Ecotaxe : nouvelle capitulation face aux puissants !
Mardi 29 octobre 2013
FRALIB : un souffle autogestionnaire. Communiqué 25 septembre 2013
Les Alternatifs saluent la nouvelle phase de la lutte des Fralib: la réalisation d’une production militante, par les salarié-es eux mêmes. Cette première production de sachets de tilleuls marque une rupture avec les pratiques du groupe Unilever : le retour à des produits naturels et locaux.
En voulant fermer l’usine de Gémenos (13), Unilever doit faire face à ses responsabilités sociales. Alors que trois plans de « sauvegarde » de l’emploi ont été retoqués en justice, Unilever a décidé unilatéralement de ne plus payer les salaires depuis le mois d’avril. L’importance de la solidarité, déjà forte dans les Bouches du Rhône et en PACA, sera cruciale face à Unilever et à un gouvernement indifférent au (suite…)
DIMANCHE 22 SEPTEMBRE GRAND BEAU TEMPS, VENEZ EN FAMILLE A LA FETE DES AMAP DU TARN A LAVAUR
Au programme, n’oubliez pas :
LE MATIN
« Redécouvrons le Fait maison »
des ateliers pour petits et grands où vous repartirez avec votre propre cahier de recette
– Atelier de fabrication de son propre masque capillaire aux huiles essentielles
– Atelier de fabrication d’une pate à tarte sans beurre et de sirop de menthe
– Atelier de fabrication d’une spatule en bois
– Atelier de cuisine de saison
– Atelier de peinture murale
– Atelier de semis de salade et de fleurs
– Atelier de Recycl’art
LE MIDI
Apéro la Paysanne offert par le Réseau des AMAP avec le groupe toulousain « Jaszul »
Puis Auberge Espagnole tirée du panier et Concours de recette
L’APRES-MIDI (suite…)
Alternatiba 2013 – Le village des Alternatives : BAYONNE, dimanche 6 octobre 2013
Un évènement qui portera loin :
De très nombreuses personnalités ont déjà confirmé leur présence à Alternatiba. Des dizaines d’asssociations et structures du Pays Basque et d’ailleurs, porteuses d’alternatives concrètes, prendront part à cette journée ou participent déjà l’organisation d’Alternatiba.
Mais en outre, un certain nombre de réseaux et d’organisation françaises ont décidé d’appeler à se (suite…)
Retraites : l’alternative cachée
A quelques jours du 10 septembre,première date de mobilisation interprofessionnelle retenue par l’intersyndicale CGT, FO, FSU et Solidaires pour s’opposer au projet de loi Ayrault sur les retraites, nous reproduisons ci-dessous le texte du collectif national de défense des retraites (initié par ATTAC et la Fondation Copernic et auquel participent les Alternatifs)
Les mesures annoncées par le gouvernement vont essentiellement peser sur les salariés et les retraités. Alors que la loi Fillon de 2003 prévoyait que l’allongement de la durée de cotisation s’arrêterait en 2020, le gouvernement veut le poursuivre jusqu’en 2035. La durée de cotisation pour avoir une retraite à taux plein passerait ainsi de 41,75 ans en 2020 à 43 ans en 2035.
Cet allongement se traduira soit par le fait de travailler plus longtemps, et donc de reporter l’âge effectif de départ (suite…)
Fralib : le chemin d’une alternative populaire
Joël Martine, Marseille
Article d’information et d’analyse écrit pour l’Université d’Eté d’ATTAC-France (Nîmes, 26-29 juillet 2013)
Fralib, à Gémenos à côté de Marseille, c’est l’usine de fabrication des sachets de thé Lipton de la marque Eléphant pour le marché français, ainsi que de tisanes de la même marque.
La maison-mère, la multinationale Unilever, a annoncé en septembre 2010 son intention de fermer le site. La production a été arrêtée en juillet 2011, et transférée aux usines de Bruxelles et Katowice (en Pologne, où les salaires sont plus bas). Depuis, les salariés, avec leurs syndicats CGT et CGC, se battent pour leur emploi, enchaînant actions spectaculaires, appel au boycott de Lipton, et guérilla judiciaire : trois PSE (Plan de « Sauvegarde » de l’Emploi) présentés par Unilever ont été retoqués par les tribunaux. Les Fralib ont tiré le bilan de (suite…)
Sortir de l’euro ? Sortir de l’Europe ? Raoul-Marc JENNAR – Tribune libre
Comme promis à un lecteur de mon blog, je reviens sur le sujet de l’euro. J’ai lu attentivement les arguments des uns et des autres, en particulier ceux de mes amis Frédéric Lordon et Pierre Kalfa, en opposition sur le sujet. J’ai, à Grenoble, lors des ateliers qui lui étaient consacrés par le Parti de Gauche puis par le Front de Gauche, écouté attentivement les échanges à ce propos. Je ne suis pas un économiste et, dans une matière d’une telle complexité où, de surcroît, on a pu observer à de multiples reprises que l’économie est loin d’être une science exacte, mais plutôt une discipline faite de spéculations (sans mauvais jeu de mots), je m’efforce de retenir ce que la raison ne peut contester.
