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Fév 16

Notre Dame des Landes – Un référendum : pour qui, comment, pourquoi ? Communiqué de presse de l’ACIPA

Publié le mardi, 16 février 2016 dans Agriculture, Non classé

2016-02-27_Manif_Affiche_Web_SlideL’ACIPA a bien entendu les paroles de François Hollande s’adressant aux Français ce jeudi 11 février et annonçant la tenue d’un référendum local sur la question du projet d’aéroport de Notre Dame des Landes. Dans la même intervention, il a aussi rappelé par 2 fois que les travaux pourraient débuter à l’automne 2016.

Notre position n’a pas changé pour autant ; nous demandons toujours à François Hollande de confirmer qu’aucune expulsion n’aura lieu tant que les recours juridiques nationaux et européens ne seront pas épuisés. Nous avons bien entendu M. Hollande réaffirmer que ces recours n’étaient pas épuisés mais pas un mot sur les expulsions programmées ! Nous lui renouvelons également notre demande de rencontre.

Quant au référendum local annoncé, nous nous posons beaucoup de questions :

  • Qui a légitimité à organiser un référendum sur un projet d’État dont la Déclaration d’Utilité Publique a déjà été publiée ?

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Fév 15

Élevage : quelles perspectives ? tribune libre Michel BUISSON

Publié le lundi, 15 février 2016 dans Agriculture

 30-01-2011--4---Small-Les grandes manifestations de fin août et de septembre (sur le terrain, à Paris, Bruxelles), ont débouché sur quelques décisions inefficaces, voire contreproductives. Après une période de résignation, les manifestations d’éleveurs  ont repris en France. En effet, les graves difficultés[1] que rencontrent depuis un an les producteurs de porcs, de lait et de viande bovine continuent et surtout risquent de perdurer encore longtemps[2].

En partie d’ordre conjoncturel[3] et spécifique à chaque production (voir encadré en fin), la crise résulte principalement de conditions générales et permanentes : libéralisme grandissant (le pire peut encore advenir avec TAFTA), dumping social au sein des pays d’UE et poids de la grande distribution.

Le libéralisme grandissant c’est d’abord la suppression des quotas laitiers depuis avril 2014 qui favorisaient un certain équilibre entre production et débouchés et donc une certaine stabilité des prix. Cette suppression des quotas déstabilise le marché européen et amplifie les disparités des conditions de production.

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Fév 13

Sur la question agricole : de l’industrialisme à l’écologie. Philippe ZARIFIAN

Publié le samedi, 13 février 2016 dans Agriculture

J’ai, dans un texte précédent*, indiqué l’importance de la révolte actuelle de la paysannerie. Mais sans entrer dans les questions de fond qui la sous-tendent. C’est quelques propositions à ce sujet que je voudrais faire, en particulier à partir de mon expérience de chercheur à l’INRA et de mes nombreux voyages.

  • http://alternatifs81.fr/?p=17043

Philippe ZARIFIAN

ob_71ab24_raisonnement1. La question agraire et agricole dans la tradition socialiste.

Dès le départ, c’est-à-dire dès la création du premier grand parti politique se référant explicitement au socialisme d’inspiration marxiste, le parti social-démocrate allemand, à la fin du 19ème siècle, la vision industrialiste de l’agriculture a été clairement privilégiée. On trouve cette conception pleinement développée et argumentée dans le livre de Karl Kautsky, publié en 1899, et intitulé « La question agraire. Etude sur les tendances de l’agriculture moderne ». Kautsky pose l’industrialisation de l’agriculture et la prolétarisation des paysans comme inévitable, base à partir de laquelle une option socialiste pourra être posée : «  Une chose est certaine. Dans un grand nombre de domaines, la production agricole a été transformée en production industrielle; dans beaucoup d’autres domaines, cette transformation est prochaine; nul domaine de l’activité agricole n’est entièrement assuré contre cette prise de possession ».

L’agriculture moderne est mal partie… Il a existé et existe toujours une erreur théorique. Peu importe de savoir si cette « erreur » était en réalité commandée par des intérêts de classe, et donc volontaire, ou pas. La théorie a elle-même ses propres exigences de vérité.

Considérer la terre, son rapport aux plantes et aux animaux comme à des matières premières, assimilables à celles qu’exploite l’industrie, et considérer le paysan comme l’équivalent d’un ouvrier représentent une même erreur. C’est tout simplement faux.

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Fév 10

« L’année 2016 va être marquée par le conflit agricole » , entretien avec Aurélie Trouvé dans REGARDS

Publié le mercredi, 10 février 2016 dans Agriculture

La France est agitée par la mobilisation croissante des agriculteurs. Surproduction, dérégulation, concurrence intra-européenne, dumping social et fiscal : économiste et spécialiste de l’agriculture, Aurélie Trouvé explique les impasses du modèle actuel. Ingénieur agronome et co-présidente du conseil scientifique d’Attac France, Aurélie Trouvé est maître de conférence en économie, auteure de Le business est dans le pré (Fayard, 2015). 

geagaiibRegards. De quoi les manifestations des agriculteurs sont-elles le nom ?

