Mai 6
Cercle de Silence : samedi 9 mai à 10h30 sur le marché de Mazamet, quai de l’Arnette
Publié le mercredi, 6 mai 2015 dans Libertés
24 avril 2015 | Morts en Méditerranée : le déshonneur du Conseil européen
En ce mauvais jour du 23 avril 2015, le Conseil européen qui devait enfin « agir » sur une situation « dramatique » en Méditerranée, s’est contenté de tenter de mettre l’Union européenne et ses États membres à l’abri des migrants en renforçant la protection de ses frontières.
À ces milliers d’êtres humains, femmes, hommes et enfants qui risquent la mort, et souvent la trouvent, en tentant de rejoindre des lieux pour se reconstruire et vivre, les chefs de gouvernement européens, réunis à grand bruit, n’ont eu qu’un seul message à leur envoyer : « Sécurité ! ». Ils n’ont pas cherché à sortir d’une concurrence entre les États membres, essayant chacun de prendre le moins possible des migrants après avoir rejeté tous les autres. Quant au mot « accueil », il ne fait pas partie du vocabulaire des chefs de gouvernement.
Mai 5
Pour la réintégration de Yann Le Merrer, syndicaliste à La Poste révoqué pour son activité syndicale
Publié le mardi, 5 mai 2015 dans Libertés, Services Publics
Yann Le Merrer, secrétaire départemental adjoint de SUD Activités Postales 92, a été révoqué de la fonction pu
Mai 5
Pas de nouveau Rwanda au Burundi ! – Communiqué du MRAP
Publié le mardi, 5 mai 2015 dans Anti Racismes, International
Le MRAP exprime sa plus vive inquiétude sur la situation au Burundi, pays d’Afrique de dix millions d’habitant-e-s, qui risque de basculer dangereusement. Passant outre les avertissements que lui avaient adressés l’Eglise catholique de son pays, l’Union européenne, et les Etats-Unis, le président Pierre Nkurunzinza a déclaré qu’il entend briguer encore une fois le pouvoir.
La constitution et les accords internationaux d’Arusha, intervenus pour clore la guerre civile des années 1993 à 2005/06, interdisent au chef de l’Etat d’effectuer plus de deux mandats. Mais un porte-parole du pouvoir avait déclaré, en mars dernier, que les accords d’Arusha n’étaient « pas une bible, pas un évangile », faisant fi de l’accord négocié pour instaurer la paix après 300.000 morts.
Le président Pierre Nkurunziza adopte une interprétation particulière des dispositions qui limitent les mandats présidentiels : en 2005, il avait été élu par un parlement provisoire (mis en place au moment de la sortie de guerre civile), alors qu’en 2010, c’est le peuple qui avait été appelé aux urnes. Le président défend maintenant l’idée que le premier mandat ne compterait pas, et qu’il peut donc se représenter.
Mai 5
La Grèce, une chance pour l’Europe – Appel à signer
Publié le mardi, 5 mai 2015 dans Notre Economie et la leur

Mai 4
L’audit de la dette grecque, une idée qui a fini par percer, par Amélie Poinssot (Médiapart)
Publié le lundi, 4 mai 2015 dans Notre Economie et la leur
L’idée a mis du temps à faire son chemin au sein de Syriza. Elle a finalement été portée par la présidente du parlement, Zoi Konstantopoulou : pour négocier une restructuration de la dette grecque avec les créanciers, il faut d’abord déterminer dans quelles proportions elle est légale, légitime, et soutenable. Début avril, une « commission pour la vérité sur la dette grecque » a été mise sur pied ; elle commence ses travaux en ce début mai.
Athènes, de notre envoyée spéciale.- Quand il rencontre pour la première fois les responsables économiques de Syriza, en 2010, pour leur parler audit de la dette, l’accueil est plutôt froid. Yorgos Mitralias, militant depuis toujours, membre grec du CADTM (« Comité pour l’annulation de la dette du tiers-monde ») se trouve alors à Berlin, pour la préparation du forum social européen. Cet ancien journaliste économique en est convaincu : la totalité de la dette grecque n’est pas légitime, et elle est insoutenable à long terme. Yannis Dragasakis – aujourd’hui n° 2 du gouvernement – et Gabriel Sakellaridis – porte-parole de l’exécutif – l’écoutent poliment. Sa proposition ne sera pas retenue par le parti, qui siège alors à Athènes sur les bancs de l’opposition.
(suite…)
Mai 4
Michel COSTADAU : « opinions 6 » Justice (tribune libre)
Publié le lundi, 4 mai 2015 dans Point de vue
Il faut s’unir pour abolir injustice et pauvreté » chante Graeme Allwrigt dans « Le jour de clarté ».
