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Mar 3

Solidarités SIVENS : appel à une solidarité active !

Publié le mardi, 3 mars 2015 dans Les Alters dans les luttes

99809808Les Alternatifs 81-12 appellent à une solidarité active avec les opposants au barrage.

Ils appellent à apporter une présence physique sur le terrain afin de participer pleinement aux différentes initiatives initiées par la Coordination des opposants au barrage du TESTET, le Collectif pour la Sauvegarde de la zone humide du TESTET, le collectif « Tant qu’il y aura des Bouilles » et les occupants de la Z.A.D.

Parmi ces actions, celles ci-dessous

Les Alternatifs 81-12

 

Pour Sivens, c’est maintenant !!! Semaine déterminante !

Besoin de personnes motivées sur la Zad du Testet pour résister à la pression policière et milicienne !!

Ramenez-vous dès que possible.
Rassemblement mercredi 4 mars à Gaillac, place de la libération à 14h pour un départ en convoi alimentaire vers la ZAD dans l’après midi.

Rassemblement vendredi 6 mars à 10h à Albi devant le Conseil Général au moment où sera discutée la relance du projet de Sivens.

La ZAD est en danger, menacée par la collusion entres des milices et les forces de l’ordre.

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Mar 3

« L’autogestion est le verrou de la situation actuelle », entretien avec Pierre ZARKA

Publié le mardi, 3 mars 2015 dans Autogestion

 IMG_6218Dans une intervention récente à Ensemble! tu déclarais : « Nous sommes au pied du mur sur quelques questions d’orientation qui, mises ensemble, forment un verrou de la situation. […] Nous avons l’obligation d’une démarche autogestionnaire. Il y a un lien : si on doit affronter le capital directement, la question « où trouver la force de le faire ?» devient primordiale. À mon sens, le silence actuel du Front de Gauche est moins dû à tel ou tel qu’à l’esquive devant la nécessité de sortir de modes politiques qui ont largement fait leur temps. » Ces remarques font largement référence à l’autogestion. Il est donc important de revenir sur cette question. Que signifie l’Autogestion pour toi ? Un mot vague, un projet de société, une stratégie de lutte ?

Pierre ZARKA : L’autogestion n’est ni un mot creux, ni un mot vague, ni un mot vide. C’est un mot avec deux sens, deux significations intimement liées. Chacun ne peut prendre sa part dans une lutte pour un projet de société que s’il participe et maîtrise l’élaboration du projet qui le concerne. Que si sa conception qu’il a de son propre rôle est une part de ce projet et du désir collectif. Pour reprendre la question « projet de société ou stratégie de lutte » l’autogestion c’est les deux à la fois. Car on ne change pas le cours d’un processus une fois qu’il est lancé. Ou on part du bon pied, ou on ne part pas du tout. Si on ne se voit pas soi-même comme une part décisive de ce désir collectif, on n’y adhère pas. On n’adhère pas (ou plus) à un projet pensé en dehors de soi.

Si l’autogestion peut être le fait d’un atelier, d’une usine, d’un bureau, d’une entreprise, d’un groupe de citoyens, dans quelles situations cette idée peut-elle naître et se développer ? 
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Mar 3

La Grèce résiste au rouleau-compresseur de l’Union européenne, par Gérard Filoche

Publié le mardi, 3 mars 2015 dans Gauche de combat

FilocheLa réunion de l’Eurogroupe (les 19 ministres des Finances des pays de la zone euro), le 20 février, s’est terminée par un accord qui fixait les modalités pour que puisse se poursuivre l’aide de l’Union européenne à la Grèce.

Cette aide était conditionnée à l’acceptation d’une liste de « réformes » que le gouvernement grec devait s’engager à mettre en œuvre. Cette liste devait, dans un premier temps, recevoir l’aval (par téléconférence) de l’Eurogroupe. Elle devait, ensuite, être acceptée par les différents parlements des États de la zone euro qui seront consultés, notamment le Bundestag. Elle devait, enfin, être acceptée, fin avril, par les différentes institutions européennes concernées : Commission, BCE, Conseil des chefs d’États et de gouvernements.

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Fév 28

L’appel de Manille est sans ambition et régressif ! Analyse Par Maxime Combes

Publié le samedi, 28 février 2015 dans Ecologie

648x415_montage-marion-cotillard-francois-hollande-manille-26-fevrier-2015Beaucoup ont parlé de l’appel de Manille lu par Marion Cotillard lors du voyage présidentiel de François Hollande aux Philippines. Peu l’ont analysé avec précision, sauf à dire qu’il ne contenait rien de spectaculaire. Ce n’est pas vrai. Il est spectaculairement sans ambition et régressif. Analyse.

