Les Alternatifs ont décidé de s’associer à l’appel aux rassemblements contre l’intervention armée en Syrie, la participation de la France et en solidarité avec les forces de paix, de justice et de démocratie initié par le Mouvement de la Paix. Ils y participeront sur la base de la déclaration sur la révolution syrienne adoptée par les forces de gauche lors du Forum Social Mondial de Tunis en mars 2013 que nous reproduisons ci-dessous.
Non a l’intervention armée en Syrie, non à la participation de la France : Solidarité avec les forces de paix, de justice et de démocratie en Syrie.
Pour une autre école . Vite !
» Les programmes tuent la curiosité, dégoûtent les jeunes » Une école où l’on apprend non pas en s’amusant mais avec plaisir… C’est ce que réclame, vite, Gabriel Cohn-Bendit. Professeur d’allemand, fondateur du lycée autogéré de Saint-Nazaire, animateur d’action éducative en Afrique… Gabriel Cohn-Bendit incarne le militantisme pragmatique pour une autre école. Dans son dernier ouvrage il propose de repenser l’éducation… et vite !
Ils peuvent en avoir une, si les médias, grands ou petits, généralistes ou spécialisés en parlent. Je crois aux débats et à leur efficacité, même si je suis un pessimiste quant à la rapidité de propagation de certaines idées dans la majorité du corps enseignant. Cela dépend aussi de la capacité de ceux qui partagent ces idées à se (suite…)
« Si on veut qu’il y ait une force qui se fasse, il faut que chaque personne devienne cette force là . . . » (video)
16 minutes d’intervention de Charles PIAGET lors de l’Université d’Été 2013 des Alternatifs à BEAULIEU (38), sur le thème « Construire l’Autogestion dans les entreprises ».
Pour rappel, cette interview de Charles PIAGET pour MOUVEMENTS, publiée sur ce blog voici quelques mois : http://alternatifs81.fr/?p=8727
En complément, ce lien vers un article du site « Association pour l’Autogestion », rappelant la « marche sur BESANÇON » du 29 septembre 1973 : http://www.autogestion.asso.fr/?p=3474
Charles Piaget et Monique Piton étaient deux anciens porte-paroles de la lutte des Lip de 1973. Ils nous donnent leur vision du conflit lors d’une réunion le 16 novembre à Besançon dans le cadre des 40 ans de Lip.
Un manifeste : Que faire de la dette et de l’euro ?
La crise
L’Europe s’enfonce dans la crise et la régression sociale sous le poids de l’austérité, de la récession et de la stratégie de « réformes structurelles ». Cette pression est étroitement coordonnée au niveau européen, sous la direction du gouvernement allemand, de la Banque centrale européenne et de la Commission européenne. Il y a un large consensus pour dire que ces politiques sont absurdes et même qu’elles sont menées par des « analphabètes »: l’austérité budgétaire ne réduit pas la charge de la dette, elle engendre une spirale récessive, toujours plus de chômage, et sème la désespoir parmi les peuples européens.
Ces politiques sont pourtant rationnelles du point de vue de la bourgeoisie. Elles sont un moyen brutal – une thérapie de choc – de restaurer les profits, de garantir les revenus financiers, et de mettre en œuvre les (suite…)
La Vivarié : suite d’un triste feuilleton. (Communiqué de presse du Comité Local de Castres du MRAP)
Pour quand le retour des habitants sur l’Aire de La Vivarié ? Aux dernières nouvelles, ce serait pour fin septembre 2013, les travaux n’ayant toujours pas avancés… à suivre…
En attendant, ces familles sont toujours sur le terrain proche de l’aéroport dans des conditions très précaires pour la plupart et inhumaines pour un couple en particulier : elle est handicapée, son époux est rémunéré par la municipalité pour aider à l’entretien d’une partie de l’aire, charge qu’il effectue avec sérieux. Leur cabanon, très bien aménagé et toujours très propre,, était un lieu d’accueil ouvert aux visiteurs. Monsieur M.R. est très choqué et meurtri de la démolition de son habitation sans en avoir été averti, alors qu’il l’avait construit avec l’accord verbal de la municipalité, et (suite…)
Pas d’OGM dans les champs au printemps 2014 (Communiqué du collectif des Faucheuses et Faucheurs Volontaires)
Le Collectif des Faucheuses et Faucheurs Volontaires d’OGM déplore le possible retour du maïs transgénique MON810 dans le printemps 2014.
Si le collectif prend acte des déclarations gouvernementales quant à une nouvelle interdiction prise avant le printemps prochain, il affirme sa volonté de poursuivre son opposition sans faille aux cultures des OGM en plein champ.
Tant que les législations européennes et nationales permettront la poursuite de ce jeu de ping-pong juridique en laissant finalement la porte ouverte aux multinationales semainières et à leurs relais nationaux et locaux, les Faucheuses et Faucheurs Volontaires continueront à utiliser les moyens légitimes à notre disposition pour s’y opposer.
