Le gouvernement veut envoyer le code du travail à la réforme.
« Une vache de réforme ou vache réformée
est une vache écartée du troupeau pour être abattue »
Le mot réforme est devenu régression !
Ne nous y trompons pas, il ne s’agit, surtout pas, de renforcer la protection des salarié-e-s, mais pour l’essentiel de répondre aux désidérata du MEDEF pour obtenir une main d’oeuvre plus docile, taillable et corvéable à merci, et, si possible, sous-payée. Ce que la droite n’avait jamais tenté de mettre en application, ce gouvernement Valls le fait…
Le gouvernement veut réformer le Code du Travail.
Nous voulons l’améliorer!
Une reconsidération du travail-emploi et une vraie reconnaissance du travail sont nécessaires et urgents.
Le Code actuel est le résultat de luttes longues, d’avancées et de reculs selon le rapport de force. Chaque fois que de nouvelles avancées ont été faites, elles ont été intégrées.
Dans cette période de fermetures d’usines, de destruction d’entreprises pour des raisons purement financières, une riposte commence à se développer :
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la reprise d’entreprise par les salariés,
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le droit des salarié.e.s sur leurs outils de travail.
A&A : carte d’identité
Nous RÊVONS d’un mouvement politique différent.
Parce que nous ne sommes pas satisfaitEs de la marche du monde, de notre pays, de notre quartier, de notre bled, de notre école, de notre boîte, . . . nous voulons faire de la politique!
Si nous n’en faisons pas, d’autres la font pour nous. Parce que faire de la politique c’est agir sur ce qui nous entoure et fait notre vie.
Nous ne nous satisfaisons pas de ce que sont devenus notre eau, notre air, nos forêts, nos rivières, nos océans, nos champs, nos animaux.
Nous sommes révoltéEs par le sort fait aux femmes et aux hommes, jeunes et vieux, qui travaillent, qui chôment, qui migrent, qui sont malades, qui vieillissent, quels que soient leurs différences, leurs handicaps …
Nous voulons faire « autre chose »: la politique politicienne nous insupporte et nous en avons soupé de la politique politicienne et de la course de petits chevaux électorale, des petites phrases médiatiques etc. Le système électoral totalement verrouillé nous confisque la démocratie.
Nous voulons faire autrement. Nous voulons inventer d’autres alternatives sans chefs, sans petit livre rouge ni vert, mais avec la conviction que nous devons prendre nous même nos affaires en main et, par l’action en commun, retrouver ce qui peut nous rassembler et ce qui fait notre force contre ce qui nous oppresse !
Nous voulons que soit bâti :
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un mouvement qui « donne envie », qui soulève l’enthousiasme !
Notre congrès départemental 2016 Alternatives et Autogestion 81 : « Congrès d’écoute… »
Le titre de l’après-midi est celui-ci :
« Congrès d’écoute… »
Il pourrait tout aussi bien être :
« Que ferons-nous en commun ? »
Ou :
comment concrètement en finir avec la politique menée par les partis « traditionnels »(de la gauche et des écologistes) ?
Vous trouverez en annexe notre carte d’identité nationale : http://alternatifs81.fr/?p=17263
Ce n’est ni une bible, ni un petit livre rouge ou vert. Elle permet juste de commencer à faire connaissance.
Nous ne vous proposons pas de venir « assister » à nos débats internes dont, à juste titre, vous n’avez que faire.
Nous vous proposons de nous rencontrer dans un esprit d’écoute réciproque, sur les questions suivantes :
Réforme du code du travail-Le projet de réforme à la loupe. Rachida El Azzouzi et Mathilde Goanec (Mediapart)
Référendum d’entreprise, médecine du travail, décision unilatérale de l’employeur, apprentis pressés, repos fractionné… Mediapart passe en revue quelques-unes des mesures les plus conflictuelles qui figurent dans le projet de réforme du code du travail, leurs enjeux et leurs conséquences.