Lu avec difficulté par Marion Cotillard, l’appel de Manille a finalement été peu commenté sur son contenu. Il est pourtant exemplaire. Exemplaire d’une machinerie diplomatique française qui tourne à vide et qui ne semble avoir aucune vision globale de ce qu’implique une lutte déterminée contre les causes des dérèglements climatiques.

Une ambition édulcorée

En septembre 2013, lors de la réception des travaux du GIEC, Laurent Fabius avait fixé le cap. En 2015, à Paris, il s’agissait d’aboutir à « un accord applicable à tous, juridiquement contraignant et ambitieux, c’est-à-dire permettant de respecter la limite des 2 °C ». Dans l’appel de Manille, il n’y a plus aucune référence à l’objectif des 2°C. Les négociateurs français n’ont-ils pas déjà averti que l’accord (éventuel) de Paris ne serait pas « en capacité d’être dans un scénario de limitation du réchauffement à 2 °C » ? Jugé inatteignable, cet objectif chiffré que la communauté internationale s’est elle-même fixée, est donc tout simplement passé sous silence.

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Fév 28

L’autre appel de Manille, par Maxime Combes (ATTAC) et Nicolas Haeringer (350.org)

Publié le samedi, 28 février 2015 dans Ecologie

Maxime Combes (Attac) et Nicolas Haeringer (chargé de campagne pour 350.org) ont rédigé cette version de l’Appel de Manille, que Marion Cotillard, qui fait partie du voyage présidentiel aux Philippines jeudi 26 et 27 février, aurait pu lire… 

Mesdames, messieurs, 

C’est un immense honneur, pour moi, Marion Cotillard, de partager avec vous cet appel de Manille. À quelques mois de la conférence de Paris sur les changements climatiques, il a vocation à marquer l’engagement de l’ensemble des chefs d’États et de gouvernement. Un engagement résolu et indispensable pour des mesures courageuses afin d’inventer un futur vivable. Cet engagement doit notamment être le vôtre, Monsieur le Président Hollande. Vous avez là, en tant qu’hôte de la conférence des Nations Unies de Paris, une occasion unique de jouer un rôle historique. 

Si j’étais à votre place, si un réalisateur décidait de me mettre au générique de la Conférence de Paris à votre place, voici le discours que je tiendrais. 

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Fév 26

« Il faut stimuler les processus d’auto-organisation » – entretien avec Teresa Rodríguez, candidate de Podemos à la Junte d’Andalousie

Publié le jeudi, 26 février 2015 dans Elections, International

Provoquée par le PSOE, qui à la tête de la region, à cause d’un désaccord avec son partenaire IU, l’élection de la région Andalousie a lieu le 22 mars. Teresa Rodriguez y conduit la liste de PODEMOS (lire aussi le portrait de Teresa Rodriguez sur notre blog http://alternatifs81.fr/?p=14410 )

Pablo Elorduy : Pourquoi penses-tu que le changement soit nécessaire en Andalousie ? 

Teresa Rodríguez : La situation de vulnérabilité réside dans le fait que la crise et les effets de l’ajustement néolibéral ont eu en Andalousie des conséquences plus dures que dans d’autres régions. Actuellement l’Andalousie est la Communauté autonome qui a le plus de pauvre en Espagne, un million de personnes se trouvent en situation de pauvreté sévère. C’est la région qui a le chômage le plus élevé de l’Union européenne. Ce que nous vivons au cours de ces mois, c’est la possibilité imminente d’un changement réel.

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Fév 26

Grèce : réponse aux sophistes, par Stathis Kouvélakis

Publié le jeudi, 26 février 2015 dans Notre Economie et la leur

Deux sophismes, ou plutôt deux sophismes et demi, circulent ces derniers temps de la part de celles et ceux qui refusent de voir la réalité en face et de prendre la mesure du recul auquel Syriza a été contraint, ainsi que de ces conséquences possibles. Et je dis bien « contraint« , car enfermé dans une stratégie erronée; je ne dis pas « trahison » ou « reniement« , qui sont des termes moralisants et fort peu utiles pour comprendre les processus politiques. 

