Fév 22
Alternatives et Autogestion : un mouvement à découvrir? Mieux connaitre? Faire connaitre ? Rejoindre ?
Publié le mercredi, 22 février 2017 dans Alternatives et Autogestion
Nos axes politiques
Alternatives & Autogestion rassemble des femmes et des hommes qui se retrouvent autour de quatre piliers :
Noir pour l’autogestion, les expérimentations, les pratiques alternatives.
Rouge pour la justice sociale, le bien commun, l’égalité et les solidarités.
Vert pour l’écologie radicale, l’objection de croissance et l’antiproductivisme.
Violet pour le féminisme, l’anti-sexisme et les antiracismes.
Ils constituent les bases d’un projet anticapitaliste en France et en Europe.
Projet de transformations sociales et écologiques en profondeur, qui ne peut exister et se développer sans une démocratie active autogestionnaire à tous les niveaux de la société et au plus près des citoyens.
Pour nous joindre :
www.alternatives-et-autogestion.org
contact@alternatives-et-autogestion.org
Nous contacter dans le Tarn et proche région :
http://alternatifs81.fr/
81@alternatives-et-autogestion.org
Pour en savoir plus sur nos orientations, lire notre carte de visite : http://alternatives-et-autogestion.org/blog/notre-carte-de-visite/
Fév 10
Nous rêvons d’un mouvement politique différent. . .(1) flyer recto
Publié le vendredi, 10 février 2017 dans Alternatives et Autogestion
Fév 10
Nous rêvons d’un mouvement politique différent ! (2) (flyer verso)
Publié le vendredi, 10 février 2017 dans Alternatives et Autogestion
Jan 28
NOIR, ROUGE, VERT, VIOLET. . .
Publié le samedi, 28 janvier 2017 dans Non classé
http://alternatives-et-autogestion.org/blog/2017/01/29/les-unes-de-nrvv/
Pour nos luttes,
Pour parler des Alternatives que nous expérimentons. . .
Pour préparer les conditions d’une société autogestionnaire. . .
Jan 15
Entretien avec Charles PIAGET « . . .à propos du travail »
Publié le dimanche, 15 janvier 2017 dans A Gauche. . . toute !, TRAVAIL
Au printemps 2015, en pleine lutte contre la loi-travail, nous avons posé à Charles PIAGET, figure emblématique de la lutte des LIP en 1973, quelques questions à propos du travail. . . Ce qu’il nous a dit entre en résonance avec la problématique mise en avant dans la lutte
Quelle a été ta première approche du travail ?
Charles PIAGET : Lorsque je suis sorti de l’école (trois ans d’enseignement en mécanique), j’avais le sentiment d’être formé théoriquement mais pas pratiquement. Je me rendais compte à quel point nous étions déficients, par exemple par rapport aux machines..
Je ne connaissais pas le monde de l’entreprise. Et l’entreprise, on ne la visitait pas. Quelqu’un vous amenait à votre poste et vous n’aviez pas le droit d’en bouger, d’aller voir à côté comment ça se passait. . .Ce pouvait causer votre licenciement. Tout était cloisonné. C’est dans ce contexte que j’ai découvert mon métier de mécanicien-outilleur : fabriquer l’outillage nécessaire à la fabrication des montres.
Nous étions une dizaine de jeunes, sortant de lycées professionnels, fraichement embauchés et là, première surprise, nous nous sommes rendu compte que les anciens refusaient de nous montrer quoi que ce soit, de nous donner le moindre conseil. La concurrence. . . Ils nous considéraient comme de « futurs concurrents » qui risquaient de « leur piquer leur place ». Ils avaient de bons salaires. Au sortir de la guerre, il y avait besoin de professionnels qualifiés. .
Jan 10
ALERTE : URGENCE MARINALEDA par Jean ORTIZ
Publié le mardi, 10 janvier 2017 dans Autogestion, Construire des alternatives
Marinaleda, village andalou en autogestion, est quasiment la seule expérience de ce type en Europe. Et ça marche !
Il aura fallu plus de 10 ans d’occupation de terres, de répression, de violences du pouvoir, de privations, pour que les « sans-terre » de Marinaleda arrachent 1 200 hectares au duc de l’Infantado, ami du roi père, et grand propriétaire dont les domaines s’étendent à l’infini.
Depuis, Marinaleda a créé un mode de fonctionnement non capitaliste : égalité des salaires, auto-construction (15€ par mois à la charge des familles), services à la population gratuits, pas de chômage, décisions prises en assemblées générales de la population (40 à 50 par an).
