Flux RSS
Mai 13

Notre Dame des Landes 11 et 12 juillet 2015 : chauffe la lutte, pas le climat !

Publié le mercredi, 13 mai 2015 dans Les Alters dans les luttes

Une nouvelle fois, la Coordination des Opposants s’adresse à toute la population de la région, comme à tous les militants, toutes les organisations locales, nationales… et au-delà, engagés avec elle dans la lutte contre le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Elle les invite à partager ce grand moment de démonstration de vigueur, de détermination et de convivialité qu’est notre rassemblement estival.

Un de plus ?


Non, car si nous n’avons pas encore réussi à arracher l’abandon du projet, abandon qui serait attesté par l’abrogation de la DUP ou le début du réaménagement de Nantes-Atlantique, la période actuelle, marquée par l’attente des rendus des recours, n’a rien de passive, et nous n’avons rien lâché sur le fond. Nous ne sommes en rien dans la répétition rituelle d’une gentille kermesse estivale, mais dans la volonté de renforcer encore et encore notre solidarité et le rapport de force pour arracher cet abandon. Chauffe la lutte !

Un de trop ?

Oui, un de trop, car le projet aurait dû être abandonné depuis longtemps, si l’on s’en tient aux magnifiques discours selon lesquels la France (et ses institutions, aux différents niveaux…) serait responsable et exemplaire dans la lutte contre le réchauffement climatique. Ses politiques sont en contradiction avec sa prétention à être motrice de l’accord qui doit sortir de la COP211  début décembre à Paris. Il est plus que temps que les actes se conforment enfin aux discours ! Nous l’exigerons ensemble, et notre rassemblement sera l’un des jalons importants sur le chemin de la COP21 : il n’y a pas de planète B ! Freinons le réchauffement climatique !

(suite…)

Mai 10

Grèce : l’heure de la rupture, par Stathis Kouvelakis

Publié le dimanche, 10 mai 2015 dans Gauche de combat

Nous publions ici un article de Stathis Kouvelakis, paru le 5 mai sur le site de la revue américaine « Jacobin », dans lequel il met en lumière les difficultés nées de l’accord du 20 février et la nécessité de trouver les voies de la mobilisation.

unknownLa peur du Grexit ne doit plus nous paralyser. La décision du gouvernement de Syriza de transférer la totalité des réserves disponibles du secteur public à la Banque de Grèce marque un tournant politique. Ce mouvement à haut risque démontre le plus clairement possible la nature de la situation telle qu’elle a évolué en deux mois et demi, depuis l’accord du 20 février.  L’argument qui avait été avancé en faveur de cet accord était qu’il permettait « de gagner du temps », malgré son prix élevé, en vue de préparer le terrain pour les négociations clés de l’été. On nous affirmait que, pour une période de quatre mois, la Banque Centrale Européenne allait mettre un terme à la torture qu’elle imposait à l’économie grecque depuis le 5 février, quand elle avait décidé de mettre fin au principal mécanisme d’approvisionnement en liquidités des banques grecques.  Comme on le reconnaît généralement aujourd’hui, le gouvernement grec avait été contraint de signer cet accord inéquitable sous la pression d’un retrait accéléré des dépôts des banques et la menace de leur effondrement.  Et maintenant, avec l’épuisement des fonds publics, désormais insuffisants pour assurer à la fois le service de la dette et les obligations incompressibles de l’Etat, il est évident que le seul temps gagné a été à l’avantage des institutions européennes et que la partie grecque est exposée à l’intensification du chantage tant ses positions se détériorent.  Le climat belliqueux, sans précédent, de la réunion de l’Eurogroupe de Riga, au cours de laquelle le Ministre grec des Finances, Yanis Varoufakis, a été cloué au pilori par ses homologues ( y compris ceux de pays pesant d’un aussi faible poids que la Slovaquie et la Slovénie) montre suffisamment clairement de combien d’humiliations le gouvernement grec a eu à souffrir au cours des deux derniers mois. 