Premier sophisme: Syriza n’avait « pas de mandat de sortir de l’euro« .S’il était sur cette position, il n’aurait pas gagné les élections. Dit sous cette forme le raisonnement est absurde. Certes, mais il n’avait pas de « mandat de sortir de l’euro« . Mais il n’avait certainement pas de mandat d’abandonner l’essentiel de son programme pour rester dans l’euro! Et il n’y a aucun doute que s’il s’était présenté aux électeurs en disant « voilà mon programme, mais si on voit que son application n’est pas compatible avec le maintien dans l’euro alors oubliοns-le » il n’aurait obtenu le moindre succès électoral. Et pour cause: le maintient dans l’euro A TOUT PRIX est exactement l’argument de base des partis pro-Mémorandum qui ont gouverné la Grèce pendant toutes ces années. Et Syriza, s’il n’avait jamais clarifié sa position sur l’euro avait toujours refusé la logique de « l’euro à tout prix »
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Fév 26

Tribune libre : Manolis GLEZOS : « Je demande au Peuple Grec de me pardonner d’avoir contribué à cette illusion »

Publié le jeudi, 26 février 2015 dans A Gauche. . . toute !



Depuis Bruxelles, Manolis Glezos foudroie le gouvernement à propos des manœuvres durant les négociations avec les créanciers et du changement de discours de SYRIZA. Il rappelle qu’ »entre l’oppresseur et l’oppressé, il ne peut être question de compromis, tout comme cela est impossible entre l’occupé et l’occupant. La seule solution c’est la liberté ».

Par un article qu’il signe depuis Bruxelles où il se trouve, le député européen SYRIZA, Manolis Glezos, critique de manière particulièrement acerbe les manœuvres gouvernementales.

glezos« Changer le nom de la troïka en « institutions », celui du mémorandum en « accord » et celui des créanciers en « partenaires », ne change en rien la situation antérieure« , écrit le cadre historique de la Gauche qui apparaît déçu des derniers développements entre la Grèce et ses créanciers.

« Plus d’un mois est passé et la promesse n’est toujours pas transformée en acte. Dommage et encore dommage. Pour ma part, je demande au Peuple Grec de me pardonner pour avoir contribué à cette illusion« , écrit-il en invitant les amis de SYRIZA à participer dans les plus brefs délais à un dialogue sur le parcours du parti et les manœuvres en cause.

L’article de Manolis Glezos a été publié aujourd’hui sur le site du Mouvement ‘Citoyens Actifs’  :

Changer le nom de la troïka en « institutions », celui du mémorandum en « accord » et celui des créanciers en « partenaires », ne change en rien la situation antérieure.

L’on ne change pas non plus, bien entendu, le vote du peuple Grec aux élections du 25 janvier 2015.

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Fév 26

Tribune libre : En Grèce, après les négociations à Bruxelles, tout reste à faire. Par Amélie Poinssot – Mediapart.fr

Publié le jeudi, 26 février 2015 dans A Gauche. . . toute !

grece_0L’accord trouvé avec l’Eurogroupe est un recul important sur les promesses de campagne de Syriza. Mais ce n’est pas une abdication : le gouvernement Tsipras a dû négocier ferme avec ses partenaires européens. Le résultat est un cocktail de réformes destinées à répondre aux demandes des Européens et de mesures pour faire face à la crise humanitaire qui touche le pays. Explications.

Il a fallu reculer. Après des semaines d’allers et retours entre Athènes et Bruxelles, de pression de certains pays de la zone euro, Allemagne en tête, le gouvernement Tsipras a toutefois sauvé les meubles. Si toutes les promesses de campagne de Syriza ne sont pas dans l’accord signé avec les partenaires de la zone euro, les plus importantes y figurent, en particulier les mesures de lutte contre la crise humanitaire.

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Fév 25

Tribune libre : « Un Syriza à la française est-il possible ? », par Guillaume Liégard (Regards)

Publié le mercredi, 25 février 2015 dans A Gauche. . . toute !

La « révolution » politique qu’incarne Syriza depuis sa prise de pouvoir suscite un espoir qui se confronte, en France, au constat de tout ce qui nous sépare d’un tel scénario. Que faudrait-il pour qu’il advienne ici, fût-ce sous une forme différente ? 

 La victoire de Syriza, les premiers pas du gouvernement Tsipras ont soulevé un immense espoir qui dépasse largement les frontières grecques. Pour la première fois, un parti authentiquement de gauche a remporté les élections dans un pays de la zone euro et entend, dans un contexte ô combien difficile, appliquer son programme.

Des marges de manœuvres, il y en a ! 

Élu depuis près d’un mois, le gouvernement grec a d’abord fait sensation sur la scène européenne en entendant (incroyable !) respecter la volonté populaire. Les premières mesures, sur le terrain de l’immigration, le montant du salaire minimum ou le rétablissement de la législation du travail, ont démontré une rupture avec tous les gouvernements précédents. 

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