capitalisme mondial.
Mar 22
A GRAULHET, le 2 avril, conférence-débat « Coopératives contre lle Capitalisme » avec Benoit BORRITS (Association pour l’Autogestion)
Publié le mardi, 22 mars 2016 dans Autogestion