OPINIONS 5 : UKRAINE . . . texte libre de Michel COSTADAU
Aïe, aïe, aïe, cette fois ça y est on s’y colle, on va « attaquer » l’Ukraine. Il semble que pour beaucoup d’entre vous le sujet soit compliqué et chaud à la fois, et donc on me demande ce que j’en pense. Tout en essayant de coller à la réalité nous allons donc porter notre réflexion sur trois points : la situation de la Crimée, la problématique de l’Europe et ce que cherche la Russie. Nous établirons ainsi que le rattachement de la Crimée est, d’abord, un retour à la normale, que l’Europe a perdu l’Ukraine, et que la Russie défend correctement ses intérêts. On comprendra aussi, à demi-mot, que paradoxalement, la Russie et UE/US ont un souci commun d’éviter que l’Ukraine ne se désagrège dans les conflits de ses seigneurs de la guerre.
Commençons par le plus simple i.e. la Crimée. Disons d’emblée que la Crimée c’est l’Alsace-Lorraine de la Russie. C’est-à-dire qu’elle est russe depuis plus de 200 ans. Mais au début du XXe siècle, et surtout dans le cadre de l’URSS, l’Ukraine a émergé comme pays et, dans les années 50, on lui a donné la Crimée en pensant (ce qui est n’est pas forcement une erreur) que l’osmose entre Ukraine et Russie serait éternelle. Ensuite, la Crimée c’est Sébastopol (base Russe en mer Noire), c’est aussi Yalta, et les liens avec la Russie ne sont donc pas qu’historiques mais aussi militaires, enfin quand il est devenu évident que l’occident voulait en découdre avec la Russie en Ukraine, la Russie a récupéré la Crimée peut-être à titre conservatoire (c’est-à-dire, comme monnaie d’échange en attendant la suite), ce qui n’empêche pas la population de Crimée, de se sentir russe, et de ne plus vouloir retourner avec l’Ukraine (sondage
TOULOUSE : La foire à l’autogestion le 25 avril et le 2 mai.
Pour la quatrième édition de la Foire à l’autogestion toulousaine, nous vous invitons à participer aux ateliers et débats que nous avons programmés pour l’occasion.
– Le 25 avril, à partir de 16h à la Chapelle, rue Danièle Casanova, nous parlerons, autour d’une exposition, de la vie et de l’œuvre du pédagogue libertaire espagnol, Francisco Ferrer y Guardia, puis un second débat aura pour thème : « de Francisco Ferrer à Célestin Freinet », comment est-on passé de l’école moderne rationaliste au concept de pédagogie populaire ?
– Le 2 mai, à partir de 14h, le Bazar au Bazacle nous accueille de nouveau cette année, dans le cadre de ses journées militantes et festives qui auront lieu au Parc des Sports du Bazacle (1 impasse du Ramier des Catalans). Nous aborderons à partir de 14h30 trois ateliers successifs :
Une intervention sur la mine du Rancié en Ariège : une mine dont les filons ont appartenu aux mineurs depuis le Moyen âge jusqu’au 20ième siècle.
Une présentation du fonctionnement éthique de notre projet sur le réseau de coopératives autogérées et du travail autogéré.
Engager un débat sur un lien entre les coopératives et les mouvements sociaux et/ou syndicaux, sociétaux?
Nous souhaitons au travers des ateliers/débats consacrés à ces problématiques ouvrir des pistes de réflexions pour l’avenir.
Salah Hamouri, interdit d’étudier, victime de l’arbitraire militaire. (communiqué de l’AFPS)
http://www.france-palestine.org/Salah-Hamouri-interdit-d-etudier-victime-de-l-arbitraire-militaire
Salah Hamouri, pour qui nous nous sommes battus au long de ses si longues années de détention, vient de recevoir un « ordre militaire » lui interdisant, pour raisons de sécurité et pour une durée de six mois, d’entrer en Cisjordanie. Sans donner le moindre indice, le commandant militaire évoque de « sérieux doutes pour la sécurité de l’Etat et des citoyens » à l’appui de sa décision. Ainsi pour protéger les citoyens israéliens, Salah n’est plus autorisé à se rendre de Jérusalem à Ramallah ! L’arbitraire militaire semble là poussé jusqu’à l’absurde.
Salah est étudiant en droit à Ramallah dans une antenne de l’université d’Al Qods. Cet ordre militaire s’il est appliqué signifie qu’il n’est tout simplement plus autorisé à suivre ses cours et à se présenter à son examen de fin d’année en juillet ce qui le privera de son diplôme.
Salah, qui est résident de Jérusalem, a passé sept années de sa jeunesse dans les prisons de l’occupant. Dès sa libération il a voulu vivre pleinement comme les autres jeunes de son âge et construire sa nouvelle vie pour devenir avocat, sans rien renier de son combat pour la liberté.
Forum social mondial TUNIS 2015 : Déclaration de l’Assemblée des mouvements sociaux
Tout faire pour que la Grèce de 2015 ne soit pas laissée seule comme l’a été la République Espagnole en 1936 !, par Yorgos Mitralias

En effet, de jour en jour se multiplient les indices, sinon les preuves, d’un plan en cours de réalisation qui vise à rendre le nouveau gouvernement grec inopérant. Comment ? En le condamnant d’avance à l’échec.