Aurélie Trouvé. Ce sont les plus grandes exploitations, les plus endettées, qui sont les premières touchées par la crise. Il s’agit d’une crise de surproduction en élevage, notamment de porcs, de bovins, de lait, liée à la dérégulation du marché. En effet, les prix ont été progressivement dérégulés et les quotas laitiers ont été supprimés il y a quelques mois. La volatilité des prix est devenue très forte : sur une année, ils peuvent maintenant varier de quasiment une moitié. 

L’incertitude pour les producteurs s’avère ingérable, dans un secteur où les exploitations sont souvent familiales et déjà très endettées. Le lait est en chute libre depuis deux ans et ne permet plus de couvrir les coûts de production. Aujourd’hui, un producteur de lait moyen produit à perte. Une grande partie des exploitations en porcs, lait et bovins sont au bord du dépôt de bilan. Ce sont des milliers d’exploitations qui risquent de cesser leur activité. Depuis vingt ans, on perd déjà 20.000 emplois agricoles chaque année. La crise va donc s’accélérer. 

Quels facteurs ont précipité cette crise ? 

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Fév 10

Expulser les paysans historiques, c’est nous expulser de nos fermes ! Tracteurs vigilants ! Troupeaux solidaires !, par le COPAIN

Publié le mercredi, 10 février 2016 dans Agriculture

bellevueNous paysannes et paysans de Copain du 44 et de toute la France affirmons aujourd’hui, confortés par les mises à jour récentes du CéDpa, que l’utilité publique du transfert d’aéroport est clairement remise en cause. 

Nous considérons que les déclarations répétées des grands élus des métropoles, départements et régions de Bretagne et Pays de Loire, ne servent qu’à tenter de masquer les mensonges éhontés de l’étude de la DGAC qui ont servi à justifier la DUP de 2008. Aucun d’eux n’ose aujourd’hui parler du fond du dossier. C’est pourquoi ils s’escriment piteusement à exploiter des faits divers vieux de plusieurs années, à fustiger notre ZAD, riche en explorations novatrices, à dilapider les fonds publics dans de vaines pétitions calomnieuses, ou à tenter de réduire l’étendue des promesses de M. Hollande. 

Où est l’intérêt public lorsque l’on voit les actions de Vinci progresser de 2,3 points en quelques heures après le rendu du jugement d’expulsion des habitants et paysans historiques ? 

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Jan 28

Espaces pastoraux: les éleveurs de montagne menacés par la réforme de la PAC. JL HERVE pour Confluences 81 n° 118

Publié le jeudi, 28 janvier 2016 dans Agriculture

ob_71ab24_raisonnementMise en application -laborieuse- en 2015, la réforme de la Politique Agricole Commune (PAC) était attendue avec espoir par les éleveurs de montagne. Elle devait amener un rééquilibrage des aides entre céréaliers et éleveurs, un soutien accru aux zones difficiles, et un encouragement des pratiques agro-écologiques. Hélas, les textes de mise en application sont source d’inquiétude. Et notamment pour la prise en compte des espaces pastoraux.

Landes et parcours, qu’es aco?

Dans notre montagne tarnaise, comme dans tous les massifs894 français, les éleveurs utilisent des « landes et parcours »: des espaces souvent pentus où cohabitent herbe, buissons, arbres. Bref, autre chose que des prés, avec uniquement de l’herbe. Ce sont des surfaces fourragères précieuses pour l’élevage de montagne.

Des espaces autrefois très utilisés :

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Jan 15

Notre Dame des Landes : retour sur l’audience du 13 janvier, par Marcel Thébault

Publié le vendredi, 15 janvier 2016 dans Agriculture

Repris du blog « Pour l’Alternative et l’Autogestion 44 »:  

http://www.alternatifs44.com/

marcel_thebault_dr1-604x270Ce matin, l’ambiance n’est pas celle du 10 décembre. Une foule imposante est là, et nous rentrons au tribunal sous une haie d’honneur. Aucun contrôle par les gendarmes, aucun frein, bien au contraire pour rentrer. Dans notre tête aussi c’est diffèrent, nous nous sentons portés par la mobilisation depuis samedi. Nous représentons tous ces milliers de personnes qui se battent pour notre cause commune. Nous pensons aussi aux copains qui ont fait de la garde à vue et qui ont des tracteurs ou des voitures retenues. Chacun prend des coups dans ce chemin vers la victoire.

Pas de contrôle tatillon cette fois à l’intérieur du tribunal. Nous nous installons. M le Juge nous explique le déroulement de cette audience.

Sa décision sera donnée le 25 janvier pour faire vite mais bien, cela se fera par mise à disposition du délibéré et non par audience. Le 25, il répondra à la QPC (Question Prioritaire de Constitutionalité) qui va être posée et s’il l’écarte, il ordonnera l’expulsion immédiate ou bien accordera des délais. L’affaire va donc être jugée dans son intégralité aujourd’hui et cela va prendre du temps.