J’observe que le statut (indépendance totale à l’égard des instances issues du suffrage universel) et les missions (lutter contre l’inflation sans se préoccuper du développement économique et de la justice sociale) de la BCE sont insupportables et que le moins qu’on puisse envisager est de les modifier radicalement. J’observe également que le passage à l’euro s’est opéré dans des conditions scandaleuses de laisser faire, laisser aller. Tous les abus ont été autorisés au mépris du coût de la vie des plus faibles. J’observe enfin qu’il y a une dynamique de démantèlement de tous les encadrements de la finance qui furent mis en place après la grande crise des années 30 et à la Libération et qu’on n’a jamais été aussi loin dans la dérégulation des activités financières. Voilà déjà trois pistes sur lesquelles on pourrait avancer pour proposer des alternatives. (suite…)
Roxane Mitralias (SYRIZA) – dette de la Grèce – UE 2013 des Alternatifs
https://vimeo.com/73316584
Un manifeste : Que faire de la dette et de l’euro ?
La crise
L’Europe s’enfonce dans la crise et la régression sociale sous le poids de l’austérité, de la récession et de la stratégie de « réformes structurelles ». Cette pression est étroitement coordonnée au niveau européen, sous la direction du gouvernement allemand, de la Banque centrale européenne et de la Commission européenne. Il y a un large consensus pour dire que ces politiques sont absurdes et même qu’elles sont menées par des « analphabètes »: l’austérité budgétaire ne réduit pas la charge de la dette, elle engendre une spirale récessive, toujours plus de chômage, et sème la désespoir parmi les peuples européens.
Ces politiques sont pourtant rationnelles du point de vue de la bourgeoisie. Elles sont un moyen brutal – une thérapie de choc – de restaurer les profits, de garantir les revenus financiers, et de mettre en œuvre les (suite…)
Devoir de vacances n° 16 : « L’idée de métamorphose dit qu’au fond tout doit changer. » Entretien avec Edgard MORIN, publié dans L’HUMANITE
« L’idée de métamorphose dit qu’au fond tout doit changer. »
http://www.humanite.fr/node/546175
Si le monde tel qu’il va produit des désastres, Edgar Morin invite à croire que « l’improbable bénéfique » peut arriver. Pour le sociologue, le changement se produira à l’échelle planétaire.
Edgar Morin est un penseur globe-trotteur, fin connaisseur de l’Amérique latine, régulièrement invité à tenir conférence aux quatre coins de la planète, le monde qu’il parcourt imprègne sa pensée. Sociologue, philosophe, anthropologue, il aime croiser les regards, confronter les savoirs, interroger les disciplines.
Né en 1921, Edgar Morin entre en résistance à vingt ans, rejoint le PCF en 1941 avant d’en être exclu pour avoir pris ses distances avec le stalinisme. En 1950, il entre au CNRS et sera nommé directeur de recherche en 1970. Ce penseur inclassable est aussi un homme engagé, militant. Très tôt, Edgar Morin invite à « croiser les connaissances ». C’est sa marque de fabrique, qui l’a amené à développer le concept de « pensée complexe », entendu comme « ce qui est tissé ensemble », initié dans le livre Science avec conscience, en 1982. Au sein des six volumes de la Méthode (1977-2004), aux titres évocateurs de la Vie de la vie, la Connaissance de la connaissance ou encore l’Humanité de l’humanité, il explicite les défis de la complexité.
Observateur des dérèglements du monde, Edgar Morin produit une réflexion dont le fil d’Ariane cherche un chemin vers l’avenir. « Allons-nous vers des catastrophes en chaîne ? C’est ce qui paraît probable si nous ne parvenons pas à changer de voie », questionne-t-il dans la Voie, écrit en 2011.
Vous venez de signer, avec des dizaines d’autres intellectuels, le Manifeste des convivialistes, qui se propose de tenter de définir la philosophie commune de mouvements aussi divers que l’altermondialisme, les Indignados espagnols, le slow food ou encore l’économie sociale et solidaire. Pensez-vous que ces initiatives dessinent des futurs ?