Vigilance et mobilisation pour la défense de nos droits démocratiques à manifester et à circuler librement
« La colère sociale, avec les conséquences de la crise économique et financière, la précarité, le chômage, les plans de licenciements, elle est là, elle gronde depuis des années« , a reconnu, mardi dernier 5 février, le ministre de l’Intérieur Manuel Valls, ajoutant « aujourd’hui on assiste moins à des mouvements sociaux, qu’à des implosions ou explosions sociales«
. Pour le premier flic de France, ces risques d’explosion sociale, « il faut les comprendre, mais on ne peut pas les admettre. On peut essayer de comprendre les raisons qui poussent des hommes et des femmes au désespoir mais on ne peut pas casser l’outil de travail« . Vous avez bien lu : « casser l’outil de travail« , et c’est un ministre d’un gouvernement soi-disant de gauche qui caractérise ainsi les (suite…)
Le MEDEF en rêvait : vont-ils le faire ? par Jean-Jacques Boislaroussie
Le gouvernement veut transcrire dans la loi le nouvel accord dit de « sécurisation de l’emploi » signé par trois syndicats (la CFDT, la CGC et la CFTC) et le patronat. Une telle loi favoriserait des accords d’entreprises permettant d’augmenter le temps de travail ou de baisser les salaires afin de « maintenir l’emploi ». Des accords de ce type ont déjà été signés dans quelques usines, mais une loi permettrait de généraliser les reculs sociaux. En d’autres temps, la social-démocratie allemande, avec Schröder, avait porté un projet cohérent de régression sociale : elle n’a pas fini d’en payer le prix.
Le tir de barrage des experts et éditorialistes porte-voix du MEDEF contre le syndicat CGT de l’usine Goodyear d’Amiens Nord illustre bien l’enjeu. Gaëtan de Capèle dans le Figaro : « la fermeture de l’usine d’Amiens résume ce que le syndicalisme radical, retranché derrière une lutte des classes d’un autre temps, peut produire de pire. Parce que, pour s’être opposée à (suite…)
GOOD SAVE HOLLANDE ! (Patrick MiGNARD)
La dette sociale n’existe pas ! La protection sociale ne doit pas être sacrifiée sur l’autel des marchés financiers ! par Pascal Franchet – CADTM France
La prise en charge des dépenses de soins et de médicaments par la Sécurité sociale est passée de plus de 80 % à la fin des années 1970 à 75,5 % en 2009. De plus en plus de personnes sont aujourd’hui exclues de l’accès aux soins : sont concernés tout d’abord les migrants, les femmes, les jeunes et les travailleurs pauvres.
Aujourd’hui, c’est vers le Crédit municipal que l’État les dirige pour essayer de trouver un financement pour se soigner. Toutes les garanties sociales sont remises en cause. Voilà le résultat concret de 40 ans de réformes de la protection sociale et du mode de gestion de la crise économique.
Il s’agit là d’un recul de civilisation auquel il faut mettre fin. La nouvelle constitution européenne imposée aux populations, le TSCG, impose de rogner sur les dépenses sociales en cas de dépassement d’un déficit « structurel » de 0,5%. Ce qu’on nous présente en France et ailleurs comme étant la « dette sociale » est un leurre destiné à faire accepter les réformes destructrices de la protection sociale et (suite…)
ACCORD DE « WAGRAM » : PREMIERS DEGATS (communiqué de Presse)
L’annonce par la direction de Renault de 7500 suppressions d’emplois, sans licenciements mais contre l’acceptation de l’abandon des 35 heures, estune première mise en oeuvre de l’accord de « Sécurisation de l’Emploi et des Parcours Professionnels » signé par le patronat, la CFDT, la CGC et la CFTC.En effet cet accord va généraliser et ériger en système les chantages àl’emploi hier limités à quelques entreprises.Ainsi, chez Renault, tous les sites sont concernés.Malgré des capacités d’intervention plus grandes que chez PSA ( l’Etat est actionnaire à 15% de Renault), le gouvernement ne dit mot et consent.De plus, il veut imposer aux parlementaires PS de voter les yeux fermés l’accord MEDEF – CFDT.Quitte à donner un os à ronger : les député-e-s et sénateurs/trices auront (suite…) |
Pour l’alternative et l’autogestion, c’est maintenant !