(suite…)

Mai 10

Réforme du collège : il y aura toujours une alternative à la résignation et aux inégalités ! Publié dans Questions de classe(s)

Publié le dimanche, 10 mai 2015 dans Point de vue

Nous reproduisons ici le texte de la tribune publiée d&ans l’Humanité du lundi 4 mai 2015 signée par Laurence De Cock du collectif Aggiornamento Histoire géographie et Grégory Chambat du collectif Questions de classes(s).  http://www.questionsdeclasses.org/


engrenage« Civilisation » ou « barbarie », telle est, selon Marianne, l’alternative dans laquelle nous enferme la réforme du collège. Une certaine gauche – ralliée au libéralisme et au tout sécuritaire – en est ainsi réduite à relayer les thèses éducatives les plus conservatrices. Régis Debray et la « pédagogie-Nutella », Bruno-Roger Petit qui en appelle à Voltaire contre Dieudonné, Brighelli éructant contre « les idiots utiles des barbares », la question scolaire est réduite aux ricanements méprisants sur le collège « Jamel Debbouzze »…
Au nom d’un catastrophisme dans l’air du temps, on rigole bien dans les rédactions, les studios et sans doute les dîners mondains. Trop drôle ce jargon auquel on ne comprend rien ; trop drôle le naufrage d’une jeune ministre femme et (donc ?) pas à la hauteur ; trop drôles ces  « pédago-bisounours » qui veulent tuer les savoirs.
Que toutes ces postures sont loin, très loin, de notre quotidien en classe. La réforme mérite d’être débattue, avec rigueur. Oui, l’école française est injuste, inégalitaire, exceptée pour quelques uns, toujours les mêmes. Et ce qu’elle réussit implacablement, sous l’œil vigilant de ses chiens de garde, c’est à se reproduire elle-même pour mieux reproduire la société telle qu’elle est. Ne laissons pas le monopole de la critique scolaire aux seules mains des conservateurs.

(suite…)

Mai 6

Communiqué du Secrétariat politique de SYRIZA : « Non aux chantages – Le mandant du peuple grec est une valeur non négociable »

Publié le mercredi, 6 mai 2015 dans International

syrizaLe Secrétariat politique de SYRIZA s’est réuni aujourd’hui et les participants ont, à l’unanimité, souligné que «les lignes rouges du gouvernement sont aussi les lignes rouges du peuple grec. Elles sont indispensables pour sortir de la crise en termes de justice sociale et de développement».

Dans la réunion le Secrétariat politique de SYRIZA est parvenu unanimement aux conclusions suivantes:

1. Le gouvernement, fidèle au mandat populaire du 25 janvier d’abolir la politique mémorandaire et austéritaire, défend les intérêts du pays, la souveraineté populaire et la démocratie.

Il défend le droit inaliénable du peuple grec de décider de son propre destin.

2. Depuis l’accord du 20 février, les prêteurs, soutenus par certains médias nationaux et internationaux ont essayé de désintégrer le difficile compromis obtenu et de faire chanter le nouveau gouvernement afin de mettre en œuvre ceux pour lesquels le gouvernement Samaras a été rejeté par les électeurs.

(suite…)

Mai 6

Cercle de Silence : samedi 9 mai à 10h30 sur le marché de Mazamet, quai de l’Arnette

Publié le mercredi, 6 mai 2015 dans Libertés

24 avril 2015 | Morts en Méditerranée : le déshonneur du Conseil européen

Cercle SilenceEn ce mauvais jour du 23 avril 2015, le Conseil européen qui devait enfin « agir » sur une situation « dramatique » en Méditerranée, s’est contenté de tenter de mettre l’Union européenne et ses États membres à l’abri des migrants en renforçant la protection de ses frontières.

À ces milliers d’êtres humains, femmes, hommes et enfants qui risquent la mort, et souvent la trouvent, en tentant de rejoindre des lieux pour se reconstruire et vivre, les chefs de gouvernement européens, réunis à grand bruit, n’ont eu qu’un seul message à leur envoyer : « Sécurité ! ». Ils n’ont pas cherché à sortir d’une concurrence entre les États membres, essayant chacun de prendre le moins possible des migrants après avoir rejeté tous les autres. Quant au mot « accueil », il ne fait pas partie du vocabulaire des chefs de gouvernement.

