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Mai 2

Non à la surveillance généralisée Rassemblement contre le projet de loi renseignement lundi 4 mai 2015 à 18h30 – Square Charles De Gaulle (Toulouse – M° Capitole) . A l’appel de l’Observatoire des Libertés et du Numérique

Publié le samedi, 2 mai 2015 dans Libertés

Alternatives et Autogestion 81 s’associe à cet appel

04-02-2011-1-Small--283x300Le 5 mai, les députés sont appelés à voter le projet de loi renseignement. Les débats ont eu lieu du 13 au 16 avril dans le cadre de la procédure d’urgence. À l’issue de cet examen, le texte soumis au vote consacre un dispositif liberticide, qui expose tous les citoyens à la surveillance des services de renseignement, quasiment sans contrôle, et met en danger toutes les mobilisations sociales et politiques.

 – légalisation massive des pratiques illégales des services de renseignement, permettant une surveillance large et très intrusive pour la vie privée des citoyens

– extension du champ d’action du renseignement intérieur et extérieur, y compris dans des objectifs sans aucun lien avec le terrorisme

– collecte généralisée des données sur Internet, traitées par des algorithmes

– surveillance sans aucun contrôle des communications qui passent par l’étranger, alors que de très nombreux serveurs utilisés par des Français sont installés à l’étranger

– conservation très longue des données collectées

– contrôle des services de renseignement aux seules mains du pouvoir politique (Premier ministre), avec avis consultatif d’une commission

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Mai 2

Grèce : « Il est urgent de se préparer à une rupture envers les créanciers internationaux et nationaux… »

Publié le samedi, 2 mai 2015 dans Gauche de combat

Editorial du 29 avril 2015 du quinzomadaire La gauche ouvrière, organe de DEA, composante de Syriza.

L’attitude des créanciers – qui mettent à profit la « tradition » de la désastreuse coalition gouvernementale de Samaras-Venizelos (juin 2012-janvier 2015) et des erreurs grossières qui entachent l’accord du 20 février accepté par le gouvernement dirigé par Syriza – conduit le pays vers un piège mortel. Celui d’une « obligation de payer complètement et à temps » les intérêts découlant de la dette publique, mais aussi celle conduisant l’Etat à faire face à ses devoirs envers la société (salaires, retraites, etc.) en mobilisant strictement ses ressources « internes », alors que nous faisons face à des restrictions strictes de la part du système bancaire pour ce qui a trait aux emprunts intérieurs.

Or, ce système bancaire a été « recapitalisé » grâce à des milliards d’euros par l’Etat, qui les a donc pris en charge par la dette publique et, par conséquent, a participé de manière fort importante à mettre en place la machine qui menace de nous garrotter aujourd’hui.
La récente loi adoptée par le Parlement [1] visant à rassembler les dernières ressources financières de l’ensemble du secteur public (municipalités, régions, hôpitaux…) et à les faire passer sous contrôle de la Banque nationale de Grèce – qui est toujours administrée, depuis juin 2014, par Yannis Stournaras, ancien ministre des Finances du gouvernement Samaras – prouve que le temps approche où le piège va se refermer [2].

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Mai 1

Devoir de vacances n° 22 : André GORZ : L’idéologie sociale de la bagnole, 1973

Publié le vendredi, 1 mai 2015 dans Ecologie

Un texte fondamental à (re)découvrir . . .

A lire jusqu’au  dernier paragraphe !

arton112-150x150Le vice profond des bagnoles, c’est qu’elles sont comme les châteaux ou les villas sur la Côte : des biens de luxe inventés pour le plaisir exclusif d’une minorité de très riches et que rien, dans leur conception et leur nature, ne destinait au peuple. A la différence de l’aspirateur, de l’appareil de T.S.F. ou de la bicyclette, qui gardent toute leur valeur d’usage quand tout le monde en dispose, la bagnole, comme la villa sur la côte, n’a d’intérêt et d’avantages que dans la mesure où la masse n’en dispose pas. C’est que, par sa conception comme par sa destination originelle, la bagnole est un bien de luxe. Et le luxe, par essence, cela ne se démocratise pas : si tout le monde accède au luxe, plus personne n’en tire d’avantages ; au contraire : tout le monde roule, frustre et dépossède les autres et est roulé, frustré et dépossédé par eux.

La chose est assez communément admise, s’agissant des villas sur la côte. Aucun démagogue n’a encore osé prétendre que démocratiser le droit aux vacances, c’était appliquer le principe : Une villa avec plage privée pour chaque famille française. Chacun comprend que si chacune des treize ou quatorze millions de familles devait disposer ne serait-ce que 10m de côte, il faudrait 140 000 km de plages pour que tout le monde soit servi ! En attribuer à chacun sa portion, c’est découper les plages en bandes si petites – ou serrer les villas si près les unes contre les autres – que leur valeur d’usage en devient nulle et que disparaît leur avantage par rapport à un complexe hôtelier. Bref, la démocratisation de l’accès aux plages n’admet qu’une seule solution : la solution collectiviste. Et cette solution passe obligatoirement par la guerre au luxe que constituent les plages privées, privilèges qu’une petite minorité s’arroge aux dépens de tous.

