Liberté pour Koltchenko, Sentsov et Afanassiev
Le pouvoir russe qui tient la justice de ce pays en laisse leur reproche d’avoir commis des attentats contre les locaux d’officines favorables au régime de Poutine comme Russie unie, d’avoir fait sauter des monuments comme la statue de Lénine à Simféropol (Crimée) ou encore d’être impliqués dans la préparation d’attentats contre des infrastructures économiques… pour le compte de l’organisation d’extrême droite ukrainienne Pravy Sektor (Secteur droit).
Syrie : après l’intervention russe…, par Annouk N.
L’intervention russe en Syrie qui a débuté fin septembre entame une nouvelle phase de la répression contre-révolutionnaire en Syrie, clarifiant la stratégie impérialiste russe et sa volonté de négocier et de s’imposer face aux tenants de l’impérialisme occidental.
L’impérialisme russe comme plus respectable ?
Le 30 septembre dernier, la Russie a lancé ses premières frappes sur la Syrie. Des bombardements d’une grande violence, intervenus la plupart du temps sans laisser le temps aux populations civiles de s’abriter. Ils interviennent avec un soutien tacite de l’Allemagne et de la France, complices d’autres frappes meurtrières aux Yémen. Ces attaques dont l’objectif affiché est de combattre Daech et son expansion visent en réalité en premier lieu à conforter au pouvoir le dictateur Bachar al-Asad. Ainsi, les frappes ont touché la ville libérée d’Inkhil et sa population, dans le gouvernorat de Deraa alors qu’elle se situe en dehors des zones gouvernées par Daech. Si Daech n’a pas trop à s’inquiéter de frappes russes c’est probablement parce que la lutte contre son expansion n’a jamais fait partie des priorités du régime syrien pour qui l’organisation représente un alibi parfait dans une stratégie de polarisation du champs politique afin de fédérer autour de la personne de Bachar al-Asad.
L’alternative politique serait ainsi Bachar ou Daech, soit la barbarie ou la barbarie…
Russie : Oleg Sentsov et Alexandre Koltchenko condamnés à 20 ans et 10 ans de « camp à régime sévère »
OPINIONS 5 : UKRAINE . . . texte libre de Michel COSTADAU
Aïe, aïe, aïe, cette fois ça y est on s’y colle, on va « attaquer » l’Ukraine. Il semble que pour beaucoup d’entre vous le sujet soit compliqué et chaud à la fois, et donc on me demande ce que j’en pense. Tout en essayant de coller à la réalité nous allons donc porter notre réflexion sur trois points : la situation de la Crimée, la problématique de l’Europe et ce que cherche la Russie. Nous établirons ainsi que le rattachement de la Crimée est, d’abord, un retour à la normale, que l’Europe a perdu l’Ukraine, et que la Russie défend correctement ses intérêts. On comprendra aussi, à demi-mot, que paradoxalement, la Russie et UE/US ont un souci commun d’éviter que l’Ukraine ne se désagrège dans les conflits de ses seigneurs de la guerre.
Commençons par le plus simple i.e. la Crimée. Disons d’emblée que la Crimée c’est l’Alsace-Lorraine de la Russie. C’est-à-dire qu’elle est russe depuis plus de 200 ans. Mais au début du XXe siècle, et surtout dans le cadre de l’URSS, l’Ukraine a émergé comme pays et, dans les années 50, on lui a donné la Crimée en pensant (ce qui est n’est pas forcement une erreur) que l’osmose entre Ukraine et Russie serait éternelle. Ensuite, la Crimée c’est Sébastopol (base Russe en mer Noire), c’est aussi Yalta, et les liens avec la Russie ne sont donc pas qu’historiques mais aussi militaires, enfin quand il est devenu évident que l’occident voulait en découdre avec la Russie en Ukraine, la Russie a récupéré la Crimée peut-être à titre conservatoire (c’est-à-dire, comme monnaie d’échange en attendant la suite), ce qui n’empêche pas la population de Crimée, de se sentir russe, et de ne plus vouloir retourner avec l’Ukraine (sondage
Comme aux temps du goulag ! – Lettre ouverte d’une gréviste de la faim par Nadejda Tolokonnikova (Pussy Riot)
«Il faut lire» cette lettre de Nadejda Tolokonnikova, 23 ans, affirme André Markowicz. A juste titre. Ce grand écrivain russe et traducteur a compris l’enjeu de cette nouvelle bataille menée aujourd’hui par Nadejda Tolokonnikova. La lettre ouverte de Nadejda Tolokonnikova – une des membres des Pussy Riot («Emeute de chatte»), ce groupe féministe dont l’action (qui peut être discutée) dans une Eglise orthodoxe contre la campagne électorale de Poutine s’est «conclue» par une condamnation au camp très lourde en août 2012 – mérite d’être diffusée le plus largement possible.
La solidarité multiple avec elle – qui a commencé une grève de la faim – doit devenir un élément de soutien à une militante déterminée face au pouvoir autocratique de Poutine.
Elle s’inscrit dans la tradition la plus digne de ceux et celles qui résistaient dans les camps staliniens. Elle ne se bat pas pour elle, elle se bat pour toutes celles et ceux qui connaissent des conditions d’incarcération strictement inhumaines et des emprisonnements relevant d’un arbitraire propre aux ex-kgebistes, comme aux temps du goulag. (Rédaction A l’Encontre- http://www.alencontre.org) (suite…)
Russie: liberté immédiate pour Nadejda Tolokonnikova, une des Pussy Riot en prison
Nadeja Tolokonnikova, l’une des trois Pussy Riot condamnées pour avoir chanté une prière punk contre Vladimir Poutine dans une cathédrale de Moscou, purge, depuis août 2012, une peine de prsion de deux ans. Le 23 septembre dernier, elle a publié une longue lettre ouverte dénonçant les conditions de détention dans la prison pour femmes où elle est détenue et annonçant qu’elle commençait une grève de la faim.
Elle vient d’être hospitalisée tout en étant interdite de toute communication extérieure tant avec son mari qu’avec son avocat. Pour ses proches, Nadeja Tolokonnikova, victime de véritables persécutions, est extrêmement affaiblie.
Dans la Russie de Poutine, pas de place pour le respect élémentaire des droits humains.
Nous vous appelons à envoyer mail, fax, lettre à l’Ambassade de la Fédération de Russie en France en exigeant la remise en liberté immédiate de Nadeja Tolokonnikova :
Ambassade de la fédération de Russie 40-50 bd. Lannes, Paris 75116
tel.: 01-45-04-05-50 – fax.: 01-45-04-17-65 – e-mail: ambrus@wanadoo.fr (suite…)
Libérez Maria Alekhina et Nadezhda Tolokonnikova!
Russie : Sergueï Oudaltsov, leader du Front de Gauche, et Yaroslav Nikitenko sont libres !
« Un événement historique s’est produit. J’ai été libéré« , a déclaré Sergueï Oudaltsov a sa sortie de prison hier mercredi 4 janvier, appelant aussitôt les citoyen-ne-s russes à poursuivre la mobilisation contre le parti de Poutine et de Medvedev, le « parti des escrocs et des voleurs » en redescendant massivement dans la rue le 4 février.
Comme l’a indiqué lui-même Sergueî Oudaltsov, “Je comprends et nous devrions tous comprendre que (suite…)