La course au profit entraîne la remise en cause permanente des droits sociaux, menace et dégrade l’environnement, plonge dans la misère des peuples entiers, comme en Grèce.
Le projet du capitalisme c’est d’augmenter toujours plus l’intensité et la productivité du travail. Son rêve : une consommation aliénante pour certain-e-s, une démocratie réduite pour toutes et tous, et la précarité pour un nombre chaque jour plus grand.
Rechercher les compromis avec le MEDEF en allant jusqu’à renoncer aux acquis sociaux, comme le fait le gouvernement et l’acceptent certains syndicats, c’est préparer des lendemains qui déchantent. C’est le cas lorsque ces accords répondent au chantage du patronat en validant les baisses de salaires au nom de la sauvegarde de l’emploi. (suite…)
Communiqué du Comité local de CASTRES du MRAP
Suite aux articles récents de La Dépêche concernant les gens du voyage de l’aire de la Vivarié, le bureau du Comité Local du Mouvement Contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples tient à rappeller qu’il ne faudrait pas stigmatiser les seuls habitants de La Vivarié en les accuseant de tous les actes de délinquence et de vandalisme commis à Castres (vols, voitures brulées, incivilités…).
Le MRAP considère que les autorités policières et judiciaires sont à même d’enquéter et de poursuivre les coupables. Laissons les faire leur travail en toute sérénité.Le MRAP rappelle que les familles et les enfants des gens du voyage sont souvent vivtimes de discriminations;il réaffirme qu’il est inadmissible d’ imputer tous les méfaits commis à ces castrais et à leurs familles .Comme tous les autres habitants, ils ont droit à la présomption d’innocence et au respect de chacun.
Rien contre le chômage, le Medef a bloqué toute avancée pour les salariés dans cet accord signé par une minorité syndicale. Gérard FILOCHE
Deuxième analyse revue et corrigée, détaillé de l’ANI « accords de Wagram »
L’encensement de ces « accords de Wagram » (il s’est tenu au siège du patronat) par les médias ne dure pas. La « couverture » du contenu de cet accord par un certain nombre de dirigeants politiques repose largement sur la méconnaissance de son contenu réel.
Mais dés qu’on prend le temps de les lire, on est effaré.
Parce que ce sont des accords régressifs, signés par une minorité de syndicalistes et ils ne feront pas un seul chômeur en moins. Du point de vue de l’inversion de la courbe du chômage en 2013, ils sont hors sujet.
Il n’y a pas une seule avancée… sauf pour le patronat. C’est un accord (ANI = accord national interprofessionnel) dont une des principales caractéristiques est de donner 4 milliards aux (suite…)
Sur l’accord CFDT/ MEDEF, quelques réactions
Ci-dessous les communiqués de la CGT, de FO, de Solidaires et de la FSU sur l’accord MEDEF/CFDT-CGC-CFTC sur l’emploi.
Voir également : — Attac : Accord sur la réforme du marché du travail : en attendant la Troïka (également sur ce blog)
http://www.france.attac.org/articles/accord-sur-la-reforme-du-marche-du-travail-en-attendant-la-troika
— Courant « Maintenant la gauche » (Maurel) du PS : Accord sur l’emploi : un texte déséquilibré qui n’est pas acceptable
http://www.maintenantlagauche.com/accord-sur-lemploi-un-texte-desequilibre-qui-nest-pas-acceptable/
— Gérard Filoche du courant Démocratie et Socialisme du PS (également sur ce blog)
http://www.democratie-socialisme.org/spip.php?article2734 (suite…)
Accord sur la réforme du marché du travail : en attendant la Troïka, par ATTAC
En signant avec le Medef un accord « au service de la compétitivité des entreprises et de la sécurisation de l’emploi », trois syndicats minoritaires ont donné en France un aval anticipé aux réformes structurelles du marché du travail imposées par la Banque centrale européenne, la Commission européenne et le FMI dans le Sud de l’Europe.
Tout y est : baisse des salaires en cas de menace sur l’emploi, prédominance de l’accord d’entreprise sur l’accord de branche et sur la loi, facilitation des mobilités forcées et des licenciements. Le Wall Street Journal félicite les patrons français d’avoir « gagné une nouvelle flexibilité ». (suite…)