Communiqué des Alternatifs du TARN
Le congrès national des Alternatifs des 17 et 18 novembre 2012 a voté à raison de 58 % des suffrages exprimés pour le texte favorable à l’entrée des Alternatifs dans le Front de Gauche, contre 42% au texte qui y était opposé (10% d’abstention).
Réunis le 21 janvier, les Alternatifs du Tarn, qui ont voté 80 % pour ce second texte, ont décidé d’utiliser la clause d’objection de conscience (suite…)
Le travail, quelles valeurs ?
Notre camarade Alain VERONESE nous présente ici cet ouvrage de réflexions et de propositions du mouvement UTOPIA sur le TRAVAIL. Marie Christine GAMBERINI y afoute quelques précisions et réflexions personnelles :
Le travail, quelles valeurs ?
Editions Utopia, 2012.
Recension précédée d’une digression comme essai de mise en appétence pour le sujet.
Cela fait bien longtemps que les valeurs travail sont menacées et, parfois par les travailleurs mêmes. Durant les années 70, une importante, influente minorité culturelle théorisait « L’allergie au travail », Lafargue en main, déclamait « Gilda je t’aime ! A bas le travail ! »,
Le collectif Adret, pour ne pas perdre sa vie à la gagner consentait à transpirer 2 h par jour au maximum. Les plus intellos des paresseux s’égaraient joyeusement du côté des « situs », G. Debord, excessif un peu, (suite…)
POUR UNE CONVERGENCE DE GAUCHE ALTERNATIVE
Résolution politique de la coordination des 15 et 16 décembre 2012 des Alternatifs
Les Alternatifs agissent à partir des orientations suivantes :
• Un mouvement politique rouge et vert large : mémoire des luttes, mise en commun d’expériences et de forces, contribution à un projet autogestionnaire et écologiste, un « parti mouvement » perméable aux diverses formes de mobilisation et recherchant les convergences sociales et politiques les plus larges pour transformer la société ;
• Une stratégie que nous qualifions de « révolution longue » combinant participation aux mobilisations, expérimentation d’alternatives, présence critique dans le champ institutionnel, pour « une guerre de position » créant les conditions d’une rupture globale avec le système capitaliste ;
• Une démarche unitaire, pour la construction de rassemblements politiques larges face aux droites et extrêmes droites, en alternative et opposition au social-libéralisme. (suite…)
A Gauche. . . toute ! NOUVELLES PISTES POUR L’EMANCIPATION
« Pour aller au-delà de l’immédiat, le mouvement social doit en fait disposer d’organisations – et plus particulièrement d’organisations politiques prêtes à agir dans son sein sans chercher à lui imposer des orientations qui seraient élaborées en dehors. Le ou les partis révolutionnaires n’ont pas à se constituer comme des états-majors qui conduisent des troupes au combat, mais comme des organisations qui contribuent à augmenter les capacités de réflexion autonomes des masses en faisant retour avec elles sur les incidences et les prolongements. »
Bien évidemment, il s’agit d’une opinion, celle de Jean-Marie Vincent.
Mais c’est une opinion et, dans la diversité de celles-ci, elle mérite d’être examinée.
Et cette diversité, la richesse d’élaboration qu’elle implique, n’ont évidemment rien à voir avec le prétendu « centralisme démocratique », elle en est la négation.
M.
Pour un nouvel anticapitalisme : changer la politique
Le rejet du capitalisme est aujourd’hui très répandu, mais ce rejet est loin de se couler dans des formes efficaces d’anticapitalisme. La négation du capitalisme reste le plus souvent abstraite, morale, mêlée souvent de rage, d’impuissance.
Beaucoup aimeraient croire que la barbarie du Capital finira par susciter des réactions de plus en plus fortes, mais ils doivent bien constater que de nombreuses réactions se tournent vers des fondamentalismes ou des (suite…)
Firenze 10+10 : ouverture du Forum Social de Florence
Firenze 10 +10 / Jour 1
C’est par un beau soleil d’automne que la Forteresse de Florence accueille, dix ans après le premier FSE, les altermondialistes de toute l’Europe. Ce matin, une introduction à deux voix du comité d’organisation a présenté l’ensemble des travaux.