La décision unilatérale de l’employeur
C’est du juridisme, aux conséquences très concrètes, et qui fait bondir jusqu’à la CFDT, pourtant plutôt favorable à la philosophie générale d’une réforme du code du travail. Que craignent les syndicats et la société civile dans ces fameuses « décisions unilatérales de l’employeur » ? Pour comprendre, il faut se pencher sur la nouvelle architecture du code, qui repose sur trois niveaux :
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D’abord l’ordre public, se référant aux grands principes fondamentaux énumérés par la commission Badinter, 61 règles de base intangibles, a minima. Par exemple le fait que « le salaire minimum est prévu par la loi » ou encore que « les salariés à temps partiel bénéficient des mêmes droits dans l’entreprise que les autres salariés ».
Les saisons de la vallée pour rénover et valoriser arbres et fruits. . .paru dans Confluences n° 119
Les saisons de la vallée pour rénover et valoriser arbres et fruits. . .
La vallée c’est la vallée du Thoré, les saisons c’est principalement l’automne tout simplement parce que c’est la récolte des fruits.
L’association créée dans les années 1980 par des paysan-ne-s qui démarraient la commercialisation en circuits courts s’est mise en sommeil pendant quelques années avant de redémarrer à la fin des années 1990. C’est avec l’appui de l’ADEART (Association pour le Développement de l’Emploi Agricole et Rural du Tarn) SOLAGRO de Toulouse et l’association RENOVA de l’Ariège que l’association a lancé l’opération de rénovation des vergers abandonnés depuis plusieurs décennies pour ensuite revaloriser les fruits. Ces pré- vergers sont essentiellement plantés en pommiers d’une multitude de variétés anciennes. C’est ainsi que de nombreux arbres fruitiers ont été « rajeunis », débroussaillés, taillés, remis à neuf pour une nouvelle vie de production.
Après les arbres il a fallu penser aux fruits et pour obtenir une meilleure valorisation la transformation d’une partie des fruits en jus a été une solution intéressante. Les deux premières années l’association RENOVA nous a prêté son atelier mobile de transformation avant que les Saisons de la Vallée puisse acquérir son propre matériel, broyeur, pressoir, pasteurisateur, mise en bouteille.
Cet atelier mobile installé sur 2 remorques se déplace dans les villages de la vallée du 15 septembre à début novembre pour presser les pommes de tous ceux qui, possédant, un pommier ou 5 ou 10 ont envie de transformer les fruits en jus.
Après NDDL et BARJAC : la transition, c’est maintenant ! , par Maxime Combes
Notre-Dame-des-Landes : succès incontestable de la mobilisation pour l’abandon du projet d’aéroport. Communiqué unitaire
Les diverses composantes de la lutte de Notre-Dame-des-Landes (Coordination des opposants, COPAIn, ZAD …) organisatrices de la mobilisation du samedi 27 février 2016 « pour l’abandon du projet d’aéroport et pour l’avenir de la ZAD », se réjouissent de l’énorme réussite de cette journée, pourtant organisée une nouvelle fois dans un délai très court.
Nous avons vécu ce jour certainement la plus grosse manifestation pour la sauvegarde du bocage de Notre-Dame-des-Landes et pour le soutien à celles et ceux qui font vivre cette ZAD.
Les organisateurs saluent les plus de 60 000 personnes qui se sont déplacées, parfois de très loin (68 cars venus de toute la France), pour apporter leur soutien infaillible à cette lutte emblématique contre un projet inutile – basé sur des mensonges, des secrets et des manipulations – écologiquement et économiquement intenable.
Penser, imaginer l’alternative… Vers une autre société ? Pour l’otium du peuple Une contribution d’Alain VERONESE
. . . Juste pour donner le ton…
A.V.
« Si un futur révolutionnaire est possible, il ne peut que passer que par une remise en cause radicale du travail aliéné. », écrit Dany-Robert Dufour (dans Le délire occidental). Par ailleurs, de nombreuses études, analyses sérieuses et documentées font valoir, que la production automatisée va faire disparaître de très nombreux emploi ce, à l’horizon de deux décennies seulement. Cette crise de l’emploi peut mener au pire, mais, potentiellement offre, augure d’une opportunité pour une « déprolétarisation » du travail, sa transformation radicale et réduction draconienne. L’otium du peuple une utopie réaliste, nécessaire ?