La pauvreté est un état dans lequel l’homme mais aussi la nature jouent un rôle. L’injustice, au contraire, n’existe pas dans la nature et c’est une notion dont l’homme est le seul et unique acteur car c’est lui qui l’a inventée (dans le sens de découvrir). Nous allons donc parler de l’injustice c’est-à-dire plutôt de la justice. Pour être tout à fait clair, le récent procès du cafetier de Lavaur a fortement contribué à me faire aborder ce sujet. Nous y reviendrons donc. Dans ce texte on découvrira que l’injustice est devenue le fondement de nos démocraties, que la Justice est une institution qui ne fonctionne plus du tout correctement, et qu’il convient de considérer, voire d’adopter, de nouveaux comportements consistant à ignorer les lois, à se regrouper pour résister, tout en se débrouillant pour échapper à la Justice (ce qui est, déjà, une pratique assez répandue chez les dominants). Accessoirement on constatera que l’humanité ne fait aucun effort pour créer un monde plus juste.
Alors au travail. On va d’abord déminer un peu le terrain en éliminant quelques faux amis.
Mai 4
Changer la vie : RTT et égalité des sexes
Publié le lundi, 4 mai 2015 dans Féminisme, Non classé, TRAVAIL
Les 11 et 12 avril dernier s’est tenu, à Paris et à l’initiative d’Ensemble !, un séminaire sur la réduction du Temps de Travail (RTT). Les actes de ces deux journées seront publiés en juin prochain. Mais d’ores et déjà nous vous invitons à lire la contribution de notre camarade Aline. Nous partageons, depuis des années, avec Aline de nombreux combats. Celui-ci en est un, toujours partagé.
Sur le blog « Pour l’Alternative et l’Autogestion 44« : http://www.alternatifs44.com/
Les 11 et 12 avril dernier s’est tenu, à Paris et à l’initiative d’Ensemble !, un séminaire sur la réduction du Temps de Travail. Les actes de ces deux journées seront publiés en juin prochain. Mais d’ores et déjà nous vous invitons à lire la contribution de notre camarade Aline Chitelman.
» Mon entrée est celle d’une autre société dans une perspective sexuée
La réduction du temps de travail induit-elle à elle seule la réduction des inégalités femmes/hommes dans la société actuelle? Ou ne constitue- t’elle qu’un levier parmi d’autres ? Et dans ce cas, quelles pistes de solutions devons-nous envisager?
Retour sur la partie historique : les acquis successifs, la journée de 8h, la semaine de 40h puis de 35h, les congés payés, la retraite à 60 ans, aucun de ces acquis n’a remis en cause la division sexuée du travail, ni la prise en charge des enfants, des personnes handicapées et des personnes âgées par les femmes. Ils n’ont pas remis en cause les rôles sociaux. L’essentiel des tâches ménagères, l’essentiel du souci d’organisation de la vie familiale et du lien intergénérationnel repose sur elles.
Pourquoi en irait-il autrement avec une nouvelle phase de réduction du temps de travail ?
Mai 3
« Où finit la politique de l’absurde commence peut être l’homicide de masse » – Noyée, par Marie Cosnay
Publié le dimanche, 3 mai 2015 dans A Gauche. . . toute !, Libertés
C’est vrai je suis allée avec Caroline dans les camps de rétention non loin d’Athènes c’est vrai j’ai marché dans la ville et c’est vrai j’ai vécu ailleurs jusqu’au bout telle expérience ou écrit au bureau telle petite montagne de texte, je suis souvent restée au soleil dans un temps qui était celui de tout le monde et n’avait plus de contours, je suis restée devant la mer qui mangeait les hommes et les femmes qui se confiaient à elle ou bien, comme Caroline le dira à demi-mots, découragée, la mer qui les recevait pour qu’ils ne voient pas ne sachent jamais quelle honte allait leur infliger le continent d’Europe, après ou pendant qu’il s’inflige, le continent, à lui-même la pire des hontes, après ou pendant qu’il a érigé l’absurde en raison.
C’est vrai et les villes et les côtes et les livres ou tout ce que l’on a touché, entrepris : il arrive un moment où tu n’as ni touché ni entrepris, en tout cas c’est comme si tu n’avais jamais touché ni entrepris. Chaque fois prendre en mains le réel, il en surgit quelque chose, parfois quelque chose de furtif et tu te demandes invariablement : qu’est ce qui est venu, là ? Qu’est ce qui est venu ? Tu ne saurais pas dire ; pourtant quelque chose est venu et a fui tout de suite, il reste la mer qui noie, il reste l’épuisement partagé entre nous deux, toi de ce côté des grilles et moi de l’autre, derrière les mêmes grilles, il reste des feuillets-mémoire, les noms y sont effacés, il reste une petite quantité d’énergie, tu as hésité à te battre ou à ne pas te battre c’est à dire à parler ou à ne pas parler, au dernier moment tu as dépensé la petite quantité d’énergie pensant aux enfants et aux enfants des enfants et, en comparaison, à tout ce que tu as cru, toi, enfant, avant.
Mai 2
Non à la surveillance généralisée Rassemblement contre le projet de loi renseignement lundi 4 mai 2015 à 18h30 – Square Charles De Gaulle (Toulouse – M° Capitole) . A l’appel de l’Observatoire des Libertés et du Numérique
Publié le samedi, 2 mai 2015 dans Libertés