La communauté s’est dotée d’une usine coopérative : fabrication d’huile
d’olive. L’expérience peut devenir contagieuse… Son maire, J. M. Gordillo, réélu depuis 30 ans, a été victime d’agressions, de tentatives d’assassinat. L’existence même de Marinaleda insupporte la droite et ici le Parti socialiste Espagnol (PSOE) qui dirige le gouvernement autonome andalou. La présidente de la Junta, Susana Díaz vise le leadership national du parti. Le PSOE souhaite en finir avec cet havre de « socialisme ».
La Junta a mis en demeure la communauté d’acheter les terres, qui avaient été conquises de haute lutte contre le duc. Pour le maire et les habitants de Marinaleda, pas question d’acheter la terre. Ils la travaillent en usufruit. En partagent les fruits. Et puis la terre n’est pas un bien marchand, m’a dit, il y a quelques minutes le charismatique maire. En fait, le gouvernement socialiste andalou, en attaquant Marinaleda, veut renflouer ses caisses, et surtout liquider cette « utopie concrète ».
Tous solidaires et vigilants !
Nous sommes tous Marinaleda.
Signez la pétition qui circule. Elle est incomplète, mais a le mérite d’alerter.
http://www.mesopinions.com/petition/politique/privatisation-marinaleda/27234
Jean Ortiz
Publié avec l’autorisation de l’auteur.
Déc 25
Autogestion, mon amour !
Publié le dimanche, 25 décembre 2016 dans Autogestion
Texte adopté par une AG sur le Larzac, en 2007…
1 – l’Autogestion désigne la gestion directe d’un groupe humain par les membres de ce groupe. C’est la forme élémentaire de la démocratie.
2 – les décisions sont prises par l’Assemblée Générale, composée de tous les membres du groupe. C’est le Conseil de base ou le Comité Local.
3 – l’Assemblée Générale nomme et révoque des délégués pour des taches précises.
4 – les délégués des conseils locaux se constituent en un conseil concernant un groupe plus vaste : conseil départemental, régional, national, international (…intergalactique dans le cas du Chiapas).
5 – l’ensemble constitue la Pyramide des Conseils où tous les niveaux obéissent aux mêmes principes : assemblée générale fréquente et souveraine, démocratie directe et délégation avec mandat et compte-rendu impératifs.
Cette forme d’organisation remonte à la plus haute antiquité. Elle a été petit
à petit remplacée par des formes politiques autoritaires : aristocratie, monarchie, ploutocratie, centralisme démocratique, dictatures militaires (généralisées en Afrique). Elle ne survit que dans des petits groupes autonomes (anarchistes, communautés religieuses, Désirs d’avenir… ).
La révolution industrielle du dix-neuvième siècle a encouragé le développement du suffrage universel (sans les femmes) et de la démocratie bourgeoise représentative – les délégués (députés, sénateurs) sont élus pour une longue durée (cinq ans, neuf ans et parfois même à vie) sans mandat impératif, sans possibilité de révocation, sans obligation de rendre compte, avec des avantages matériels considérables.
On en connait les conséquences : corruption, délinquance, enrichissement, impunité… et développement de l’abstention par écœurement (50% aux Etats-Unis, 40% aux élections européennes).
Déc 18
AG Constituante Ecopla Olivier LEBERQUIER
Publié le dimanche, 18 décembre 2016 dans Autogestion
Déc 4
Il ne s’agit pas. . . .
Publié le dimanche, 4 décembre 2016 dans Construire des alternatives, Non classé
Il ne s’agit pas de donner la priorité à une participation aux scrutins électoraux à dates fixes, mais bien plus de vivre et coordonner sur le terrain les expériences nouvelles mises en œuvre chaque jour.
Il ne s’agit pas d’élire un ou des chefs pour exercer un hypothétique pouvoir politique, mais au contraire de regrouper les citoyen-ne-s concernées par une question qui les touche de près et de trouver en commun les façons d’y remédier.
Il ne s’agit pas d’énoncer de grandes théories ou de belles
promesses, mais d’agir concrètement sur le terrain des luttes et sur celui de la construction d’une société différente, avec les associations, les syndicats et les forces sociales qui ont déjà les mains dans le cambouis.
Nov 20
Si nous parlions autogestion ?
Publié le dimanche, 20 novembre 2016 dans Autogestion