(suite…)

Mai 5

Pour la réintégration de Yann Le Merrer, syndicaliste à La Poste révoqué pour son activité syndicale

Publié le mardi, 5 mai 2015 dans Libertés, Services Publics

Yann Le Merrer, secrétaire départemental adjoint de SUD Activités Postales 92, a été révoqué de la fonction publique par la direction de La Poste le 9 janvier dernier. Cette sanction extrêmement lourde – l’équivalent du licenciement pour un fonctionnaire – est une première pour un militant syndical depuis 1951. 

La Poste reproche à Yann d’avoir fait des prises de parole et animé des Assemblées Générales pendant le mouvement de grève qui a touché les bureaux de Poste des Hauts-de-Seine entre janvier et juillet 2014. C’est uniquement l’activité syndicale qui vient d’être sanctionnée, visite de centres postaux et rencontres de collègues postiers. 

Le jour-même où La Poste organisait une minute de silence dans tous les bureaux du territoire en hommage aux victimes du massacre à Charlie Hebdo et en défense de la liberté d’expression, elle montrait que pour elle, cette « liberté d’expression » devait s’arrêter à la poste de l’entreprise. 

Elle veut étouffer toute expression propre des postiers qui combat la politique de la direction : des suppressions d’emplois par dizaines de milliers et des plans de réorganisation qui se font sur le dos des salarié-e-s de la Poste, aux dépens des usagers. 

(suite…)

Mai 5

La Grèce, une chance pour l’Europe – Appel à signer

Publié le mardi, 5 mai 2015 dans Notre Economie et la leur

 dettesnon-300x241Le 25 janvier 2015, le peuple grec a pris son destin en main. Il a décidé d’en finir avec les politiques d’austérité qui l’ont humilié et plongé dans la misère. Dans les pays victimes de la Troïka et dans bien d’autres pays européens, la victoire de Syriza a été perçue comme un espoir d’en finir avec ces politiques profitables aux puissances financières, désastreuses pour le monde du travail et la société dans son ensemble.Mais les institutions et les dirigeants européens refusent que le nouveau gouvernement applique ses engagements électoraux, comme le rétablissement du salaire minimum et des conventions collectives. Ils menacent d’interrompre le refinancement de la dette grecque, ce qui impliquerait le défaut de la Grèce et sa possible expulsion de l’euro. La Banque centrale européenne, outrepassant son mandat, a déjà coupé sa principale ligne de financement aux banques grecques. À l’évidence, il s’agit de faire un exemple pour montrer qu’il n’y a pas d’alternative possible.Les grands médias ont relayé un discours de discorde entre peuples européens : les Grecs irresponsables voudraient continuer leurs excès et les faire payer aux contribuables des autres pays.  (suite…)
Mai 3

SIVENS ET LE « SYNDROME AZF » (Le projet de démolition de la Métairie Neuve à Sivens). Publié le 27 avril 2015, par Bernard VIGUIE sur Mediapart (blog)

Publié le dimanche, 3 mai 2015 dans Libertés, Point de vue

ob_ada28e_symbole« La tour d’AZF, mémoire douloureuse, permanente et pathétique du drame est en cours de démolition » : Voici une phrase exceptionnelle et historique de… Philippe Douste-Blazy.

Exceptionnelle, quand vous saurez que le maire de Toulouse devait la prononcer dans un discours… qu’il n’a pas pu faire le 21 septembre 2003, lors de la commémoration du deuxième anniversaire de la catastrophe AZF à Toulouse. En effet, le préfet de la Haute-Garonne avait jugé utile de dépêcher ce jour là sur les lieux une compagnie de CRS, ce qui n’avait pas plu à certaines victimes de l’explosion, d’où un accueil très mitigé fait au maire qui déposa une gerbe de fleurs en deux minutes et partit sans demander son reste, sous les huées, la phrase introductive rejoignant le lot des nombreuses phrases historiques qui n’ont jamais été prononcées (ce qui n’est pas le cas pour la phrase célèbre de Thierry Carcenac commentant la mort de Rémi Fraisse que je ne rappelle pas ici, non par courtoisie pour le président du Conseil départemental du Tarn, mais parce qu’elle nous est restée en travers).

