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Août 26

Hommage à Angelita. . . tribune d’Eric VERGNIOL

Publié le dimanche, 26 août 2018 dans No Pasaran !

        Dimanche j’étais heureux d’être Tarnais.

J’ai déposé ma voiture à Gaillac dans un parking du centre ville, au dessus du marché couvert et je suis passé devant un bel olivier et un panneau :

l’arbre de mémoire

Cet olivier, symbole de paix, marquera la reconnaissance de familles réfugiées dans le gaillacois et de leurs descendants. Il perpétue le souvenir de l’accueil et de la protection reçu durant l’occupation nazie de 1940 à 1944.

9 juillet 2006

A 500 m de là, à coté du camp de Brens (un des nombreux camps de concentration de l’État français dans le sud-ouest de la France, un des 3 installés dans le Tarn) qui « accueilli» beaucoup de femmes étrangères, résistantes, juives dont beaucoup partirent dans les camps d’extermination. Donc, à coté du camp de Brens on baptisait une rue : Angelita Bettini del Rio.

Angelita, morte l’an dernier, était une Résistante qui arrêtée par la police française a été internée dans 4 camps dont celui de Brens, avant de s’enfuir de Gurs …

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Oct 29

LE GRAND SCHISME CATALAN. Jérôme VIALARET

Publié le dimanche, 29 octobre 2017 dans International, Libertés

Faisons court, car l’histoire est longue.

    En 1378, le pape Grégoire XI meurt à Rome, où il venait, l’année précédente, de réinstaller la résidence officielle des souverains pontifes après 70 années avignonnaises… lesquelles restaient en travers de la gorge des Romains. Lesdits Romains, craignant une nouvelle installation de la papauté en Avignon, redoutant, par suite, l’élection d’un pape français, font alors le siège des cardinaux présents à Rome, et leur intiment l’ordre d’élire un pape italien, à grand renfort de violences diverses. La peur étant bonne conseillère, les cardinaux apeurés leur donnent satisfaction en élisant un prélat napolitain, Bartolomeo Prignano, qui prendra le nom d’Urbain VI (et démontrera, dès les semaines suivantes, qu’il l’était bien peu… urbain). Acte Ier.

Considérant leur vote extorqué par la force, et par conséquent non valable, les mêmes cardinaux se réuniront à nouveau quelques semaines plus tard pour élire le suisse Robert de Genève, qui prendra le nom de Clément VII. Acte II.

Le problème est que, comme on pouvait s’y attendre, les hommes étant ce qu’ils sont, même sous la tiare, aucune des deux papes ne va abdiquer. La Chrétienté se retrouve avec deux chefs, à une époque où on ne rigolait pas avec ça. Oups ! Acte III.

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Oct 6

ADEU SABADELL… Billet d’humeur de Jérôme VIALARET

Publié le vendredi, 6 octobre 2017 dans Point de vue

     Sabadell, la Caixa… les banques sont parties les premières. Indépendance ou pas, d’autres suivront. Si savoureux. Si triste, hélas. Mais si symptomatique. Charles Péguy, fils d’une rempailleuse de chaise, disait déjà, avant de se faire faucher par une balle prussienne aux premiers jours de la Grande Guerre : « les patries sont toujours défendues par les gueux, et livrées par les riches ». Les vérités sont éternelles. Celle qui prévalait autrefois, quand les capitaux Krupp se réfugiaient hors d’Allemagne qu’elle avait surarmée, vaut encore aujourd’hui. Ce sont les les peuples qui se battent. Ce sont ses fils qui meurent. Ce sont sont ses filles qui accouchent, pour alimenter les fronts à venir. L’Histoire se nourrit de leur chair. L’Histoire a l’odeur de leur sang.

Les capitaux, eux, n’ont pas d’odeur.

Alors Sabadell déménage. Et la Caixa s’en va ailleurs. Pensez… De grosses – d’énormes- banques d’affaires, faire corps avec le peuple dont elle ne connaissent rien, dont elles n’utilisent la langue, comme enseigne publicitaire, que pour grossir le nombre de leurs clients et feindre, vis-à-vis d’eux, une fraternité hypocrite, mais duquel elles assistent aujourd’hui, stupéfaites, à la révolte furieuse et pacifique, au refus immémorial de subir, une fois encore, le knout immémorial… Que voulez-vous qu’elles fassent ? Ce que font les banques depuis toujours : fuir, se cacher, se protéger… Au détriment de tout. Au détriment de tous. Si ce n’est de ses actionnaires. Au mépris de toute cause. Si ce n’est de la sienne.