1 – La société…
« La société n’existe pas », assénait la Dame de fer. Logique et cohérent : elle officiait, à l’époque ou la « reaganomic » entamait sa conquête idéologique. Attaques contre l’Etat Providence, apologie du « ruissellement », réhabilitation de l’individualisme méthodologique,… la main invisible fait la richesse des Nations. Avant Adam Smith, Bernard Mandeville avec sa « Fable des abeilles », où les vices privés font les vertus publiques instituait la nécessaire a-moralité du capitalisme. Pour un décryptage de « La société perverse », je renvoie aux livres de Dany-Robert Dufour : plus de limites à l’accumulation, jouir sans entraves, spéculer sans temps morts… Le situationnisme est récupéré par la marchandise. Narcissisme, égoïsme, triomphe du calcul économique. Dans cette jungle dérégulée (tant économiquement que moralement), la société n’existe plus. Madame Tatcher disait juste,… d’un certain point de vue.
2 – La société du travail…
Sur la question agricole : de l’industrialisme à l’écologie. Philippe ZARIFIAN
J’ai, dans un texte précédent*, indiqué l’importance de la révolte actuelle de la paysannerie. Mais sans entrer dans les questions de fond qui la sous-tendent. C’est quelques propositions à ce sujet que je voudrais faire, en particulier à partir de mon expérience de chercheur à l’INRA et de mes nombreux voyages.
- http://alternatifs81.fr/?p=17043
Philippe ZARIFIAN
1. La question agraire et agricole dans la tradition socialiste.
Dès le départ, c’est-à-dire dès la création du premier grand parti politique se référant explicitement au socialisme d’inspiration marxiste, le parti social-démocrate allemand, à la fin du 19ème siècle, la vision industrialiste de l’agriculture a été clairement privilégiée. On trouve cette conception pleinement développée et argumentée dans le livre de Karl Kautsky, publié en 1899, et intitulé « La question agraire. Etude sur les tendances de l’agriculture moderne ». Kautsky pose l’industrialisation de l’agriculture et la prolétarisation des paysans comme inévitable, base à partir de laquelle une option socialiste pourra être posée : « Une chose est certaine. Dans un grand nombre de domaines, la production agricole a été transformée en production industrielle; dans beaucoup d’autres domaines, cette transformation est prochaine; nul domaine de l’activité agricole n’est entièrement assuré contre cette prise de possession ».
L’agriculture moderne est mal partie… Il a existé et existe toujours une erreur théorique. Peu importe de savoir si cette « erreur » était en réalité commandée par des intérêts de classe, et donc volontaire, ou pas. La théorie a elle-même ses propres exigences de vérité.
Considérer la terre, son rapport aux plantes et aux animaux comme à des matières premières, assimilables à celles qu’exploite l’industrie, et considérer le paysan comme l’équivalent d’un ouvrier représentent une même erreur. C’est tout simplement faux.
Notre-Dame-des-Landes : Le CéDpa met à jour l’imposture de la pertinence économique du projet
Le CéDpa n’a pas obtenu la totalité des documents qu’il demande à la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) concernant les gains de trajet pour les usagers du projet NDL, malgré l’avis favorable de la Cada et la volonté de transparence de Ségolène Royal. Pourtant, grâce à deux documents reçus du Ministère de l’Écologie récemment, il a mis à jour l’imposture du bénéfice économique du projet.
Comme l’écrit la DGAC, « les gains de temps pour les usagers sont la source principale de rentabilité économique du projet NDL ». Sans ces gains, pas de rentabilité… et donc pas d’utilité publique.
Dans le document d’enquête publique, les gains pour les usagers s’élèvent à 911 M euros sans précisions.
Nous savons maintenant qu’ils se décomposent ainsi :