D’un cote, les « partenaires européens » font tout pour étrangler financièrement le gouvernement Tsipras mais aussi la Grèce toute entière. Comme le répète à satiété Mr. Schäuble (qui fait penser de plus en plus à un Dr. Folamour de nos jours), « pas un euro ne sera débloqué à la Grèce » tant que son gouvernement persiste à ne pas appliquer scrupuleusement les mesures imposées par le Mémorandum précédent !
(suite…)
La « parole à » : 2ème tour des élections départementales : le MRAP appelle à faire obstacle au Front National
Avec 8 élus au premier tour, arrivés en tête dans 43 départements, présents au second tour dans plus de la moitié des cantons, les scores du Front National constituent une menace pour la démocratie.
Ses thèses d’exclusions rassemblent une partie de son électorat, mais le désarroi social, le sentiment d’abandon de larges secteurs urbains et ruraux expliquent aussi un vote vécu comme protestataire. Les politiques interchangeables menées par les gouvernements successifs, de droite comme celles de la majorité PS, portent une écrasante responsabilité dans cette la montée de l’extrême-droite. Mais l’histoire nous a appris que le discours social de l’extrême-droite n’est qu’un leurre le temps d’une conquête du pouvoir, elle se retourne toujours contre les couches populaires dès qu’elle a pris le pouvoir. Il n’a par ailleurs rien renié de son discours xénophobe et nationaliste, pierre angulaire de la politique du bouc émissaire.
Il y a donc urgence, aujourd’hui à arrêter la progression de ce parti anti-républicain. Il est de la responsabilité de chaque citoyen attaché aux valeurs de la République de faire obstacle dans les urnes au Front National dimanche prochain mais au-delà, les partis républicains doivent impérativement répondre aux angoisses sociales qui expliquent les scores du FN afin d’endiguer durablement sa progression.
Le MRAP appelle à ne pas laisser la catastrophe s’amplifier et à faire barrage partout aux candidats du Front National.
élections départementales (5)
Les Alternatifs 81-12 ont participé aux listes suivantes :
– Mazamet 2 – Vallée du Thoré avec Pascale Charmeil (liste « Pour un Tarn vraiment à gauche ») : 6,4 %
– Plaine de l’Agout avec Françoise Cherbourg (titulaire) sur une liste « A.C.T.E.S. » (voir nos informations précédentes) : 10,9 %
Ils ont également soutenu :
– Le Pastel liste soutenue par PCF, Front de Gauche, EELV et Alternatifs : 15,3 %
– Gaillac liste « A.C.T.E.S. » : 12,5 %
– Les Portes du Tarn (Saint Sulpice) liste « A.C.T.E.S. » : 13,3 %
– Vignobles et Bastides (Lisle – Rabastens) liste « A.C.T.E.S. » : 11,96 %
– Castres canton 1 liste « A.C.T.E.S. » : 9,9 %
– Castres canton 3 liste « A.C.T.E.S. » : 7 %
La sécurité ? Tribune libre du Cercle de Silence de MARSEILLE. (réflexion collective)
Les copains, les collègues, les camarades, les frères (Liberté, Égalité Fraternité) qui participaient au Cercle de Silence de Marseille, le 19 mars dernier, ont réfléchi sur la sécurité : voilà leurs réflexions.
Surtout en période électorale, les questions de sécurité sont mises en avant pour justifier des mesures policières de surveillance accrue et de méfiance, tout particulièrement à l’égard des personnes étrangères.
Nous pensons souhaitable de se poser quelques questions et avant tout celle-ci :
Qu’est-ce que la « sécurité que l’on invoque si souvent ?
Est-ce le fait de n’avoir à faire face à aucun danger ? Aujourd’hui et depuis une vingtaine d’années, c’est ce que l’on nous dit ; et cela se traduit par une recrudescence de policiers, de caméras de surveillance, de portes électroniquement fermées, d’appels à la méfiance… Cela ne nous mène-t-il pas directement dans des sortes de prisons que nous aurons nous-mêmes édifiées ? Cette demande n’est-elle pas sans réponse, car le « zéro danger » n’existe tout simplement pas ?
Les anciens considéraient que la véritable sécurité est la sérénité face au danger, une sérénité qui nous permet d’y faire face avec sagesse et efficacité, qui nous évite de considérer comme un danger ce et ceux qui n’en sont pas. Car la peur est mauvaise conseillère, elle nous enferme et nous rend irrationnels.
La Zad de Notre-Dame-des-Landes, grenier de la révolte, reportage d’Allens et Lucile Leclair (Reporterre)
Dans les bocages humides de Notre-Dame-des-Landes, la lutte conte la construction de l’aéroport s’est subtilement enracinée. Les militants ont braqué le droit d’usage des terres. Cultiver pour mieux résister, cultiver pour se réapproprier les lieux. Aux 100 Noms, on s’adonne à la permaculture. A Saint-Jean-du-Tertre, le moulin tourne et les ruches bourdonnent dans l’illégalité. Aux Fosses noires, les oignons clandestins ont germé et les tomates grimpent sans permis. Quant à la ferme de Bellevue, le Collectif des trayeur/euse-s y tire le lait et fabrique le fromage.
Bilan des élections andalouses : une étape du processus Podemos.
