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Sur l’accord CFDT/ MEDEF, quelques réactions

Publié le mercredi, 16 janvier 2013 dans Communiqués de Presse, Point de vue, Social, TRAVAIL

arton23-a11d5Ci-dessous les communiqués de la CGT, de FO, de Solidaires et de la FSU sur l’accord MEDEF/CFDT-CGC-CFTC sur l’emploi.

Voir également : — Attac : Accord sur la réforme du marché du travail : en attendant la Troïka (également sur ce blog)

http://www.france.attac.org/articles/accord-sur-la-reforme-du-marche-du-travail-en-attendant-la-troika

 

 

— Courant « Maintenant la gauche » (Maurel) du PS : Accord sur l’emploi : un texte déséquilibré qui n’est pas acceptable

http://www.maintenantlagauche.com/accord-sur-lemploi-un-texte-desequilibre-qui-nest-pas-acceptable/

— Gérard Filoche du courant Démocratie et Socialisme du PS (également sur ce blog)

http://www.democratie-socialisme.org/spip.php?article2734

— Front de gauche. « L’accord » sur l’emploi ne doit pas devenir une loi !

http://www.gauche-anticapitaliste.org/content/communique-du-front-de-gauche-laccord-sur-lemploi-ne-doit-pas-devenir-une-loi

 

— PCF : Emploi : nous ne règlerons pas les questions de l’emploi avec plus de précarité

http://www.espacedatapresse.com/fil_datapresse/consultation_cp.jsp?ant=reseau_2754355

 

— PG : Le Medef est entrain d’obtenir du gouvernement PS ce qu’il n’avait pu arracher à l’UMP

>> http://www.lepartidegauche.fr/actualites/communique/le-medef-est-entrain-d-obtenir-gouvernement-ps-ce-qu-il-n-avait-pu-arracher-l-ump-20306

 

— FASE Basse-Normandie : Un accord historique ou un sale coup ?

>> http://www.fase-bn.org/?p=1403

 

— NPA : DROITS DES SALARIÉES : OUVERTURE DES SOLDES !

http://www.npa2009.org/content/droits-des-salari%C3%A9es-ouverture-des-soldes

 

— Et pour information les contorsions d’EELV : Accord Syndicats/Patronat sur le marché du travail – Un acte de démocratie sociale. Des avancées et des insuffisances
http://eelv.fr/2013/01/13/accord-syndicatspatronat-sur-le-marche-du-travail-un-acte-de-democratie-sociale-des-avancees-et-des-insuffisances/ 

 

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CGT : http://www.cgt.fr/Une-grave-regression-des-droits.html

Accord national interprofessionnel du 11 janvier
Une grave régression des droits sociaux

Communiqué du Bureau confédéral de la CGT

Le Bureau confédéral de la CGT confirme l’avis négatif de la délégation CGT sur l’accord national interprofessionnel du 11 janvier 2013 qui modifierait profondément le Code du Travail.Ce texte marque une grave régression des droits sociaux des salariés et va a contrario des objectifs fixés par la « Grande Conférence sociale » et celle de la « lutte contre la pauvreté ». Il contient de multiples dispositions pour faciliter les licenciements et accentuer la flexibilité.Le chantage à l’emploi est généralisé par des accords permettant la baisse des salaires et l’augmentation du temps de travail, ce sont les accords de « compétitivité/emploi » voulus par Nicolas SARKOZY.La thèse du MEDEF est le principal fil conducteur de cet accord : « les licenciements d’aujourd’hui feront les emplois de demain ».Il serait inconcevable que la majorité parlementaire et le Gouvernement, issus des élections de mai 2012, entérinent dans la loi les reculs sociaux dictés par le MEDEF.Le Gouvernement, qui se dit attaché au Dialogue social, doit prendre en compte le rejet de cet accord par les syndicats représentant bien plus de salariés que les syndicats potentiellement signataires.La CGT attend du gouvernement un projet de loi d’une toute autre nature, qui protège les salariés contre les licenciements et la précarité.La CGT va amplifier sa campagne d’information par l’édition d’un journal tiré à deux millions d’exemplaires à destination des salariés pour favoriser leur mobilisation dans les semaines à venir.

Montreuil, le 14 janvier 2013

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FO : http://www.force-ouvriere.fr/page_principal/communique/index.asp?lk=c&id=2159

 

COMMUNIQUÉ DATÉ DU LUNDI 14 JANVIER 2013

Projet d’accord interprofessionnel du 11 janvier 2013
> DÉCISION DU BUREAU CONFÉDÉRAL DE FORCE OUVRIÈRE

 

A l’unanimité le Bureau Confédéral de Force Ouvrière décide de ne pas signer l’accord interprofessionnel portant sur la compétitivité et la sécurisation de l’emploi.

