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Nov 29

Fidel Castro: La dette ne doit pas être payée. Eric TOUSSAINT (CADTM)

Publié le mardi, 29 novembre 2016 dans Notre Economie et la leur

colloghan-LBSJS   En 1985, Fidel CASTRO a lancé une campagne internationale pour la constitution d’un front des pays endettés confrontés à des dettes insoutenables. Fidel déclare dans ce discours prononcé en août 1985 à l’issue d’une rencontre internationale consacrée à la dette : « nous nous sommes rendu compte qu’(…) en définitive le mot d’ordre d’annulation de la dette était valable pour tous les pays du Tiers-monde. ».

Ses efforts pour favoriser une unité des peuples pour l’annulation de la dette du Tiers-monde ont connu un grand écho en Amérique latine parmi les mouvements sociaux et les intellectuels de la gauche radicale. En Afrique, Thomas Sankara, président du Burkina Faso, a repris ce mot-d’ordre et a tenté de lancer un vaste mouvement africain pour le non paiement de la dette. En Europe, le CADTM est né dans la foulée de cette campagne internationale partie de l’Amérique latine.

Nous publions ce discours prononcé il y a plus de 30 ans, alors qu’une nouvelle crise de la dette des pays dits en développement se prépare suite à la baisse des recettes qu’ils tirent de l’exportation de leurs matières premières, alors que la croissance économique des pays les plus industrialisés est anémique et que de nouvelles bulles spéculatives finiront par éclater, notamment au niveau boursier.

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Nov 15

Espagne : L’enjeu de l’audit de la dette des municipalités et du manifeste d’Oviedo. Désobéir aux créanciers pour rompre avec l’austérité

Publié le mardi, 15 novembre 2016 dans Notre Economie et la leur

L’expérience démontre que des mouvements de gauche peuvent parvenir au gouvernement sans pour autant arriver réellement au pouvoir. La démocratie, c’est à dire l’exercice du pouvoir par le peuple et pour le peuple, requiert bien davantage. Le problème s’est posé en Grèce en 2015 avec Syriza et se posera à l’avenir avec les forces du changement en Espagne et dans d’autres pays européens.

La question se pose pour tout mouvement de gauche qui parvient au gouvernement dans une société capitaliste. Lorsqu’une coalition ou un parti de gauche parvient au gouvernement, il n’obtient pas le pouvoir réel. Le pouvoir économique (la propriété et le contrôle des groupes financiers et industriels, des grands moyens de communication, des grandes enseignes commerciales, etc.) demeure entre les mains de la classe capitaliste, c’est à dire le 1 % le plus riche. Cette classe capitaliste contrôle l’État, le pouvoir judiciaire, les Ministères de l’Économie et des Finances, la Banque centrale… En Grèce et en Espagne, comme dans d’autres pays, un gouvernement déterminé à exercer des changements structurels devra entrer en conflit avec le pouvoir économique pour affaiblir et ensuite mettre fin au contrôle de la classe capitaliste sur les grands moyens de production, de services, de communication et sur l’appareil d’État.

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Nov 1

Le CETA ? C’est à rejeter !

Publié le mardi, 1 novembre 2016 dans Communiqués de Presse, Notre Economie et la leur

Logo Alternatives et AutogestionOn avait un moment compté sur le valeureux parlement wallon et son ministre-président Paul Magnette pour échapper au CETA (accord de libre-échange entre l’Union Européenne et le Canada).

Mais la machine anti démocratique s’est mise en route et le CETA a été signé par l’UE. Il doit encore être ratifié par les divers parlements.

Seuls, par leur refus et leur rejet, les peuples pourront s’opposer à son application En ce qui nous concerne, en France, partout et dès maintenant, interpellons les élu.e.s, manifestons notre  le-ceta-cest-assezopposition   à cet accord ultra-libéral qui fait des seules entreprises transnationales les maitres de l’économie et dénonce les États comme des empêcheurs rétrogrades et néfastes au développement économique.

Ce monde, doux aux puissants et dur aux faibles, nous n’en voulons pas !

Nous voulons un monde solidaire où l’économie sert à améliorer la vie de tous et non le train de vie de quelques-uns.

Le CETA, c’est à laisser, c’est à rejeter !

Rejetons-le !

 Le 1er novembre 2016

Alternatives et Autogestion,

Oct 12

Stop aux accords de libre-échange (TAFTA et CETA) + Journée de lutte contre MONSANTO samedi 15 octobre

Publié le mercredi, 12 octobre 2016 dans Agriculture, Non classé, Notre Economie et la leur

09b600d634493b0d7b30e79d940343087b8fa8f1   Moins médiatisé que le TAFTA, l’accord de libre-échange entre l’Union Européenne et les USA, le CETA ( accord UE-Canada) est sur le point d’être définitivement signé au nom des 28 membres de l’UE. 

Les déclarations de l’Allemagne puis de la France qui assuraient que les négociations sur le TAFTA étaient au point mort, sont clairement une stratégie pour mieux adopter le CETA, qui n’est qu’un « clone » du TAFTA, et qui doit être ratifié par le Conseil des ministres européens le 18 Octobre. 