Si la référence au premier Forum Social Européen est affirmée d’emblée, l’objectif de ce nouveau rendez-vous de Florence se veut à la fois plus pragmatique, plus concret sans être pour autant une nouvelle édition du FSE. Ce processus avait atteint ses limites : le constat a été fait qu’il n’y a pas eu réaction digne de ce nom en solidarité de la part des peuples européens avec le peuple grec.
Tout le monde, dans les réseaux altermondialistes, en avait convenu : la Grèce est le nouveau laboratoire du libéralisme en Europe, dans un contexte de crise globale multiforme extrêmement profonde du capitalisme. Les effets de cette crise sont (suite…)
GARDAREM Notre Dame des Landes (autocollant)
Devoir de Vacances n°11 : Lutte des classes et décroissance. Jean-Luc Pasquinet
Lutte des classes et décroissance. Jean-Luc Pasquinet
« la lutte de classes concrètement, c’est tout ce que nous vivons. »
Michel Foucault
Introduction :
La « lutte des classes » a beaucoup évolué, mais grossièrement on peut dire que l’on est passé d’une vision économiste à une vision critique de l’économisme, où l’on va privilégier la façon de penser des acteurs de la société sur leur rôle dans l’activité économique, ou bien le corps, les désirs et les luttes contre les pouvoirs pour le libérer. Dans la vision de départ, l’Etat est un arbitre ou un lieu à prendre, alors que dans la seconde l’Etat n’est plus qu’un pouvoir parmi d’autres, un pouvoir à combattre.
1 – D’une vision « économiste »….
La lutte des classes est une théorie qui explique les enjeux et les tensions dans une société divisée en classes sociales, chacune luttant pour améliorer sa situation sociale et économique de façon conflictuelle, car leurs intérêts sont radicalement divergents.
Ce concept est apparu au XIXe siècle chez les historiens libéraux français de la Restauration, François Guizot, l’initiateur, Augustin Thierry, Adolphe Thiers et François-Auguste Mignet, auxquels Karl Marx l’a emprunté.
Dès le départ il s’agit d’une vision économiste, pour les libéraux on oppose ceux qui payent des impôts et qui veulent en payer moins à ceux (suite…)
MESSAGE AUX CONGRESSISTES D’ALTERNATIVE LIBERTAIRE
CherEs amiEs et camarades,
Votre congrès se déroule dans une période marquée par la résistance des peuples aux politiques d’austérité et de restriction des droits sociaux et démocratiques, à un moment où les droites extrêmes et extrêmes droites tentent partout en Europe d’exacerber la xénophobie afin de faire primer les conflits identitaires sur l’affrontement de classe. En France les sociaux libéraux n’affrontent pas les forces du capital.
La division au sein des classes populaires est un enjeu majeur pour les dominants, une priorité des courants autogestionnaires doit être de porter une stratégie et un projet unitaires et alternatifs.
Contre le racisme, l’égalité des droits entre toutes et tous, contre (suite…)
Rouge et Vert n°351
Lisez en ligne ce numéro 351 du 24 octobre 2012 de Rouge et Vert, le journal de Alternatifs et abonnez-vous pour le recevoir directement chez vous.
Que 1000 « ROTISSERIES » fleurissent !
La Rôtisserie est morte, assassinée
Lundi 8 octobre 2012 la Rôtisserie Sainte-Marthe, le restaurant aux trois A (Alternatif, Autogéré et Associatif) a cessé d’exister après 15 ans d’activité continue. La décision, avait été prise en Assemblée Générale Extraordinaire en Mai dernier. Elle n’avait pas été rendue publique pour ne pas compliquer les négociations entamées par l’association. Ce lundi 8, sous le crachin d’un matin gris, nous avons remis les clefs de l’ancien restaurant.
La Rôtisserie est morte et ce n’est pas un suicide : elle a été assassinée.
Nous revenons sur les raisons de cette fin d’activité non pas parce que le crime ne devrait pas rester impuni – pour régler des comptes etc…- mais pour que les raisons de la fin de la Rôtisserie soient connues de tou-tes. Pour les voisin-es qui l’ont soutenue, pour les associations qui y participaient et pour que de futurs projets bénéficient de notre expérience.
Plusieurs crocs-en-jambe nous ont fait trébucher…