Alors que l’emploi et la lutte contre le chômage doit être la priorité n°1, Force Ouvrière souligne que cela doit prioritairement passer par une politique économique ambitieuse, source de croissance économique par la consommation, l’investissement public et privé, la stratégie industrielle.

Au nom du principe dangereux selon lequel il faut d’abord pouvoir licencier pour pouvoir embaucher, ce projet d’accord est profondément déséquilibré.

Le projet d’accord inscrit le social comme variable d’ajustement d’une politique économique de rigueur tant au plan national qu’européen.

Pour le Bureau Confédéral ce projet se caractérise par: «la flexibilité, c’est maintenant, la sécurisation de l’emploi pour demain, peut-être».

Nombre de dispositifs annoncés comme positifs pour les salariés sont partiels, aléatoires, d’application tardive ou pouvant déjà être contournés dans le cadre de ce projet.

Par contre en terme de flexibilité (accords dits de maintien de l’emploi avec la baisse des salaires – nouvelles procédures pour les PSE – mobilité interne forcée – CDI intérimaire – CDI intermittent…), le projet d’accord constitue une remise en cause importante des droits des salariés. Il en est de même pour la sécurisation judiciaire des employeurs au détriment des salariés.

Force Ouvrière décide d’informer largement les salariés du contenu de ce projet et entend intervenir auprès du Gouvernement et du Parlement pour faire valoir ses positions.

Le dossier n’est pas clos.

 

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Union syndicale Solidaires : http://solidaires.org/article43321.html

 

Accord sur la sécurisation de l’emploi : Une régression sociale historique

 

L’Union syndicale Solidaires juge inacceptable le texte sur lequel vienne de tomber d’accord le patronat et des organisations syndicales.

Cet accord :
– institutionnalise davantage la précarité par la généralisation des contrats de projets et les contrats à durée indéterminée intermittents.
– instaure une super-flexibilité par de nouvelles mesures de mobilité, la généralisation de l’accord compétitivité/emploi, et de nouvelles modalités pour les PSE, en se dégageant systématiquement des obligations légales et conventionnelles du licenciement économique.
– spolie les salariés-es par une barèmisation plafonnée en cas de licenciements sans cause réelle et sérieuse.
– réduit les délais de recours des syndicats en matière de licenciements économiques collectifs et de contestation aux prud’hommes.

La logique patronale est claire : renforcer la flexibilité de la force de travail, poursuivre la destruction du code du travail et la hiérarchie des normes.

Il n’y a pas de sécurisation de l’emploi mais sécurisation des droits, déjà exorbitants, des patrons. L‘union syndicale Solidaires s’emploiera à construire les mobilisations nécessaires pour rejeter cette régression sociale historique.

Paris, 11 janvier 2013

 

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FSU : http://www.fsu.fr/Le-droit-du-travail-en-jeu.html

 

Le droit du travail en jeu…

La négociation entre les syndicats et les organisations patronales visant « à une meilleure sécurisation de l’emploi » ou dites réforme du marché du travail vient de se terminer. Elle était présentée en ayant pour objectif une plus grande flexibilité pour les employeurs avec en échange de nouveaux droits protecteurs pour les salariés. Dans les faits, le MEDEF a tout au long de la négociation continué à peser pour pouvoir licencier sans motif, tout en exigeant toujours plus des salariés.Dans une situation économique en quasi récession, avec un chômage record et une augmentation prévue du chômage très forte dans les premiers mois de l’année 2013, l’insatisfaction liée à cet accord traduit le fait que l’intransigeance patronale est totalement inadaptée pour répondre à la crise économique et sociale.La flexibilité et la souplesse réclamées par le MEDEF existent malheureusement déjà et sont largement mises en application, avec un résultat sur le taux de chômage que l’on connaît ! Par exemple, en 2010, sur la base des données recueillies par l’ACOSS, sur 19 millions d’embauches, 12 millions ont été des recrutements en CDD de moins d’un mois, 4 millions des CDD de plus d’un mois et 3 millions en CDI. L’intérim est largement utilisé comme période d’essai, variable d’ajustement des effectifs et les ruptures conventionnelles ont explosé.L’accord conclu hier n’est pas satisfaisant. Le droit du travail dans de nombreux aspects protecteurs était tout simplement en jeu.Avec 5 millions de chômeurs dans le pays, il faut au contraire encore plus de protection contre les licenciements « sans cause réelle ou sérieuse » ou/et « abusifs ».Il est désormais nécessaire de travailler à la construction de propositions convergentes, unitaires, répondant à la situation dramatique du travail que nous vivons.

La FSU est prête à y contribuer.

Les Lilas, le 12 janvier 2013

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