L’INDIGNATION PEUT CONDUIRE AU « CERCLE de SILENCE »
Cercle de Silence de Castres
Vendredi 22 février de 18 h à 19 h place Jean Jaurès (près de la Fontaine)
L’INDIGNATION PEUT CONDUIRE AU « CERCLE de SILENCE »
« Où t’en vas-tu donc si vite ? à la foire ? Chez le médecin ?
– Non, je vais au cercle.
–Mais le Cercle des officiers de la caserne n’existe plus !
– Tu retardes ma chère ! N’as-tu jamais vu un dernier vendredi du mois un petit rassemblement place Jean Jaurès, près de la fontaine ?
–Oui, en effet, j’ai vu quelque chose de bizarre depuis la brasserie, mais je ne me suis pas arrêtée ! Je n’aime pas les manifestations politiques, ni les groupes sectaires !
– Quelle erreur ! tu n’es pas curieuse ! C’est là que je vais une fois par mois, et voici presque 5 ans que nous nous tenons en silence, encadrés de pancartes, (suite…)
Un ANI qui nous veut du mal (déclaration unitaire et pétition à signer)
A l’initiative d’Attac et de la Fondation Copernic, associations, syndicats, partis politiques et citoyen-ne-s, lancent un appel afin que l’accord national interprofessionnel (ANI) signé le 11 janvier 2013 par le patronat et trois syndicats ne soit pas transcrit dans la loi.
Cet accord illégitime constitue, en effet, un recul social majeur, qui ne fera qu’aggraver la précarité du travail. Nous appelons chacun-e à s’en emparer et à s’engager pour qu’il n’acquière pas force de loi.
Vous pouvez signer (et faire signer) cet appel à ce lien.
A faire circuler et diffuser largement !
L’accord national interprofessionnel (ANI) du 11 janvier signé par le patronat et certaines organisations syndicales représente un recul social majeur.
Les soi-disant « nouveaux droits pour les salariés » sont en réalité de portée limitée et comportent nombre de dérogations et de dispositions qui en permettent le contournement.
Par contre, les mesures en faveur du patronat portent des coups sévères au droit du travail. Cet accord s’inscrit dans le droit fil des préconisations, appliquées partout en Europe, de la Troïka (Commission européenne, Banque centrale européenne, Fonds monétaire international) : démantèlement du droit du travail, chantage à l’emploi (suite…)
Déclaration du Sommet des Peuples face au Sommet des Chefs d’Etats et de Gouvernements UE-CELAC, Santiago du Chili
Dans le cadre du Sommet des Peuples qui s’est tenu les 25, 26 et 27 janvier 2013, à Santiago du Chili, les organisations et les mouvements sociaux et politiques des différents pays d’Amérique Latine, de la Caraïbe et de l’Union Européenne déclarons ce qui suit :
Nous voyons aujourd’hui comment les biens naturels, les droits et les personnes sont devenus des marchandises dans les pays et au sein des peuples d’Amérique Latine, d’Europe et de la Caraïbe, conséquence de la logique capitaliste qui installe et renforce son caractère néolibéral et machiste au travers des appareils civiques, politiques et militaires.
Les relations existantes entre l’Union Européenne et l’Amérique Latine et la Caraïbe qui, par des accords commerciaux et des accords bilatéraux d’investissements, donnent la primauté aux privilèges et aux bénéfices des investisseurs face aux droits des peuples, renforcent ce modèle qui porte (suite…)
Nantes : un chômeur s’est immolé devant le centre de Pôle Emploi est
Pour les Alternatifs, un tel drame a des responsables. Et ce ne sont pas les salarié-e-s de Pôle emploi, confrontés à l’explosion du chômage et à des règles de plus en plus drastiques pour renforcer le contrôle des sans-emplois et accroître les radiations et les fins de droit. Les vrais coupables sont ceux qui licencient et ceux refusent d’interdire les licenciements dans toutes les entreprises qui font de bénéfices et de garantir aux femmes et aux hommes sans emplois un revenu minimum d’existence décent c’est-à-dire au moins égal au seuil de pauvreté (1000 euros/mois).