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Oct 2

CATALOGNE. . .

Publié le lundi, 2 octobre 2017 dans International, Libertés

Sep 20

La démocratie est en danger en Espagne ! Réaction de Jean ORTIZ au « Coup d’État » en Catalogne

Publié le mercredi, 20 septembre 2017 dans Libertés, No Pasaran !

La démocratie est en danger en Espagne

 

    Menacée non par les « indépendantistes » catalans, mais par le comportement brutal, répressif, néo-franquiste, du Parti populaire.

Nous devons condamner avec la plus grande énergie, et colère, le véritable coup d’Etat de Rajoy en Catalogne. Des sièges officiels de la Generalitat, de partis politiques « indépendantistes » ont été perquisitionnés, des documents et du matériel électoral saisis, des responsables politiques arrêtés. Cela nous ramène aux heures noires du franquisme.

Le gouvernement du Parti populaire, élu par la fraude et la corruption, doit laisser les Catalans décider librement de leur avenir. Le « modèle » issu de la « Transition » a fait naufrage. Quelles que soient nos positions respectives sur le « problème catalan », nous ne pouvons tolérer ce coup de force du PP contre le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.

Seul un dialogue véritable, dans le respect des prérogatives et propositions des différentes institutions, des élus, des choix populaires, pourra éviter l’irréparable. La stratégie de la tension du gouvernement Rajoy, délibérée, instrumentalisée, peut déboucher sur un bain de sang. Le calcul des néo-franquistes est revanchard, politique et politicien. La démocratie espagnole, certes bancale, traverse sans doute sa plus grave crise depuis le « Tejerazo ». Les classes dominantes s’accrochent à la défense du « modèle » pour préserver leur statut et les profits capitalistes.

Ne nous taisons pas ! La situation en Catalogne concerne tous les démocrates. Oui à une Espagne de toutes les Espagne !

Jean Ortiz

Août 19

Il y a 80 ans, Garcia Lorca était fusillé, par Jean-Noël CUENOD Mediapart

Publié le vendredi, 19 août 2016 dans Libertés, No Pasaran !

garcia lorca  Le 19 août 1936, les gardes civils aux ordre de Franco traquent l’un des plus grands poètes espagnols, Federico Garcia Lorca. Ils le débusquent chez un autre poète Luis Rosales, le trainent dans un ravin près de Grenade et le fusillent. 80 ans plus tard, la terre andalouse n’a toujours pas rendu le corps de celui qui l’a célébrée avec tant de ferveur.

Durant cet été 1936, le général Franco trahit la République espagnol qu’il était censé défendre en provoquant l’une des plus sanglantes guerres civiles de l’histoire européenne. Ses troupes contrôlent l’Andalousie. Alors qu’il habitait Madrid, Federico Garcia Lorca ne peut résister à l’appel de sa terre andalouse et, malgré les dangers, se rend dans les environs de Grenade, comme chaque année à pareille époque. 

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Déc 21

1ère analyse des élections espagnoles du 20 décembre 2015

Publié le lundi, 21 décembre 2015 dans Elections, Non classé

Merci à Richard NEUVILLE (Ensemble! 07) pour cette première analyse à chaud

Podemos-escanos-Ciudadanos-Compromis-Equo-Eurocamara_EDIIMA20140526_0021_5-300x214Les élections générales (Congrès et Sénat) ont vu une augmentation significative de la participation puisqu’elle s’élève à 73,2% (+4,26% par rapport à 2011), ce qui correspond à 683 000 électeur-trice-s supplémentaires. Les résultats révèlent un bouleversement  important du paysage politique dans le pays avec trois enseignements principaux : fin de la domination du bipartisme, émergence de nouvelles forces politiques : Podemos (et ses alliés) et Ciudadanos à l’échelle du pays, marginalisation de Izquierda Unida.

Fin du bipartisme

Si le Parti populaire (PP) remporte les élections générales dans l’État espagnol, il n’obtient qu’une majorité relative au Congrès : 28,72% et 123 sièges mais conserve cependant la majorité absolue au Sénat (124 sièges sur 208). Cependant, il se trouve dans l’impossibilité de gouverner seul et les alliances possibles restent très hypothétiques.

