MUMIA est malade
Du Collectif français « Libérons MUMIA »
Johanna Fernandez vient de nous informer que Mumia ne peut recevoir personne actuellement. Il vient de passer une semaine à l’infirmerie pour une ‘terrible crise d’eczéma’, il dit ‘ressembler à un éléphant’ et les gardiens demandent ‘qu’on ne le dérange pas’.
On sait comment la prison isole les prisonniers, refuse de communiquer et qu’il n’y a pas plus dangereux qu’être malade en prison.
Après la mort récente et subite de Phil Africa suite à une semaine en prison et une semaine à l’hôpital, la mort non élucidée de Merle Africa en 1998 nous sommes inquiets.
Pouvez-vous envoyer à Mumia une carte de votre région en lui souhaitant un prompt rétablissement? Un afflux de courrier étranger est la meilleure sauvegarde pour la vie de Mumia.
Faites suivre à vos contacts et amis.
Merci à tous de votre fidèle soutien.
Claude G.P
Mumia Abu-Jamal
AM 8335
SCI Manahoy
301 Morea Rd
Frackville PA 17932
USA
OPINIONS 3 Michel COSTADAU (tribune libre)
Savez-vous où se trouve le cœur de l’Europe ? C’est pas vraiment une blague, c’est juste pour dire que l’Europe, ce n’est pas un pays. Mais alors qu’est-ce que c’est ? qu’est-ce que c’est ?
Ce texte assez simpliste (oui on fait aussi de l’économie) a, comme d’habitude, pour but d’aider à comprendre le monde dans lequel nous vivons.
Alors on va parler de l’UE et de tout ce qui va avec et surtout de la Grèce.
A l’issue de la démonstration, on verra que l’UE est devenu une énorme machine antidémocratique vouée à la protection de l’argent et non des citoyens. On verra aussi que la Grèce est en première ligne de la résistance à cette machine. On verra enfin que l’Europe, en mal d’agrandissement, cherche à se confronter à la Russie et que l’Ukraine est son terrain de jeu. On découvrira aussi que ce qui ne va pas n’a aucun rapport avec des dettes ou des déficits, mais seulement avec la démission honteuse et létale de notre classe politique. On en conclura donc que notre avenir n’est plus entre nos mains (sauf si …………..).
Etat espagnol : Un débat «national» sous le syndrome de Podemos, par Jaime Pastor
« L’autogestion est le verrou de la situation actuelle », entretien avec Pierre ZARKA

Pierre ZARKA : L’autogestion n’est ni un mot creux, ni un mot vague, ni un mot vide. C’est un mot avec deux sens, deux significations intimement liées. Chacun ne peut prendre sa part dans une lutte pour un projet de société que s’il participe et maîtrise l’élaboration du projet qui le concerne. Que si sa conception qu’il a de son propre rôle est une part de ce projet et du désir collectif. Pour reprendre la question « projet de société ou stratégie de lutte » l’autogestion c’est les deux à la fois. Car on ne change pas le cours d’un processus une fois qu’il est lancé. Ou on part du bon pied, ou on ne part pas du tout. Si on ne se voit pas soi-même comme une part décisive de ce désir collectif, on n’y adhère pas. On n’adhère pas (ou plus) à un projet pensé en dehors de soi.
Si l’autogestion peut être le fait d’un atelier, d’une usine, d’un bureau, d’une entreprise, d’un groupe de citoyens, dans quelles situations cette idée peut-elle naître et se développer ?
(suite…)