En réalité, les négociations TAFTA ne sont pas arrêtées mais marquent seulement une pause, certainement en attendant la fin des échéances électorales, des 2 côtés de l’Atlantique.

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Sep 12

Mobilisation contre CETA et au-delà contre TAFTA et les autres projets d’accords de libre échange (Tisa, APE, etc.), en octobre 2016

Publié le lundi, 12 septembre 2016 dans Notre Economie et la leur

09b600d634493b0d7b30e79d940343087b8fa8f1 La période du mois d’octobre va faire l’objet d’une mobilisation contre CETA et au-delà contre TAFTA et les autres projets d’accords de libre échange (Tisa, APE, etc.).

Si nous avons un répit sur TAFTA (enlisement des négociations dû notamment au fait que les Etats-Unis refusent pour le moment l’ouverture de leurs marchés publics aux transnationales qui s’appuient sur l’Union européenne, et notamment la France, pour faire valoir leurs intérêts), les prochaines semaines et mois sont en effet cruciaux pour CETA, la Commission européenne faisant le forcing pour le faire ratifier par les états membres. Alors que la Commission espére une ratification du Conseil européen et une signature officielle avec le gouvernement canadien le 27 octobre, la prise de position, suite à la mobilisation citoyenne, de certains états membres (Belgique, Autriche, Hongrie, Pologne, …) ainsi que les discussions sur le champ de l’application provisoire (en soi scandaleuse) engageant d’autres états membres ne sont pas sans l’inquiéter. Un « accident » de ratification est certes loin d’être acquis mais il n’est plus impossible, à cette étape ou lors de l’éventuelle suivante au Parlement européen si la pression citoyenne s’avère suffisamment forte.

En France, il s’agit de contrer la communication fallacieuse du stopttipgouvernement, qui affirme que CETA est un « bon accord », et même un « anti-TAFTA », par l’interpellation des élus ainsi que dans la rue et les médias. Concernant ce dernier aspect, le collectif national Stop Tafta a pris l’initiative d’appeler à une réunion inter-organisationelle pour faire une grande mobilisation le 15 octobre (avant donc le Conseil européen). 

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Sep 1

Vers la fin du TAFTA ? Une annonce qui ne doit pas rester un trompe l’oeil… , par Maxime COMBES (Attac)

Publié le jeudi, 1 septembre 2016 dans Non classé, Notre Economie et la leur

Maxime COMBESMatthias Fekl et François Hollande ont annoncé vouloir « demander l’arrêt des négociations du Tafta ». Si elle doit être confirmée par des actes, cette bonne nouvelle, mérite examen : qu’exprime-t-elle ? Quel crédit faut-il lui apporter ? Signifie-t-elle la fin des négociations ? Que change-t-elle vraiment ? Et que devons-nous faire ?

Une victoire des mobilisations citoyennes

Rappelons-nous : c’est en catimini que le Conseil européen a confié un mandat de négociations à la Commission européenne le 14 juin 2013, des négociations à propos desquelles François Hollande affirmait vouloir « aller vite » pour éviter « une accumulation de peurs, de menaces, de crispations ».

Sans la détermination des nombreuses ONG, associations, 6884d6f9afd535ffea40800a12b1f4syndicats et collectifs citoyens qui n’ont cessé d’exiger la transparence des négociations, d’en critiquer le contenu et de redoubler d’efforts pour informer la population, nul doute que ces négociations seraient restées opaques et inconnues du grand public – comme la très grande majorité des négociations d’accords commerciaux.

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Juin 15

LA BARBARIE A VISAGE SPORTIF. Tribune libre Patrick MIGNARD

Publié le mercredi, 15 juin 2016 dans Non classé, Notre Economie et la leur

13406901_1370852526264483_3247032405414969280_n EUROLes images venant de Marseille et illustrant l’ambiance sportive entre les « supporters » de l’Angleterre et ceux de la Russie, sont édifiantes. Inutile de les commenter. Mais une question se pose : comment en est-on arrivé là ?

Certes, il n’y a rien de nouveau me fera-t-on remarquer. Les incidents de 1998 font encore date dans l’histoire de ce sport. Mais justement, ce qui est grave c’est qu’aucun enseignement n’a été tiré,… et tout recommence. Alors ?

De deux choses l’une : soit les autorités publiques sont incompétentes, soit elle s’en foutent !

Quand il s’agit de contrôler, de désamorcer un mouvement social, l’État, sait faire, sait se donner les moyens même s’il y a des ratés vu l’ampleur de celui-ci, incomparable aux dérives sportives. Quand il s’agit de stopper l’accueil des migrants, l’État sait aussi prendre des dispositions, y compris internationales.

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Mai 7

CADTM devient… le réseau mondial CADTM “Comité pour l’Abolition des Dettes illégiTiMes” !