Mr Lemoigne commence la plaidoirie pour la QPC. Il a invité Victor Hugo : « ceux qui vivent sont ceux qui luttent ». Il nous parle d’humanisme juridique…. D’épuisement des ressources naturelles et de prendre soin de la maison commune, et enfin d’avoir une vision holistique (globale).

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Nov 13

La Confédération Paysanne et Via Campesina nous invitent à nous mobiliser pour l’Agriculture Paysanne et la Souveraineté Alimentaire

Publié le vendredi, 13 novembre 2015 dans Agriculture

Programme des manifestations :

200px-Logo_confédération_paysanneLa Confédération Paysanne avec la Via Campesina est impliquée et suit depuis le début la coalition climat 21 qui vise à organiser et faire converger les mobilisations de la société civile et des mouvements sociaux pour les renforcer.

■ 28 et 29 novembre, grandes marches à Paris et dans toutes les grandes villes du monde. En particulier à Toulouse le 28.

■ week-end des 5 et 6 décembre Sommet Citoyen pour le Climat à Montreuil. La Confédération paysanne et la Via Campesina y participerons par le biais de conférences, ateliers, etc. Les Amis de la Confédération paysanne y organisent un grand marché paysan.

■ La Confédération Paysanne et la Via Campesina feront du mercredi 9 décembre la « Journée de l’Agriculture Paysanne et de la souveraineté alimentaire ». Cette journée sera aussi l’occasion de dénoncer les fausses solutions et les fossoyeurs du climat !

■ 12 décembre, convergence des mouvements sociaux et des actions de désobéissance civile. Nous appelons les paysans et paysannes à se mobiliser en masse sur cette journée afin de renforcer la résistance contre les fausses solutions et défendre la souveraineté alimentaire !

La mobilisation des paysan-ne-s du monde vise à porter le projet de souveraineté alimentaire à même de faire face au défi du changement climatique. Pour cela la lutte contre les fausses solutions qui font disparaître paysans et paysannes est une nécessité

Sep 27

FÊTE PAYSANNE à Castres les 2 et 3 octobre.

Publié le dimanche, 27 septembre 2015 dans Agriculture

ob_6640f4_image092La CONFÉDÉRATION PAYSANNE et l’ADEART* invitent les citoyens et les paysans à la

  FÊTE PAYSANNE à Castres les 2 et 3 octobre.

Vendredi 2 octobre à 20h00 à l’ISIS, École d’ingénieurs
Rue Firmin Oulès – Zone La Borde Basse

CONFÉRENCE-DÉBAT:
« La souveraineté alimentaire : Agriculture paysanne, agriculture industrielle ? »
Michel Buisson, ingénieur agronome
Jean-Emile Sanchez, paysan, ancien Porte-parole Confédération Paysanne Nationale
Entrée libre

Le fil conducteur des débats :
A l’heure de la crise de l’élevage et de l’offensive généralisée d’une agriculture productiviste à vocation exportatrice de produits standardisés, destructrice de l’emploi paysan, de la ruralité et des ressources naturelles, lourdement dépendantes des énergies fossiles, organisée par tous les gouvernements et instances internationales (OMC, Accords de Libre Échange) et à la veille de la COP 21, il est urgent d’agir.
Du global au local, , « consommacteurs » et paysans, comment se réapproprier une Agriculture Paysanne de qualité, de proximité, pourvoyeuse d’emplois, autonome et respectueuse de l’environnement.

Samedi 3 octobre au lieu-dit Puech St Jamme (route entre la Chartreuse et les Farguettes) sur la ferme de Bruno CAVALIE

À partir de 10h00 : Visite de la ferme
Projection de film de la Conf.

13h00 PLATEAUX GRILLADES

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Sep 20

L’agriculture paysanne est une vraie solution à la crise climatique. Appel à l’action de la Via Campesina pour la COP21 à Paris.

Publié le dimanche, 20 septembre 2015 dans Agriculture

Les perturbations climatiques ont, une fois de plus cette année, causé des famines importantes, des migrations et une dégradation des conditions de vies pour des millions de familles des zones rurales, spécialement des femmes et des jeunes. Alors que les petits paysan-ne-s partout dans le monde produisent la nourriture consommée par une grande majorité de la population, les glaciers fondent à une vitesse alarmante, de nombreuses espèces animales et végétales disparaissent chaque jour, les îles et les nations sont petit à petit envahies par les océans, les sols s’érodent, les forêts brûlent et les catastrophes comme les ouragans, les tornades, les tremblements de terre et les tsunamis deviennent presque des faits divers. Pendant ce temps, le système alimentaire mondial imposé aux peuples par les compagnies multinationales est non seulement un échec total mais aussi une des principales causes de la crise climatique induite par l’humain. La dépendance des combustibles fossiles pour produire, transformer et transporter est responsable selon les estimations de 44 à 57% des émissions à effet de serre au niveau mondial1. Au lieu de produire une alimentation nutritive pour les peuples du monde, les entreprises multinationales ont généré de la faim et de l’obésité, de l’accaparement des terres et un exode rural, et une crise climatique qu’ils espèrent résoudre par de fausses solutions vendues aux Nations unies.

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