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Avr 26

Massacres du 8 mai 1945 en Algérie : des crimes d’Etat qui doivent être reconnus + vidéos

Publié le dimanche, 26 avril 2015 dans Point de vue

DSCN1931-6-Small--300x298Dimanche 19  avril 2015. Jean-Marc Todeschini, le secrétaire d’Etat aux Anciens Combattants et à la Mémoire a déposé une gerbe devant le mausolée de Saal Bouzid, jeune scout algérien assassiné le 8 mai 1945 par un policier français dans la rue principale de Sétif en Algérie. De quoi était-il coupable ? D’avoir osé manifester pacifiquement, en portant le drapeau de l’Algérie indépendante, avec plusieurs milliers d’autres « indigènes » pour exiger la libération du leader nationaliste Messali Hadj et pour défendre le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Dans les jours et les semaines qui suivent, les émeutes, qui ont gagné tout le Constantinois, sont écrasées dans le sang par les forces armées françaises et de nombreuses milices composées de civils d’origine européenne. Bilan : Entre 20 000 et 30 000 victimes, arrêtées, torturées et exécutées sommairement pour rétablir l’ordre colonial imposé par la métropole et terroriser de façon durable les autochtones. « Agir vite et puissamment pour juguler le mouvement » ; tels étaient, le 15 mai 1945, les ordres du général Raymond Duval qui commandait les troupes dans cette région. Ils ont été appliqués à la lettre car la France libre était prête à tout pour défendre l’intégrité de son empire jugée indispensable à son statut de grande puissance.

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Avr 25

Cent ans après… Les enjeux de la reconnaissance du génocide arménien, par Jean Batou

Publié le samedi, 25 avril 2015 dans International, No Pasaran !

Le 24 avril 2015 marque le 100e anniversaire du début du génocide arménien. Face au déni de l’État turc, les historiens ont mené une bataille pour faire triompher une vérité aujourd’hui indiscutable : la destruction des Arméniens d’Anatolie a été conçue, planifiée et exécutée méthodiquement. Cet article tente de cerner les causes de ce génocide et les enjeux actuels de sa reconnaissance. 
Le 22 août 1939, Hitler confiait aux chefs de ses armées qu’il entendait semer la mort parmi les populations civiles polonaises, avant d’ajouter : « Après tout, qui parle aujourd’hui de l’anéantissement des Arméniens ? ». En effet, après les procès intentés par Istanbul aux principaux responsables des politiques d’extermination, dans l’immédiat après-guerre, en 1919-1922, sous pression des puissances victorieuses, le génocide arménien est vite tombé dans l’oubli.  Depuis la fondation de la Turquie kémaliste, en 1923, la version officielle d’Ankara n’a en effet pas varié : les Arméniens sont tombés victimes des rigueurs de la guerre, d’épidémies fatales et d’actes de violence isolés. L’Etat ottoman n’aurait donc eu aucune responsabilité dans cette hécatombe. 

La mécanique du génocide 

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Avr 25

 Morts en Méditerranée : le déshonneur du Conseil européen

Publié le samedi, 25 avril 2015 dans Libertés

Dailleurs-bandeaunet-2En ce mauvais jour du 23 avril 2015, le Conseil européen qui devait enfin « agir » sur une situation « dramatique » en Méditerranée, s’est contenté de tenter de mettre l’Union européenne et ses États membres à l’abri des migrants en renforçant la protection de ses frontières. 

A ces milliers d’êtres humains, femmes, hommes et enfants qui risquent la mort, et souvent la trouvent, en tentant de rejoindre des lieux pour se reconstruire et vivre, les chefs de gouvernement européens, réunis à grand bruit, n’ont eu qu’un seul message à leur envoyer : « Sécurité ! ». Ils n’ont pas cherché à sortir d’une concurrence entre les Etats membres, essayant chacun de prendre le moins possible des migrants après avoir rejeté tous les autres. Quant au mot « accueil », il ne fait pas partie du vocabulaire des chefs de gouvernement.

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Avr 20

Action devant la centrale de Golfech, Dimanche 26 avril

Publié le lundi, 20 avril 2015 dans Nucléaire

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Action devant la centrale de Golfech

Dimanche 26 avril

Rdv devant la centrale de Golfech à partir de midi.

25 ans ça suffit, on ferme Golfech ! (25 ans de durée de vie prévue en 1990)

Areva chute, le nucléaire est un « boulet », sortie imminente du nucléaire…

– 12h : pique-nique devant la centrale
– 14h : prises de parole, pose de cadenas, chaînes, panneaux « chantier fermeture, stop au rafistolage » apportés par tous..

Venez nombreux pour peser sur des décisions politiques actuelles dont les enjeux énergétiques sont aussi importants que ceux qui prévalaient dans les années soixante-dix.

À l’appel de la coordination régionale antinucléaire du Sud-Ouest.