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Nov 9

Etat espagnol/Catalogne: « Droit de décider, maintenant », face au «front anti-sécessionniste», par Jaime Pastor

Publié le lundi, 9 novembre 2015 dans Langues Régionales et minoritaires, Libertés

Junts pel Si [Ensemble pour le Oui] et la CUP [Candidature d’Unité Populaire] ont présenté au Parlement de Catalogne une proposition de déclaration pour aller « vers un État indépendant ayant une forme de république » moyennant un «processus de déconnexion démocratique, soutenu et pacifique avec l’État espagnol», accompagné d’un « processus constituant citoyen, participatif, ouvert, intégrateur et actif pour préparer les bases de la future Constitution catalane ». Cette proposition de déclaration a suscité de virulentes diatribes de la part de la majorité des forces politiques et des médias proches de l’État.

Parmi les dénonciations, celles accusant la déclaration de constituer un «coup d’État» (Alfonso Guerra – membre du PSOE et vice-président du gouvernement de décembre 1982 à janvier 1991 – dixit) ou un « coup porté à l’État » (El Pais) sont parmi les plus clémentes. Nous avons rapidement constaté une brutale réactivation de ce qu’il y a de pire dans le nationalisme espagnol face à ce qu’ils considèrent comme une menace à «l’unité de l’Espagne». Il y a même eu des appels à la suspension immédiate de l’autonomie catalane et, comme on pouvait s’y attendre, une diabolisation de la CUP à cause de son anticapitalisme.

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Mai 31

Barcelone, épicentre du changement. Esther VIVAS

Publié le dimanche, 31 mai 2015 dans Point de vue

Ce « sí se puede » – « oui, c’est possible »,– qui, des mois durant, a résonné sur les places et dans les rues suite à l’inoubliable Printemps Indigné de 2011 arrive aujourd’hui comme un tremblement de terre dans les institutions, ce qui était inimaginable alors. La victoire de Barcelona en Comú – Barcelone en Commun – à Barcelone, avec Ada Colau en tête de liste, a fait voler en éclat l’échiquier politique.

Si, des mois durant, nous avons dû subir des accusations de différents acabits selon lesquelles le 15M – 15 mai, date à laquelle le mouvement des indignés a été initié, ndr – serait radical, antisystème et « punk à chien », accompagnées de « si vous voulez faire de la politique, formez un parti », comme si la politique se limitait à faire de la politique partisane, sans compréhension aucune ou volonté de comprendre quoi que ce soit de ce qu’a signifié ce « soulèvement populaire » indigné, aujourd’hui les pires cauchemars de l’establishment sont devenus réalité.

Le discours contre-hégémonique qui s’est construit à ce moment-là sur toutes les places, capable de dessiner un nouvel imaginaire collectif, qui a montré sans détours le lien entre crise économique et détournement de la politique et a su, comme jamais auparavant, se connecter à une majorité sociale ébranlée par trois longues années de coupes budgétaires, prend aujourd’hui d’assaut les institutions, dépassant les limites du possible qui nous étaient imposées.

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Mai 26

Élections régionales et municipales dans l’Etat espagnol : éléments, par Richard NEUVILLE

Publié le mardi, 26 mai 2015 dans Elections

Podemos-escanos-Ciudadanos-Compromis-Equo-Eurocamara_EDIIMA20140526_0021_5-300x214Confirmation de Podemos aux élections régionales et municipales dans l’État espagnol
Quelques éléments relatifs aux résultats des élections régionales et municipales du 24 mai dans l’État espagnol :
Tout d’abord, il est important de distinguer les résultats des autonomies de ceux des municipales. En effet, Podemos a tout misé sur les régionales et n’était présent aux municipales que dans certaines grandes villes.

Élections des autonomies ou régionales

Après son irruption lors des élections européennes en juin 2014, Podemos obtient 119 sièges de parlementaires régionaux et assure une présence dans les 13 régions où se tenaient des élections. Les régions historiques disposant d’un statut spécial : l’Andalousie, la Galice, le Pays basque (Euskal Herria) et la Catalogne décident de leurs dates.
Les élections en Andalousie avaient eu lieu en mars dernier et Podemos avait obtenu 15 sièges. Il dispose donc aujourd’hui 134 sièges alors qu’il n’en avait bien évidemment aucun.

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