Le maire de Toulouse dira ensuite qu’il n’était pour rien dans le déploiement des CRS, et le préfet dira ensuite pour se justifier… qu’il n’y avait en fait qu’une demi-compagnie. Mais ce qui compte, c’est l’esprit : il y avait moins de CRS quand la FNSEA a répandu des tonnes de fumier et de lisier à Toulouse le 5 novembre 2014, mais ça s’est fait aussi dans l’esprit… de la « république Vallso-Hollandaise » cette fois.

Tout ceci pour vous présenter … le syndrome AZF :

(suite…)

Mai 2

Non à la surveillance généralisée Rassemblement contre le projet de loi renseignement lundi 4 mai 2015 à 18h30 – Square Charles De Gaulle (Toulouse – M° Capitole) . A l’appel de l’Observatoire des Libertés et du Numérique

Publié le samedi, 2 mai 2015 dans Libertés

Alternatives et Autogestion 81 s’associe à cet appel

04-02-2011-1-Small--283x300Le 5 mai, les députés sont appelés à voter le projet de loi renseignement. Les débats ont eu lieu du 13 au 16 avril dans le cadre de la procédure d’urgence. À l’issue de cet examen, le texte soumis au vote consacre un dispositif liberticide, qui expose tous les citoyens à la surveillance des services de renseignement, quasiment sans contrôle, et met en danger toutes les mobilisations sociales et politiques.

 – légalisation massive des pratiques illégales des services de renseignement, permettant une surveillance large et très intrusive pour la vie privée des citoyens

– extension du champ d’action du renseignement intérieur et extérieur, y compris dans des objectifs sans aucun lien avec le terrorisme

– collecte généralisée des données sur Internet, traitées par des algorithmes

– surveillance sans aucun contrôle des communications qui passent par l’étranger, alors que de très nombreux serveurs utilisés par des Français sont installés à l’étranger

– conservation très longue des données collectées

– contrôle des services de renseignement aux seules mains du pouvoir politique (Premier ministre), avec avis consultatif d’une commission

(suite…)

Mai 1

Devoir de vacances n° 22 : André GORZ : L’idéologie sociale de la bagnole, 1973

Publié le vendredi, 1 mai 2015 dans Ecologie

Un texte fondamental à (re)découvrir . . .

A lire jusqu’au  dernier paragraphe !

arton112-150x150Le vice profond des bagnoles, c’est qu’elles sont comme les châteaux ou les villas sur la Côte : des biens de luxe inventés pour le plaisir exclusif d’une minorité de très riches et que rien, dans leur conception et leur nature, ne destinait au peuple. A la différence de l’aspirateur, de l’appareil de T.S.F. ou de la bicyclette, qui gardent toute leur valeur d’usage quand tout le monde en dispose, la bagnole, comme la villa sur la côte, n’a d’intérêt et d’avantages que dans la mesure où la masse n’en dispose pas. C’est que, par sa conception comme par sa destination originelle, la bagnole est un bien de luxe. Et le luxe, par essence, cela ne se démocratise pas : si tout le monde accède au luxe, plus personne n’en tire d’avantages ; au contraire : tout le monde roule, frustre et dépossède les autres et est roulé, frustré et dépossédé par eux.

La chose est assez communément admise, s’agissant des villas sur la côte. Aucun démagogue n’a encore osé prétendre que démocratiser le droit aux vacances, c’était appliquer le principe : Une villa avec plage privée pour chaque famille française. Chacun comprend que si chacune des treize ou quatorze millions de familles devait disposer ne serait-ce que 10m de côte, il faudrait 140 000 km de plages pour que tout le monde soit servi ! En attribuer à chacun sa portion, c’est découper les plages en bandes si petites – ou serrer les villas si près les unes contre les autres – que leur valeur d’usage en devient nulle et que disparaît leur avantage par rapport à un complexe hôtelier. Bref, la démocratisation de l’accès aux plages n’admet qu’une seule solution : la solution collectiviste. Et cette solution passe obligatoirement par la guerre au luxe que constituent les plages privées, privilèges qu’une petite minorité s’arroge aux dépens de tous.

(suite…)