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Mar 1

résultats des élections départementales (4)

Publié le dimanche, 1 mars 2015 dans Elections

circulaire-agoutLes Alternatifs 81-12 ont participé aux listes suivantes :

Mazamet 2 – Vallée du Thoré avec Pascale Charmeil (liste « Pour un Tarn vraiment à gauche ») : 6,4 %

Plaine de l’Agout avec Françoise Cherbourg (titulaire) sur une liste « A.C.T.E.S. » (voir nos informations précédentes) : 10,9 %

Ils ont également soutenu :

Le Pastel liste soutenue par PCF, Front de Gauche, EELV et Alternatifs : 15,3 %

Gaillac liste « A.C.T.E.S. » : 12,5 %

Les Portes du Tarn (Saint Sulpice) liste « A.C.T.E.S. » : 13,3 %

Vignobles et Bastides (Lisle – Rabastens) liste « A.C.T.E.S. » : 11,96 %

Castres canton 1   liste « A.C.T.E.S. » : 9,9 %

– Castres canton 3 liste « A.C.T.E.S. » : 7 %

Fév 28

L’appel de Manille est sans ambition et régressif ! Analyse Par Maxime Combes

Publié le samedi, 28 février 2015 dans Ecologie

648x415_montage-marion-cotillard-francois-hollande-manille-26-fevrier-2015Beaucoup ont parlé de l’appel de Manille lu par Marion Cotillard lors du voyage présidentiel de François Hollande aux Philippines. Peu l’ont analysé avec précision, sauf à dire qu’il ne contenait rien de spectaculaire. Ce n’est pas vrai. Il est spectaculairement sans ambition et régressif. Analyse.

Lu avec difficulté par Marion Cotillard, l’appel de Manille a finalement été peu commenté sur son contenu. Il est pourtant exemplaire. Exemplaire d’une machinerie diplomatique française qui tourne à vide et qui ne semble avoir aucune vision globale de ce qu’implique une lutte déterminée contre les causes des dérèglements climatiques.

Une ambition édulcorée

En septembre 2013, lors de la réception des travaux du GIEC, Laurent Fabius avait fixé le cap. En 2015, à Paris, il s’agissait d’aboutir à « un accord applicable à tous, juridiquement contraignant et ambitieux, c’est-à-dire permettant de respecter la limite des 2 °C ». Dans l’appel de Manille, il n’y a plus aucune référence à l’objectif des 2°C. Les négociateurs français n’ont-ils pas déjà averti que l’accord (éventuel) de Paris ne serait pas « en capacité d’être dans un scénario de limitation du réchauffement à 2 °C » ? Jugé inatteignable, cet objectif chiffré que la communauté internationale s’est elle-même fixée, est donc tout simplement passé sous silence.

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Fév 28

L’autre appel de Manille, par Maxime Combes (ATTAC) et Nicolas Haeringer (350.org)

Publié le samedi, 28 février 2015 dans Ecologie

Maxime Combes (Attac) et Nicolas Haeringer (chargé de campagne pour 350.org) ont rédigé cette version de l’Appel de Manille, que Marion Cotillard, qui fait partie du voyage présidentiel aux Philippines jeudi 26 et 27 février, aurait pu lire… 

Mesdames, messieurs, 

C’est un immense honneur, pour moi, Marion Cotillard, de partager avec vous cet appel de Manille. À quelques mois de la conférence de Paris sur les changements climatiques, il a vocation à marquer l’engagement de l’ensemble des chefs d’États et de gouvernement. Un engagement résolu et indispensable pour des mesures courageuses afin d’inventer un futur vivable. Cet engagement doit notamment être le vôtre, Monsieur le Président Hollande. Vous avez là, en tant qu’hôte de la conférence des Nations Unies de Paris, une occasion unique de jouer un rôle historique. 

Si j’étais à votre place, si un réalisateur décidait de me mettre au générique de la Conférence de Paris à votre place, voici le discours que je tiendrais. 

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Fév 27

Confluences 81 c’est quoi ?

Publié le vendredi, 27 février 2015 dans Confluences 81

http://confluences81.fr/

Confluences 81 : évolution et circonstances !

logoConfluences81Confluences 81 est un petit « journal d’expression libre partagé par Les Alternatifs du Tarn » (c’est le sous-titre !). Il a commencé en mai 2014 sa 19ème année de parution ininterrompue !

