APPEL d’Alternatives et Autogestion, 18 mars 2018
Le texte suivant a été rédigé lors de notre rencontre des 17 et 18 mars au Maltais Rouge. Il fait suite aux contacts amorcés avec « Travail et démocratie » et IDEAl.
Appel
Nous vivons une phase de « décomposition/ recomposition » du champ politique et de l’organisation de la société, et d’incertitude sur l’avenir des démocraties traditionnelles et des conquêtes sociales.
Face à cette situation, diverses initiatives décentralisées d’appropriation citoyenne du débat politique se font jour localement et au niveau national.
Même si ces initiatives ne portent pas des projets totalement identiques, elles présentent des points communs et/ou complémentaires :
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La recherche d’une démocratie active, impliquant à égalité chacun et chacune d’entre nous.
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La libération du travail de l’aliénation capitaliste.
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La préservation de la planète.
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La gestion collective et démocratique des communs.
Alternatives et Autogestion appelle à construire des synergies entre ces différentes initiatives afin de partager et d’échanger nos utopies, nos débats et nos actions, dans le respect des particularités et de l’autonomie de chacune d’entre elles.
D’ores et déjà Alternatives et Autogestion ouvre ses journées d’été du 30 août au 1er septembre aux différents partenaires intéressés.
Le 18 mars 2018
contact@alternatives-et-autogestion.org
La Zad de Notre-Dame-des-Landes, grenier de la révolte, reportage d’Allens et Lucile Leclair (Reporterre)
Dans les bocages humides de Notre-Dame-des-Landes, la lutte conte la construction de l’aéroport s’est subtilement enracinée. Les militants ont braqué le droit d’usage des terres. Cultiver pour mieux résister, cultiver pour se réapproprier les lieux. Aux 100 Noms, on s’adonne à la permaculture. A Saint-Jean-du-Tertre, le moulin tourne et les ruches bourdonnent dans l’illégalité. Aux Fosses noires, les oignons clandestins ont germé et les tomates grimpent sans permis. Quant à la ferme de Bellevue, le Collectif des trayeur/euse-s y tire le lait et fabrique le fromage.
élections départementales (3)
Dans les cantons de Castres 1 et Castres 3, Les Alternatifs (groupe local) soutiennent les candidatures présentées sous la bannière ACTES (Alternative Citoyenne Tarn Ecologique et Solidaire)
élections départementales (2)
Canton Plaine d’Agout : les Alternatifs 81-12 présentent une candidate sous la bannière de ACTES (Alternative Citoyenne Tarn Ecologique et Solidaire)
élections départementales (1)
Le 8 janvier 2015, la coordination départementale des Alternatifs 81-12 a pris la décision suivante concernant toutes les rencontres programmées (ou à venir) avec nos partenaires de la gauche radicale (ce qui exclut le PS et ses satellites) : ce sont en dernier ressort les Groupes locaux des Alternatifs 81-12 qui prennent la décision d’une participation des Alternatifs en tant que tels à des élections départementales et sous quelle forme. A défaut de Groupe local, c’est le/la militant-e présent-e sur l’aire géographique concernée qui décide, en accord avec les principes généraux validés par les Alternatifs 81-12. (suite…)
Dépasser les divisions pour aller vers l’alternative (Jean-Jacques Boislaroussie et Bruno Della Sudda)
Les classes dirigeantes ont besoin, chaque fois que possible, du consentement ou de la résignation des dominé-e-s, et, chaque fois que nécessaire, d’user de la coercition contre elles/eux. L’éclatement du monde du travail, les discriminations, les contradictions qui traversent les couches populaires, sont également des conditions majeures de la pérennisation du système.
La convergence des luttes et propositions pour une alternative ne pourra s’opérer en considérant que les différences sont des obstacles à surmonter, mais en les assumant pour avancer ensemble contre l’adversaire commun. C’est le cas dans le monde du travail, avec l’enjeu de revendications unifiantes et prenant en compte la nécessité absolue de la lutte contre le chômage, la précarité et les temps partiels subis, notamment par les femmes.
C’est pourquoi le droit à l’emploi pour toutes et tous et la réduction du temps de travail sont des objectifs majeurs, au même titre qu’une (suite…)
Un ANI qui nous veut du mal (déclaration unitaire et pétition à signer)
A l’initiative d’Attac et de la Fondation Copernic, associations, syndicats, partis politiques et citoyen-ne-s, lancent un appel afin que l’accord national interprofessionnel (ANI) signé le 11 janvier 2013 par le patronat et trois syndicats ne soit pas transcrit dans la loi.
