Jan 24
Appel du 23 janvier: Hollande-Valls, levez l’état d’urgence !
Publié le dimanche, 24 janvier 2016 dans Libertés
Appel des 333 pour la levée de l’état d’urgence
24 janv. 2016 — Nous, 1 500 participants au meeting convoqué pour la levée de l’état d’urgence à l’appel des 333 ce 23 janvier 2016 à Paris ;
Réunis au lendemain de l’annonce provocatrice de Hollande de prolonger pour trois mois l’état d’urgence, et de l’affirmation de Manuel Valls, pour qui celui-ci pourrait être maintenu « jusqu’à ce qu’on puisse en finir avec Daech » ;
Appuyés par les 12 000 signataires de l’appel des 333 ;
Après avoir entendu les prises de parole de :
Jan 24
Comment serons-nous soignés demain ? Communiqué de soutien à la journée d’action défense des services publics du 26 janvier
Publié le dimanche, 24 janvier 2016 dans Santé, Services Publics
Notre Santé En Danger
Comment serons-nous soignés demain ?
Le service public mis à mal
– Nous ne voulons pas être les victimes de l’austérité !
– De plus en plus, l’ensemble des services publics est mis à mal, et particulièrement le service public de santé : fermetures d’hôpitaux, de CIVG, de maternités, de centres de santé se succèdent depuis des années.
– Les conditions de travail se dégradent, le personnel hospitalier subit une pression génératrice de souffrance – sans parler des salaires bloqués et du pouvoir d’achat en baisse. Le mal-vivre se traduit par découragement, fatigue, stress, dépressions et parfois même suicides (qui peuvent frapper même les médecins, considérés pourtant comme au-dessus de la mêlée, cf suicide à l’HEGP en décembre 2015..)
Jan 22
Pour le climat, abandonner l’aéroport de Notre-Dame des Landes !, par Maxime Combes (ATTAC)
Publié le vendredi, 22 janvier 2016 dans Ecologie
Ce ne sont pas des militants pour la justice climatique qui l’affirment. Mais les chercheurs Steven Davis et Robert Socolow, de l’université de Princeton. Dans une étude publiée en août 2014, ils montrent comment les « engagements-carbone » – carbon commitments en anglais – des infrastructures existantes hypothèquent le déploiement de nouvelles infrastructures du même type.
Jan 22
NOUS APPELONS AU BOYCOTT DES PRODUITS ISRAÉLIENS !
Publié le vendredi, 22 janvier 2016 dans International
« Nous nous associons à l’appel publié dans le Club de Mediapart le 19 janvier 2016 (ci-dessous), nous appelons à soutenir et renforcer le mouvement BDS et à boycotter les produits israéliens. »
La liste des premiers signataires est disponible sur le site de BDS-France
http://www.bdsfrance.org/petition-nous-appelons-au-boycott-des-produits-israeliens/
NOUS APPELONS AU BOYCOTT DES PRODUITS ISRAÉLIENS !
De nombreuses associations s’indignent de la décision de la Cour de cassation du 20 octobre 2015, qui a déclaré illégal l’appel à boycotter des produits israéliens. Voici un nouvel appel signé par plusieurs militants, intellectuels et responsables politiques en défense de la campagne BDS lancé par les Palestiniens le 4 juillet 2005.
19 janv. 2016
Nous ne nous plierons pas à la décision de la Cour de cassation du 20 octobre 2015 !
Le 20 octobre 2015, par deux arrêts, la Cour de cassation a déclaré illégal l’appel à boycotter des produits israéliens et confirmé la lourde condamnation de plusieurs militants du mouvement Boycott désinvestissement sanctions (BDS). Elle a utilisé pour cela, un article de la loi de la presse qui évoque le délit de « provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence envers une personne ou un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance à une ethnie, une nation, une race, ou une religion déterminée ».
Jan 22
Primaire : élire un sauveur ou refonder la politique ? par Thomas Coutrot, Yves Sintomer, Nicolas Haeringer et Geneviève Azam,
Publié le vendredi, 22 janvier 2016 dans A Gauche. . . toute !