Bref historique
Au mois d’avril 1996 paraît le n°1 de Confluences 81. Il est créé par le groupe politique Tarnais « Convention pour une Alternative Progressiste », lui-même issu des Comités Juquin. Avec la création des Alternatifs en 1998, la CAP adhère à ce nouveau mouvement et le groupe Tarnais continue à publier 6 fois par an un numéro allant de 4 à 8 pages. Progressivement le journal passe à 16 pages avec un dossier central de 4 pages, toujours sur un rythme bimestriel.
Les rédactrices et rédacteurs se diversifient au fil des numéros : actuellement près des 2/3 des articles sont écrits par des personnes non membres des Alternatifs et tous par des « non professionnel-le-s ». Tous les contributeurs sont bénévoles, y compris N’Marc dont le métier est dessinateur de B.D.
Les rubriques elles-mêmes changent d’intitulé au fil des ans, voire disparaissent, faute d’animateur-trice. Mais la ligne éditoriale du 1er numéro « Profondément de gauche, pour l’écologie, pour transformer demain la société » reste immuable.

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Fév 26

La Crise vers une euroguerre mondiale , comme d’habitude ? Alain JOXE (tribune libre)

Publié le jeudi, 26 février 2015 dans Non classé

            Alain-Joxe-deuxIl est temps de faire le point sur un problème sans solution facile mais qui mérite d’être bien posé. L’Europe sent monter la guerre, en  Méditerranée,   moyen-orientale, en Afrique sahelienne  , en Mer Noire ukraino-russo- caucasienne. Dans la mesure ou nous sommes au milieu du gué, en matière de crise financière, économique, politique et religieuse, ces quatre types de crises, qui nous bouchent l’horizon, étant inégalement mixées sur le terrain des guerres , ce contexte n’est pas loin de ressembler à une guerre mondiale rampante.

            1°) On peut bien dire que le système des Nations unies ne fonctionne plus, pour arrêter le massacre de Gaza , la guerre de Libye du Mali et  du Nigeria ,  le démocide syrien par  la dictature  d’Assad,    la guerre offensive barbare de Daech, en Iraq et en Syrie On peut dire aussi  que le système de sécurité internationale de l’Union Européenne,  surcodé par l’OTAN, est en échec en Ukraine.

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Fév 26

« Il faut stimuler les processus d’auto-organisation » – entretien avec Teresa Rodríguez, candidate de Podemos à la Junte d’Andalousie

Publié le jeudi, 26 février 2015 dans Elections, International

Provoquée par le PSOE, qui à la tête de la region, à cause d’un désaccord avec son partenaire IU, l’élection de la région Andalousie a lieu le 22 mars. Teresa Rodriguez y conduit la liste de PODEMOS (lire aussi le portrait de Teresa Rodriguez sur notre blog http://alternatifs81.fr/?p=14410 )

Pablo Elorduy : Pourquoi penses-tu que le changement soit nécessaire en Andalousie ? 

Teresa Rodríguez : La situation de vulnérabilité réside dans le fait que la crise et les effets de l’ajustement néolibéral ont eu en Andalousie des conséquences plus dures que dans d’autres régions. Actuellement l’Andalousie est la Communauté autonome qui a le plus de pauvre en Espagne, un million de personnes se trouvent en situation de pauvreté sévère. C’est la région qui a le chômage le plus élevé de l’Union européenne. Ce que nous vivons au cours de ces mois, c’est la possibilité imminente d’un changement réel.

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Fév 26

Grèce : réponse aux sophistes, par Stathis Kouvélakis

Publié le jeudi, 26 février 2015 dans Notre Economie et la leur

Deux sophismes, ou plutôt deux sophismes et demi, circulent ces derniers temps de la part de celles et ceux qui refusent de voir la réalité en face et de prendre la mesure du recul auquel Syriza a été contraint, ainsi que de ces conséquences possibles. Et je dis bien « contraint« , car enfermé dans une stratégie erronée; je ne dis pas « trahison » ou « reniement« , qui sont des termes moralisants et fort peu utiles pour comprendre les processus politiques. 

Premier sophisme: Syriza n’avait « pas de mandat de sortir de l’euro« .S’il était sur cette position, il n’aurait pas gagné les élections. Dit sous cette forme le raisonnement est absurde. Certes, mais il n’avait pas de « mandat de sortir de l’euro« . Mais il n’avait certainement pas de mandat d’abandonner l’essentiel de son programme pour rester dans l’euro! Et il n’y a aucun doute que s’il s’était présenté aux électeurs en disant « voilà mon programme, mais si on voit que son application n’est pas compatible avec le maintien dans l’euro alors oubliοns-le » il n’aurait obtenu le moindre succès électoral. Et pour cause: le maintient dans l’euro A TOUT PRIX est exactement l’argument de base des partis pro-Mémorandum qui ont gouverné la Grèce pendant toutes ces années. Et Syriza, s’il n’avait jamais clarifié sa position sur l’euro avait toujours refusé la logique de « l’euro à tout prix »
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Fév 26

LES JOURS HEUREUX de Gilles Perret Ciné-rencontre vendredi 27 février à 20h30 Labruguière

Publié le jeudi, 26 février 2015 dans No Pasaran !