Cet accord illégitime constitue, en effet, un recul social majeur, qui ne fera qu’aggraver la précarité du travail. Nous appelons chacun-e à s’en emparer et à s’engager pour qu’il n’acquière pas force de loi.
Vous pouvez signer (et faire signer) cet appel à ce lien.
A faire circuler et diffuser largement !
L’accord national interprofessionnel (ANI) du 11 janvier signé par le patronat et certaines organisations syndicales représente un recul social majeur.
Les soi-disant « nouveaux droits pour les salariés » sont en réalité de portée limitée et comportent nombre de dérogations et de dispositions qui en permettent le contournement.
Par contre, les mesures en faveur du patronat portent des coups sévères au droit du travail. Cet accord s’inscrit dans le droit fil des préconisations, appliquées partout en Europe, de la Troïka (Commission européenne, Banque centrale européenne, Fonds monétaire international) : démantèlement du droit du travail, chantage à l’emploi (suite…)
Rien contre le chômage, le Medef a bloqué toute avancée pour les salariés dans cet accord signé par une minorité syndicale. Gérard FILOCHE
Deuxième analyse revue et corrigée, détaillé de l’ANI « accords de Wagram »
L’encensement de ces « accords de Wagram » (il s’est tenu au siège du patronat) par les médias ne dure pas. La « couverture » du contenu de cet accord par un certain nombre de dirigeants politiques repose largement sur la méconnaissance de son contenu réel.
Mais dés qu’on prend le temps de les lire, on est effaré.
Parce que ce sont des accords régressifs, signés par une minorité de syndicalistes et ils ne feront pas un seul chômeur en moins. Du point de vue de l’inversion de la courbe du chômage en 2013, ils sont hors sujet.
Il n’y a pas une seule avancée… sauf pour le patronat. C’est un accord (ANI = accord national interprofessionnel) dont une des principales caractéristiques est de donner 4 milliards aux (suite…)
La Grève Générale du 14 Novembre doit être une nouvelle étape dans la révolution sociale
Résolution adoptée par l’Assemblée ouverte des Alternatifs – Alternative Rouge-Vert de la Manche (La Mancha), qui s’est tenue à Quintanar de la Orden le 1 Novembre 2012. Traduction Richard NEUVILLE
La Grève Générale du 14 Novembre doit être une nouvelle étape dans la révolution sociale
Une Grève Générale est fixée le 14 novembre. Elle n’aura pas lieu uniquement dans l’État espagnol, mais également au Portugal, en Grèce, en Italie, à Chypre et à Malte. Il y aura également des mobilisations dans le reste de l’Union européenne, comme en France. Dans ces conditions, l’extension et la coordination des grèves et des manifestations, au-delà des frontières nationales, revêt une importance énorme. Le fait que des millions de travailleur-se-s à travers l’Europe convergent vers un seul objectif représente un saut qualitatif dans le processus de la lutte contre le capitalisme mondial en crise terminale. C’est pourquoi, les militants de Los alternativos (mais aussi nos camarades des Alternatifs en France) soutiendront, dans tous les territoires où nous sommes présents, aussi activement que possible, la grève générale et les manifestations.
Mais notre attitude, en tant que militants révolutionnaires, ne se limitera pas à une simple protestation isolée. Cela, c’est ce que voudraient les directions bureaucratiques des «syndicats représentatifs» (suite…)
Enfermer la France dans l’austérité sans fin ? Il suffira d’une majorité simple au Parlement. . . Exigeons un REFERENDUM sur cette question !
Ci dessous, une déclaration d’Attac-France. Les Alternatifs appellent à exiger un référendum sur cette question qui inscrirait, entre autres, la « règle d’or » et l’austérité dans la Constitution . . http://alternatifs81.fr/?p=5729
Le Conseil constitutionnel vient de rendre son avis. La ratification du pacte budgétaire et de la règle d’or qui l’accompagne ne nécessitera pas de changement de la Constitution.
La ratification de ce traité engage la France à un équilibre budgétaire perpétuel, au détriment des politiques et des investissements publics. Avec la menace de sanctions européennes automatiques si une majorité décidait une autre politique. Mais le Conseil constitutionnel a jugé, en dépit de l’évidence, que ce traité n’impliquait pas d’abandons supplémentaires de souveraineté du Parlement français.
Pourtant le Pacte budgétaire introduit un tel renforcement du pouvoir (suite…)