Pour alimenter le débat, cette tribune parue dans Libération
En guise de préalable, ces questions que Jacques PIGAILLEM propose à notre réflexion pour notre Congrès fondateur d’A&A :
- Peut-on changer le monde à travers les élections?
- Qu’apporte une présence dans les institutions?
De nombreuses personnalités réclament l’organisation d’une primaire pour les gauches et les écologistes. Cela suffira-t-il pour que les citoyens se réapproprient le débat politique ?
L’appel «Pour une primaire des gauches et des écologistes» (Libération du 11 janvier) est une bonne nouvelle pour beaucoup d’électeurs de gauche. Il tire un bilan sans aucune complaisance de l’échec de l’actuelle équipe gouvernementale. Il crée l’espoir d’avoir, peut-être, en 2017 un bulletin de vote à glisser dans l’urne sans réticences ni regrets. Pourtant, la tâche est titanesque.
La gauche est en miettes. Elle n’a pris la mesure ni des défis posés par la mondialisation financière et la crise écologique ni par le discrédit du régime représentatif.
Jan 21
Plaidoyer pour l’homme_1 OPINION 12 Tribune libre de Michel COSTADAU
Publié le jeudi, 21 janvier 2016 dans Non classé, Point de vue
J’aurais tendance à dire que ce texte a quelques rapports avec la philosophie, mais je n’en suis pas sûr. Amicalement Michel Costadau
Comme c’est souvent le cas, on parle on parle, et on n’arrive pas à dire l’essentiel. On tourne autour du sujet sans finalement l’aborder. Parce que notre véritable sujet c’est l’homme et son drôle de destin. Alors ce coup-là on y va et on n’a pas peur.
Sauf que si, justement, on a peur parce que quand on se demande qu’est-ce que l’homme, qu’est-ce que la vie, et ce que l’on fait sur terre, petite planète qui fonce dans le vide perdue au milieu des étoiles, ben on n’est pas très rassuré, parce que, en vrai de vrai, des réponses à ça on n’en a pas.
Cette absence de réponse immédiate génère chez la plus part des gens une espèce de vide dont d’autres abusent sans limites en jouant avec la peur ancestrale. En fait, seule l’acquisition et la maîtrise d’un certain nombre de connaissances permet de se défaire un peu de cette emprise. Et donc la tâche la plus importante que nous avons à faire, peut être même la seule, c’est de l’éducation et de l’enseignement pour répandre et partager les connaissances actuelles que tout homme devrait avoir sur le monde dans lequel il vit. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, cela concerne beaucoup, beaucoup de gens. L’objet de ce texte est donc de présenter quelques éléments du bagage que devrait avoir acquis et maîtrisé chaque humain. Une première partie propose quelques exemples des savoirs que l’on pourrait dire de base, et une seconde partie montre que l’humanité n’en est qu’à ses débuts. Ce texte a aussi un caractère d’introduction méthodologique, c’est-à-dire, puisqu’il s’agit de partager des connaissances, que la composante pédagogique a une énorme importance.
On peut commencer par un point assez simple : l’origine de l’homme. L’homme n’existe pas depuis très longtemps et la question de qui ou quoi a créé l’homme préoccupe presque tout le monde. Or la réponse est toute simple : c’est l’homme qui a créé l’homme.
Jan 20
Une révolution conservatrice qui avance à visage découvert, par Daniel LINDENBERG
Publié le mercredi, 20 janvier 2016 dans No Pasaran !
« Déchéance de nationalité », « constitutionnalisation de l’état d’urgence », « expliquer le terrorisme, c’est déjà l’excuser », « tous pouvoirs à la police »… Que ces mots et ces déclarations d’intention soient à présent ceux d’un gouvernement de gauche devrait stupéfier. C’est tout de même le cas pour certains. Mais même ceux-là savent-ils vraiment comment « en un plomb vil l’or pur s’est-il changé » ? Que Jean Racine nous pardonne, mais l’Olympe n’a rien à voir dans cet affaissement des principes républicains les plus basiques.