En partenariat avec l’AJET (Association Jaurès Espace Tarn)

 Les jours heureux 27 fevrierEntre mai 1943 et mars 1944, sur le territoire français encore occupé, seize hommes appartenant à tous les partis politiques, tous les syndicats et tous les mouvements de résistance vont changer durablement le visage de la France. Ils vont rédiger le programme du Conseil National de la Résistance intitulé magnifiquement : « Les jours heureux ». Ce programme est encore au cœur du système social français puisqu’il a donné naissance à la sécurité sociale, aux retraites par répartition, aux comités d’entreprises, etc.

Le site du film : http://lesjoursheureux.net

Le site du Rond-Point : http://lerondpoint.labruguiere.fr

Fév 26

Tribune libre : Manolis GLEZOS : « Je demande au Peuple Grec de me pardonner d’avoir contribué à cette illusion »

Publié le jeudi, 26 février 2015 dans A Gauche. . . toute !



Depuis Bruxelles, Manolis Glezos foudroie le gouvernement à propos des manœuvres durant les négociations avec les créanciers et du changement de discours de SYRIZA. Il rappelle qu’ »entre l’oppresseur et l’oppressé, il ne peut être question de compromis, tout comme cela est impossible entre l’occupé et l’occupant. La seule solution c’est la liberté ».

Par un article qu’il signe depuis Bruxelles où il se trouve, le député européen SYRIZA, Manolis Glezos, critique de manière particulièrement acerbe les manœuvres gouvernementales.

glezos« Changer le nom de la troïka en « institutions », celui du mémorandum en « accord » et celui des créanciers en « partenaires », ne change en rien la situation antérieure« , écrit le cadre historique de la Gauche qui apparaît déçu des derniers développements entre la Grèce et ses créanciers.

« Plus d’un mois est passé et la promesse n’est toujours pas transformée en acte. Dommage et encore dommage. Pour ma part, je demande au Peuple Grec de me pardonner pour avoir contribué à cette illusion« , écrit-il en invitant les amis de SYRIZA à participer dans les plus brefs délais à un dialogue sur le parcours du parti et les manœuvres en cause.

L’article de Manolis Glezos a été publié aujourd’hui sur le site du Mouvement ‘Citoyens Actifs’  :

Changer le nom de la troïka en « institutions », celui du mémorandum en « accord » et celui des créanciers en « partenaires », ne change en rien la situation antérieure.

L’on ne change pas non plus, bien entendu, le vote du peuple Grec aux élections du 25 janvier 2015.

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Fév 26

Tribune libre : Nous avons besoin de temps et nous ne pouvons pas revenir en arrière. Par Dimitris Alexakis

Publié le jeudi, 26 février 2015 dans Gauche de combat


La réponse de Dimitris Alexakis aux sévères critiques à l’encontre du gouvernement grec.

Dimitris Alexakis (source : page Facebook)

Avant de parler de «trahison», de «capitulation» et de «reniement», je crois qu’il faudrait d’abord revenir à l’événement majeur de ces dernières semaines qu’est l’événement même des élections. Pour la première fois, un parti de «gauche radicale» a remporté des élections en Europe. Ces élections sont l’événement qui a bouleversé le paysage et créé une situation nouvelle à l’échelle de l’Europe entière. Les critiques sévères formulées ces derniers jours par Stathis Kouvelakis, Kostas Lapavitsas, Tariq Ali et Manolis Glèzos à l’encontre du gouvernement grec («capitulation» face aux diktats de la BCE et du ministre des Finances allemand, «reniement» du programme de Thessalonique, voire «trahison» des dirigeants) font à mon sens l’impasse sur une question: Alexis Tsipras aurait-il été élu si son parti avait adopté avant les élections la stratégie de rupture avec l’Europe que plusieurs, au sein de Syriza, préconisaient? Le peuple grec aurait-il soutenu aussi fortement, avant et surtout après les élections, un programme ayant pour horizon immédiat la sortie de l’euro et/ou de l’UE?

Je ne pense pas qu’il s’agisse d’une hypothèse d’école ; je crois au contraire qu’il faut prendre au sérieux le fait que les électeurs se sont prononcés en faveur d’un programme social fondé sur une renégociation (certes hypothétique) des accords liant la Grèce au service de la dette.

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