Pour l’alternative et l’autogestion, c’est maintenant !
La course au profit entraîne la remise en cause permanente des droits sociaux, menace et dégrade l’environnement, plonge dans la misère des peuples entiers, comme en Grèce.
Le projet du capitalisme c’est d’augmenter toujours plus l’intensité et la productivité du travail. Son rêve : une consommation aliénante pour certain-e-s, une démocratie réduite pour toutes et tous, et la précarité pour un nombre chaque jour plus grand.
Rechercher les compromis avec le MEDEF en allant jusqu’à renoncer aux acquis sociaux, comme le fait le gouvernement et l’acceptent certains syndicats, c’est préparer des lendemains qui déchantent. C’est le cas lorsque ces accords répondent au chantage du patronat en validant les baisses de salaires au nom de la sauvegarde de l’emploi.
Nos vies valent mieux que leurs profits : l’humain d’abord !
C’est pour cela qu’il faut imposer une autre répartition des richesses, contre les spéculateurs et au bénéfice des salarié-e-s , en premier lieu des bas salaires, des chômeurs et précaires. Mais il faut aussi nous rassembler pour, ensemble, porter des alternatives :
– pour casser la spéculation financière et réorienter l’économie : appropriation sociale de secteurs clés, comme en priorité le secteur bancaire,
– pour mettre en échec les plans sociaux : expropriation et reprise autogestionnaire et coopérative d’entreprises par les salarié-e-s, afin de produire mieux et autrement, en lien avec les consommateurs,
– pour des produits durables et utiles, écologiquement soutenables : relocalisation et conversion sociale et écologique de la production,
– pour pouvoir travailler toutes et tous : forte réduction du temps de travail, reprendre le combat pour éradiquer le chômage, interdire les temps partiels imposés. 32 heures et 4 jours sans perte de salaire, c’est plus de temps pour vivre et vivre autrement,
– face à la loi des patrons, de nouveaux droits pour les travailleurs et leurs syndicats, et notamment le droit de veto suspensif sur les plans de licenciements et de contrôle sur la gestion,
– pour en finir avec une précarisation qui met les salarié-e-s à genoux : sécurisation des parcours professionnels, avec maintien de l’intégralité du salaire et des droits sociaux en cas de chômage, financée par les entreprises sur la base de la richesse produite et mutualisée sous le contrôle des syndicats,
– pour permettre l’accès de tous/toutes à l’éducation, à la santé, et aux services publics : arrêt des fermetures et des privatisations ; réquisition des logements vides, droit au logement,
– pour l’égalité des droits dans le monde du travail, combattre la précarisation de l’emploi féminin notamment les temps partiels subis, et les discriminations.
Indispensables, ces nouvelles conquêtes sont inacceptables pour la caste financière qui dirige l’économie, et met les gouvernements à son service.
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