Revenons un peu en arrière. Il y a plus de treize ans, mon livre Le Rappel à l’ordre. Enquête sur les nouveaux réactionnaires (Seuil, 2002) a fait scandale pour avoir constaté qu’un groupe important d’intellectuels et d’écrivains venus de l’extrême gauche étaient en train de passer, au nom de la découverte du « réel » – un vieux procédé rhétorique quand on « vire sa cuti », et qui peut justifier toutes les conversions, quel que soit leur sens –, de la gueule de bois post-utopique à un désaveu plus ou moins franchement avoué de la société ouverte et égalitaire. Et de défendre l’idée d’une guerre de civilisations qui opposerait l’Occident et – déjà – l’« Islam ».
En termes de philosophie politique, cela pouvait s’illustrer par le passage de relais entre Tocqueville, horizon indépassable des années antitotalitaires, et Carl Schmitt, théoricien de l’état d’exception (tiens, tiens…) réconciliant dans son antijuridisme marxistes désenchantés et libéraux post-aroniens. Il ne s’agissait pas évidemment de mettre en cause des individus (ceux qui aujourd’hui vont me [re]lire pourront le constater), mais un nouveau courant idéologique, annonciateur d’un « parti intellectuel », au sens de Péguy et de Thibaudet, désireux de prendre l’ascendant sur un marxisme en voie de décomposition. Et face à la faiblesse insigne des courants « libéraux » et réformistes.
Jan 20
La Réaction qui vient, par Olivier LE COUR GRANDMAISON (tribune libre)
Publié le mercredi, 20 janvier 2016 dans Non classé, Point de vue
Les attentats terroristes de janvier et novembre 2015 ont révélé ceci : l’épuisement de toute politique progressiste défendue par le chef de l’Etat, le gouvernement et le Parti socialiste. Nous sommes les témoins non d’un « compromis historique », que certains appelaient de leurs vœux, mais d’une compromission désormais généralisée et assumée avec les forces de la réaction.
La guerre d’Algérie a précipité la ruine de la SFIO, corrompue politiquement par son soutien sans faille à l’empire colonial qu’elle a toujours défendu, y compris à l’époque réputée glorieuse du Front populaire.
Si ce dernier a amélioré le sort des travailleurs métropolitains, il n’a pas réformé, si peu que ce soit, la condition des « indigènes » privés, dans les possessions françaises, des droits et libertés fondamentaux, et soumis à des dispositions répressives discriminatoires. « Sujets français » ils étaient, « sujets français » ils sont demeurés jusqu’en 1945.
Jan 19
Séquestrations : les conséquences d’une « démocratie sociale » sans contenu, par Didier Gelot et Etienne Pennisat
Sur fond d’augmentation du chômage, la condamnation de 9 salariés, dont 5 syndicalistes de la CGT, de l’usine Goodyear à 2 ans de prison dont 9 mois fermes pour séquestration de deux cadres de leur usine afin de défendre leur emploi, fait l’effet d’une véritable déflagration dans le monde syndical et politique. Elle confirme un processus de criminalisation de l’action syndicale, déjà largement dénoncé par l’Observatoire de la répression et de la discrimination syndicale (ODRS) dans son dernier rapport.
Cette criminalisation se fait au nom du « dialogue social » tant vanté par le gouvernement. Ainsi, la ministre du Travail, tout en faisant mine de comprendre « la désespérance des salariés », justifie pleinement la sanction envers les syndicalistes en rappelant que « la séquestration et la violence sont inacceptables », qu’ « elles ne font pas partie des outils du dialogue social ». Or, c’est bien précisément parce que la démocratie en entreprise n’est que pure formalisme que la désespérance des salariés peut emprunter les voies de la séquestration comme arme ultime pour se faire entendre.
Jan 19
« Il serait possible de mettre en œuvre une nouvelle logique pour l’emploi en rompant avec la financiarisation » par Pierre KHALFA.
Publié le mardi, 19 janvier 2016 dans Non classé, Notre Economie et la leur