Co-voiturage depuis Toulouse : rendez-vous devant « Grandeur Nature » à 11 h Place Jules Julien (contact : Daniel Roussée 06.61.97.83.28 / daniel.roussee@wanadoo.fr)

Contact :
stopgolfech47@orange.fr

Consultez les autres actions du Chernobyl day 2015 :
http://www.sortirdunucleaire.org/Agenda?datetmp=2015-04-01&id_mot=350

Avr 20

« La dynamique de la gauche est de se construire dans les mouvements réels » par Mahmoud RACHEDI, secrétaire général du Parti socialiste des travailleurs (PST) Algérie –

Publié le lundi, 20 avril 2015 dans A Gauche. . . toute !

Dans cet entretien, le parti socialiste des travailleurs, par la voix de son secrétaire général, réaffirme ses positions et ses oppositions. De la constitution aux initiatives des partis pour regrouper l’opposition en passant par les questions économiques, le PST ne veut pas dévier d’un iota de la ligne adoptée depuis quelques années.

Reporters : Pourquoi la gauche aujourd’hui n’est-elle ni visible ni audible sur le terrain. Qu’en est-il réellement ?

Mahmoud Rachedi : Quel terrain justement (rire). Nous sommes sur le terrain, mais le terrain réel. Nous sommes dans les mouvements étudiants, travailleurs, chômeurs et aux côtés de tous ceux qui luttent pour la justice sociale. Et cela, au niveau de tous les secteurs. Maintenant, si vous analysez notre absence à travers les médias, c’est vrai. Nos actions ne sont pas médiatisées. Les journalistes, aujourd’hui, rapportent la mode du moment, les stars et les personnages politiques et ils ne s’intéressent pas aux maux et contestations sociaux. Il y a des partis politiques qui ne représentent absolument rien du tout sur le terrain réel et concret, mais qui  sont très visibles sur la presse. Et puis, peut-être que vous n’êtes

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Avr 19

LE VOTE OBLIGATOIRE : MESURE ANTI DÉMOCRATIQUE ! tribune libre de Patrick MIGNARD

Publié le dimanche, 19 avril 2015 dans Point de vue

       « Vous n’aimez pas notre soupe ?… On va vous obliger à la bouffer ! »

On devait y arriver. Les politiciens, affolés par le discrédit dont ils sont l’objet et qui se matérialise, lors des farces électorales, par un taux d’abstention qui n’en finit pas de monter, se doivent de « sauver la face ». Ils le font de la pire des manières qui soit.

ob_1895f8_truqueLe vote obligatoire est à l’ordre du jour. « Le peuple ne veut pas participer à la comédie du pouvoir,… et bien on va l’y forcer ». Toute la classe politicienne va évidemment se retrouver, avec plus ou moins de nuances, autour de cette infâme et ridicule décision.

La généralisation de l’abstention grignote peu à peu ce qui fait que l’élu, le politicien, peut justifier sa place et ses privilèges : la légitimité. Celle-ci fond comme neige au soleil, même si tout a été fait, en ignorant l’abstention et les votes blancs, pour ne la fonder que sur les bulletins exprimés. On croit de moins en moins dans les discours mensongers des politiciens et on en tire logiquement la conclusion : à quoi bon se déplacer pour rien ? Car c’est bien de rien dont il s’agit. La seule expression citoyenne étant le vote, et celui-ci n’ayant plus aucun sens, on s’abstient. Finie la fable du « pêcheur à la ligne » censée expliquer l’abstention. Aujourd’hui, cette abstention est éminemment politique,…résultat d’une dégénérescence du système de représentation et de l’engeance politique qu’elle produit ; la classe politique ne peut pas le reconnaître, sinon à reconnaître qu’elle a fait faillite et que le système qui la soutient –comme la corde soutient le pendu – n’a plus de démocratique que l’apparence et le nom.

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Avr 19

Loi sur le renseignement: un attentat aux libertés, par Edwy PLENEL (Médiapart)

Publié le dimanche, 19 avril 2015 dans Libertés

Le projet de loi relatif au renseignement, dont le vote final est prévu le 5 mai, instaure une surveillance généralisée de la population, sans contrôles efficaces ni contre-pouvoirs forts. Comme l’ensemble des défenseurs des libertés, des associations et professions concernées, des autorités administratives impliquées, des acteurs de la révolution numérique, Mediapart dit non à cette loi scélérate. Et vous donne rendez-vous en ligne lundi 4 mai pour une journée de mobilisation.

Un attentat à nos libertés fondamentales est en cours. Ses auteurs sont ceux qui nous gouvernent, tous embarqués aux côtés de l’auteur principal, le premier ministre, jusqu’à celle qui devrait protéger nos droits et nos libertés, la garde des Sceaux, dont le profond silence vaut approbation. Leurs complices sont ceux qui nous représentent, droite et gauche confondues, empressés, à quelques rares et courageuses exceptions, d’approuver ce crime officiel, au point de l’aggraver par leur zèle législatif. 

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