La violence extrême de ce suicide annoncé est terrifiante. Mais elle n’est que le sommet d’un iceberg de misère qui ne cesse de croître. Et qui chaque jour, le plus souvent dans le silence et l’indifférence, broie des êtres humains.
Vigilance et mobilisation pour la défense de nos droits démocratiques à manifester et à circuler librement
« La colère sociale, avec les conséquences de la crise économique et financière, la précarité, le chômage, les plans de licenciements, elle est là, elle gronde depuis des années« , a reconnu, mardi dernier 5 février, le ministre de l’Intérieur Manuel Valls, ajoutant « aujourd’hui on assiste moins à des mouvements sociaux, qu’à des implosions ou explosions sociales«
. Pour le premier flic de France, ces risques d’explosion sociale, « il faut les comprendre, mais on ne peut pas les admettre. On peut essayer de comprendre les raisons qui poussent des hommes et des femmes au désespoir mais on ne peut pas casser l’outil de travail« . Vous avez bien lu : « casser l’outil de travail« , et c’est un ministre d’un gouvernement soi-disant de gauche qui caractérise ainsi les (suite…)
Rouge et Vert n°357
Lisez en ligne ce numéro 357 du 6 février 2013 de Rouge et Vert, le journal des Alternatifs et abonnez-vous pour le recevoir directement chez vous.
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Cercle de Silence, MAZAMET samedi 9 février
Nous vous invitons, comme chaque mois, à participer à un Cercle de Silence pour réclamer, en silence, que tout étranger vivant en France soit traité selon les Droits de l’Homme. Comme les 187 autres Cercles de Silence français, et la dizaine en Europe, Pendant une heure de 10h30 à 11h30 au milieu du marché de plein air quai de l’Arnette à Mazamet nous serons présents samedi 9 février 2013. Nous avons besoin de vous et/ou de vos encouragements, comme de venir nous saluer à samedi
Pour les amis du Cercle de Silence
Eric Vergniol
Le candidat Hollande disait :
« Le droit à une vie familiale normale sera assuré et consolidé. […] La politique du chiffre menée par la droite depuis 2007 aura conduit à instaurer un climat délétère et à banaliser la (suite…)
Le MEDEF en rêvait : vont-ils le faire ? par Jean-Jacques Boislaroussie
Le gouvernement veut transcrire dans la loi le nouvel accord dit de « sécurisation de l’emploi » signé par trois syndicats (la CFDT, la CGC et la CFTC) et le patronat. Une telle loi favoriserait des accords d’entreprises permettant d’augmenter le temps de travail ou de baisser les salaires afin de « maintenir l’emploi ». Des accords de ce type ont déjà été signés dans quelques usines, mais une loi permettrait de généraliser les reculs sociaux. En d’autres temps, la social-démocratie allemande, avec Schröder, avait porté un projet cohérent de régression sociale : elle n’a pas fini d’en payer le prix.
Le tir de barrage des experts et éditorialistes porte-voix du MEDEF contre le syndicat CGT de l’usine Goodyear d’Amiens Nord illustre bien l’enjeu. Gaëtan de Capèle dans le Figaro : « la fermeture de l’usine d’Amiens résume ce que le syndicalisme radical, retranché derrière une lutte des classes d’un autre temps, peut produire de pire. Parce que, pour s’être opposée à (suite…)
Pour l’alternative et l’autogestion, c’est maintenant !
La course au profit entraîne la remise en cause permanente des droits sociaux, menace et dégrade l’environnement, plonge dans la misère des peuples entiers, comme en Grèce.
Le projet du capitalisme c’est d’augmenter toujours plus l’intensité et la productivité du travail. Son rêve : une consommation aliénante pour certain-e-s, une démocratie réduite pour toutes et tous, et la précarité pour un nombre chaque jour plus grand.
Rechercher les compromis avec le MEDEF en allant jusqu’à renoncer aux acquis sociaux, comme le fait le gouvernement et l’acceptent certains syndicats, c’est préparer des lendemains qui déchantent. C’est le cas lorsque ces accords répondent au chantage du patronat en validant les baisses de salaires au nom de la sauvegarde de l’emploi. (suite…)