Une situation ubuesque
Alors que l’autorisation à la culture du maïs MON810 a pris fin en 2008 la commission (suite…)
LA RÉDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL DOIT AUSSI GUÉRIR LE TRAVAIL
En prélude à un débat qui vont se tenir lors de l’Université d’été des Alternatifs du 21 au 24 août , Jean Louis LE BOURHIS a écrit se texte. Il y fait référence à d’autres textes, déjà publiés sur ce blog :
http://alternatifs81.fr/?p=2692
http://alternatifs81.fr/?p=1872
Dans un document pour lequel j’ai tenu la plume, et auquel avaient participé quelques Alternatifs, nous avions dégagé les bases d’une Réduction du Temps de Travail sociale et écologiste. Je n’en renie rien mais je voudrais insister sur ce qui était en filigrane et qui demande à être explicité: « quel rapport au travail avons-nous?« . C’est là une condition si nous voulons que les potentialités autogestionnaires de la RTT existent.
Nous devons, en premier lieu, ne pas prendre nos souhaits pour une réalité. Le travail occupe encore un rôle central dans la manière dont (suite…)
Devoir de vacances n° 16 : « L’idée de métamorphose dit qu’au fond tout doit changer. » Entretien avec Edgard MORIN, publié dans L’HUMANITE
« L’idée de métamorphose dit qu’au fond tout doit changer. »
http://www.humanite.fr/node/546175
Si le monde tel qu’il va produit des désastres, Edgar Morin invite à croire que « l’improbable bénéfique » peut arriver. Pour le sociologue, le changement se produira à l’échelle planétaire.
Edgar Morin est un penseur globe-trotteur, fin connaisseur de l’Amérique latine, régulièrement invité à tenir conférence aux quatre coins de la planète, le monde qu’il parcourt imprègne sa pensée. Sociologue, philosophe, anthropologue, il aime croiser les regards, confronter les savoirs, interroger les disciplines.
Né en 1921, Edgar Morin entre en résistance à vingt ans, rejoint le PCF en 1941 avant d’en être exclu pour avoir pris ses distances avec le stalinisme. En 1950, il entre au CNRS et sera nommé directeur de recherche en 1970. Ce penseur inclassable est aussi un homme engagé, militant. Très tôt, Edgar Morin invite à « croiser les connaissances ». C’est sa marque de fabrique, qui l’a amené à développer le concept de « pensée complexe », entendu comme « ce qui est tissé ensemble », initié dans le livre Science avec conscience, en 1982. Au sein des six volumes de la Méthode (1977-2004), aux titres évocateurs de la Vie de la vie, la Connaissance de la connaissance ou encore l’Humanité de l’humanité, il explicite les défis de la complexité.
Observateur des dérèglements du monde, Edgar Morin produit une réflexion dont le fil d’Ariane cherche un chemin vers l’avenir. « Allons-nous vers des catastrophes en chaîne ? C’est ce qui paraît probable si nous ne parvenons pas à changer de voie », questionne-t-il dans la Voie, écrit en 2011.
Vous venez de signer, avec des dizaines d’autres intellectuels, le Manifeste des convivialistes, qui se propose de tenter de définir la philosophie commune de mouvements aussi divers que l’altermondialisme, les Indignados espagnols, le slow food ou encore l’économie sociale et solidaire. Pensez-vous que ces initiatives dessinent des futurs ?
Edgar Morin. Les mouvements existent mais ils n’ont pas vraiment convergé. Toutes ces (suite…)
Devoir de vacances n° 15 : « Le féminisme a pour ambition de révolutionner la société ». Un entretien d’Elsa DORLIN à « L’HUMANITE »
Philosophe et féministe, Elsa DORLIN est professeure de philosophie politique et sociale au département de science politique de l’université de Paris-VIII. Elle a été maîtresse de conférences en philosophie à l’université Paris-I Panthéon-Sorbonne (2005-2011). Ses recherches portent sur les philosophies féministes, études sur le genre et les sexualités, mais aussi sur l’esclavage, le colonialisme et le post colonialisme (histoire des idées, des luttes et des mouvements des diasporas noires, Black Feminism).
L’histoire et la philosophie de la médecine (corps, santé, nation) tiennent une place importante dans son travail. Issu de sa thèse soutenue en 2004, son livre « la Matrice de la race. Généalogie sexuelle et coloniale de la nation française » a été publié aux éditions La Découverte en 2006. Elsa DORLIN y analyse les articulations entre le genre, la sexualité et la race, et leur rôle central dans la formation de la nation française moderne. « Au XVIIe siècle, la conception du corps des femmes comme un corps malade justifie efficacement l’inégalité des sexes. Le sain et le malsain fonctionnent comme des catégories de pouvoir. Aux Amériques, les premiers naturalistes prennent alors modèle sur la différence sexuelle pour élaborer le concept de “race” », écrit-elle.
Ces thématiques la conduisent à étudier les théories sexistes et racistes modernes. Elle a ainsi écrit, en 2008, « Sexe, genre et sexualités : introduction à la théorie féministe », édité aux Presses universitaires de France.
Grand entretien.
Comment définiriez-vous le féminisme ?
Elsa DORLIN. C’est un mouvement politique et intellectuel bien antérieur au mot lui-même. Il mérite que l’on en restitue la complexité, l’historicité – les temporalités qui le traversent, les courants intellectuels qui le composent et les agendas militants qui peuvent l’animer. Trois éléments à mon sens peuvent toutefois le (suite…)
Pour soutenir la lutte à Notre-Dame des Landes : un nouveau jeu de plateau « Zone A Défendre »
Zone A Défendre