Nantes : un chômeur s’est immolé devant le centre de Pôle Emploi est
Publié le mercredi, 13 février 2013 dans Communiqués de Presse, Les Alters dans les luttes, Services Publics, Social
En fin de droit, un chômeur de 43 ans s’est immolé en milieu de journée devant le centre Pôle Emploi de Nantes Est. Les jours précédents, il avait alerté les services de pôle Emploi et plusieurs médias de son intention en contestant, au regard de son temps travaillé, sa mise en fin de droit. Son acte de désespoir ultime est donc sans conteste lié à sa situation sociale.
Pour les Alternatifs, un tel drame a des responsables. Et ce ne sont pas les salarié-e-s de Pôle emploi, confrontés à l’explosion du chômage et à des règles de plus en plus drastiques pour renforcer le contrôle des sans-emplois et accroître les radiations et les fins de droit. Les vrais coupables sont ceux qui licencient et ceux refusent d’interdire les licenciements dans toutes les entreprises qui font de bénéfices et de garantir aux femmes et aux hommes sans emplois un revenu minimum d’existence décent c’est-à-dire au moins égal au seuil de pauvreté (1000 euros/mois).
La violence extrême de ce suicide annoncé est terrifiante. Mais elle n’est que le sommet d’un iceberg de misère qui ne cesse de croître. Et qui chaque jour, le plus souvent dans le silence et l’indifférence, broie des êtres humains.
Pour les Alternatifs, un tel drame a des responsables. Et ce ne sont pas les salarié-e-s de Pôle emploi, confrontés à l’explosion du chômage et à des règles de plus en plus drastiques pour renforcer le contrôle des sans-emplois et accroître les radiations et les fins de droit. Les vrais coupables sont ceux qui licencient et ceux refusent d’interdire les licenciements dans toutes les entreprises qui font de bénéfices et de garantir aux femmes et aux hommes sans emplois un revenu minimum d’existence décent c’est-à-dire au moins égal au seuil de pauvreté (1000 euros/mois).
La violence extrême de ce suicide annoncé est terrifiante. Mais elle n’est que le sommet d’un iceberg de misère qui ne cesse de croître. Et qui chaque jour, le plus souvent dans le silence et l’indifférence, broie des êtres humains.
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