Publié le samedi, 7 mai 2016 dans Notre Economie et la leur

Suite à l’interdiction des autorités marocaines, l’assemblée mondiale du réseau CADTM (AMR CADTM) s’est finalement tenue du 26 au 30 avril à Tunis dans un climat de solidarité et de résistance. 

02-02-2011-8--295x300Les quelques 50 délégué-e-s venu-e-s de 29 pays d’Afrique, d’Amérique latine, d’Asie et d’Europe, ont pu mettre à profit leurs énergies afin d’analyser les évolutions du système dette et de rechercher les meilleures stratégies pour en finir avec cet outil de domination. L’élargissement du réseau à trois nouvelles organisations, la reconduction de son secrétariat partagé entre le Maroc et la Belgique et surtout l’adoption d’un nouveau libellé au nom de l’organisation représentent quelques uns des grands temps forts de cette assemblée.

Au-delà des prises de position politiques et organisationnelles, cette AMR CADTM a une fois de plus été l’occasion de tisser ou de consolider des liens essentiels entre des militants et des militantes de terrain de différentes générations et d’horizons divers. La rencontre avec certains des camarades tunisiens que la dictature de Ben Ali nous interdisait de connaître, le partage de chants de luttes et les récits et témoignages de luttes concrètes sont autant de moments essentiels à la constitution d’un réseau solidaire et militant. 

Voici les grands éléments de cette assemblée mondiale qui retiennent l’attention des délégués présents : 

Face au refus des autorités marocaines d’accorder à ATTAC-CADTM Maroc les autorisations nécessaires à l’organisation de sa troisième assemblée mondiale, nous, réseau mondial CADTM, affirmons notre pleine solidarité avec ATTAC-CADTM Maroc, et dénonçons avec force cette attaque contre la liberté d’expression et de réunion de l’un de nos membres. 

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Jan 19

« Il serait possible de mettre en œuvre une nouvelle logique pour l’emploi en rompant avec la financiarisation » par Pierre KHALFA.

Publié le mardi, 19 janvier 2016 dans Non classé, Notre Economie et la leur

pierre khalfaLes mesures annoncées par François Hollande relèvent des recettes éculées du néolibéralisme pour qui le coût du travail et les freins aux licenciements seraient les principaux obstacles à la création d’emplois. La formation des chômeurs est alors présentée comme la condition pour que ceux-ci retrouvent un emploi. 

Nous ne reviendrons pas ici sur ces fariboles qu’un récent point de vue (http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/chomage-le-mirage-de-la-formation-pour-tous-541242.html) a de nouveau parfaitement démonté. Comme on ne peut penser que le président de la République puisse y croire lui-même, il est probable que ces mesures ne visent pas à s’attaquer au chômage, mais aux chiffres du chômage, ce traitement statistique permettant à François Hollande d’afficher la fameuse inversion de courbe qui lui permettrait de se présenter en 2017.

Pourtant, il serait possible de mettre en œuvre une nouvelle logique pour l’emploi. Les entreprises sont aujourd’hui guidées par une logique financière visant à maximiser « la création de valeur pour l’actionnaire ». Cette financiarisation touche aussi les PME qui, pour la plupart, sont prises dans une chaine de sous-traitance et soumises aux exigences de leur donneur d’ordre. 

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Oct 18

Grèce, le bras de fer européen. L’économiste James Galbraith raconte les coulisses du plan B grec. Mediapart.

Publié le dimanche, 18 octobre 2015 dans Non classé, Notre Economie et la leur

Capture_decran_2015-10-17_a_19.31.38De février à juillet, l’économiste James Galbraith a été à Athènes pour travailler aux côtés de « son ami » Yanis Varoufakis, alors ministre des finances. Il raconte les débats autour d’un éventuel plan B et la sortie de l’euro. « On s’est exagéré les difficultés. Pour la prochaine fois, on saura comment faire », dit-il. L’économiste en est persuadé : il y aura une prochaine fois en Grèce ou ailleurs.

Deux mots lui viennent spontanément pour résumer la situation actuelle de la Grèce après le nouveau plan d’austérité. Deux mots dont l’économiste américain James Galbraith assume la violence pour expliquer, ce vendredi 16 octobre, à l’institut Veblen, devant ses collègues français l’ampleur du désastre grec : colonisation et liquidation. « C’est ce à quoi nous assistons aujourd’hui. Une perte d’indépendance totale et une liquidation de l’État grec. La Grèce est un pays qui n’est plus indépendant. Le gouvernement a perdu toute marge de manœuvre. Il lui est interdit d’introduire la moindre loi sans l’accord préalable de ses créanciers », dit l’économiste américain.

Alors que le parlement grec vient d’adopter la première salve des réformes imposées dans le cadre du nouveau plan européen de juillet, James Galbraith explique l’envers du décor. « Ces 48 projets de loi prioritaires sont dictés à Bruxelles et traduits ensuite en grec », dit-il. « Ce ne sont pas des réformes pour améliorer les conditions économiques de la Grèce. Ce sont des réformes construites par les lobbies », poursuit-il.

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