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Sep 3

Bougeons-nous !

Publié le lundi, 3 septembre 2018 dans A Gauche. . . toute !, Point de vue

Juin 5

ITALIE : un point de vue dissident

Publié le mardi, 5 juin 2018 dans A Gauche. . . toute !

. . . celui du petit mouvement d’extrême-gauche Potere al Popolo

       Face à la grande confusion politique de ces derniers jours, il faut essayer de rester lucide. De raisonner, de lire avec attention. C’est ce que nous essayons de faire, et nombreux sont ceux qui l’apprécient. D’autres nous critiquent : ils voudraient peut-être que nous rangions dans l’une des deux équipes en lice… Celle du front « souverainiste » de droite, 5 Etoiles et Ligue, l’expression du petit patronat italien : raciste, libéral et violent. Ou celle du front « européiste », des banques et des institutions financières, de l’alliance qui de Liberi e Uguali jusqu’à Berlusconi : raciste, libéral et violent.

Nous ne nous ferons enrôler dans aucun de ces deux camps, qui   (suite…)

Sep 22

(Re)CONSTRUIRE, (Re)FONDER la GAUCHE ?

Publié le vendredi, 22 septembre 2017 dans A Gauche. . . toute !, Alternatives et Autogestion

Reconstruire la gauche ?
Plutôt que des discussions d’appareils « par en haut », nous proposons de cheminer ensemble pour bâtir en commun, à partir des luttes auxquelles nous prendrons part, des expérimentations que nous mettrons en place, des analyses que nous en tirerons.

Le cadre de notre action? Ces quelques pistes, nos « piliers » :

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Avr 26

Entre les deux, nous n’avons pas à choisir.. . . Qu’ils se démerdent !

Publié le mercredi, 26 avril 2017 dans A Gauche. . . toute !, Elections

  Au vu des résultats du 1er tour des élections présidentielles, les électrices et électeurs auront à choisir entre la candidate néo-fasciste,  xénophobe et le candidat des banques et du patronat. . .

Entre les deux, nous n’avons pas à choisir.

Pour nous, à Alternatives et Autogestion, « La fonction présidentielle est à l’opposé de notre conception de la société. Élire un souverain tout puissant n’est pas du tout un processus autogestionnaire ».

Pour le 2ème tour, chacun.e agira en fonction de son analyse. Nous proposons d’utiliser nos bulletins   A&A pour voter blanc ou nul. 

Plus que jamais, pas de résignation : nous devons continuer d’œuvrer au rassemblement des initiatives ! Il s’agit bien plus de faire vivre et de coordonner sur le terrain les expériences et alternatives sociales et écologiques nouvelles mises en œuvre chaque jour.

Il ne s’agit pas d’élire un ou des chefs pour exercer un hypothétique pouvoir politique mais, au  contraire, d’encourager  les citoyen-ne.s à réfléchir, décider, agir, pour plus d’écologie, de solidarité humaine, de justice sociale – de la campagne à la ville.

Loin de la théorie pure et des promesses insensées, il s’agit d’agir concrètement sur le terrain des luttes en participant à la construction d’une société autogestionnaire, écologiste, féministe et solidaire, avec les associations, les syndicats et les forces sociales qui ont déjà « les mains dans le cambouis ».

Ce sont ces luttes et les conditions de leurs développements qui repousseront la propagation de l’idéologie d’extrême-droite et qui récuseront les prétendus bienfaits du libéralisme.
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Fév 21

Trump à la Maison Blanche: Quand s’ouvre la plus cauchemardesque des boîtes de Pandore! Par Yorgos Mitralias

Publié le mardi, 21 février 2017 dans A Gauche. . . toute !, No Pasaran !

Un mois après son arrivée à la Maison Blanche, un premier bilan de la présidence de Trump est non seulement possible mais aussi extrêmement utile car plein de précieuses leçons. Et tout d’abord, en dépit de ce que se sont empressés de pronostiquer les vœux pieux des chancelleries et des médias internationaux qui voulaient qu’il “s’adapte aux réalités” et devient “plus large d’esprit”, Trump fait ce qu’il dit, c’est à dire ce qu’il a promis de faire (sans que cela signifie qu’ils réussisse toujours ce qu’il fait). Et même en un temps record…

Ce premier constat a déjà quatre importantes conséquences Trump en action paraît bien plus dangereux que ce que laissaient entendre ses « exploits » préélectoraux. Le fait même qu’il avance méthodiquement et selon un plan préétabli, suivant fidèlement les conseils de son mentor et, selon ce qu’on dit, « virtuel président des États Unis » Stephen Bannon, le rend encore plus dangereux puisqu’on commence à voir combien effrayants sont certains aspects de ses projets qui restaient obscurs et secrets jusqu’à hier. Plus concrètement, des nombreuses « coïncidences » nous amènent a penser sans ombre d’un doute que Trump avance suivant à la lettre l’exemple des illustres maîtres à penser, de Mussolini et surtout de Hitler au lendemain de leur montée au pouvoir. Cependant attention : Comme on l’a écrit dans un précédent article (1), il ne suffit pas de le vouloir pour être fasciste, d’autant plus que dans notre cas il ne s’agit pas d’un individu mais    d’un régime en formation.Tant que Trump et ses amis continueront à ne pas disposer d’un mouvement de masse organisé qui leur donnera la possibilité de matérialiser leur promesse d’écraser leurs adversaires (minorités ethniques, « raciales » et autres, mais avant tout le mouvement ouvrier et ses organisations), ils resteront une mauvaise copie inachevée des mouvements et régimes fascistes du siècle passé…   

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Jan 15

Entretien avec Charles PIAGET « . . .à propos du travail »

Publié le dimanche, 15 janvier 2017 dans A Gauche. . . toute !, TRAVAIL

 Au printemps 2015, en pleine lutte contre la loi-travail, nous avons posé à Charles PIAGET, figure emblématique de la lutte des LIP en 1973, quelques questions à propos du travail. . . Ce qu’il nous a  dit  entre en résonance avec la problématique mise en avant dans la lutte

ch-piaget    Quelle a été ta première approche du travail ?

Charles PIAGET : Lorsque je suis sorti de l’école (trois ans d’enseignement  en mécanique), j’avais le sentiment d’être formé théoriquement mais pas pratiquement. Je me rendais compte à quel point nous étions déficients, par exemple par rapport aux machines..

Je ne connaissais pas le monde de l’entreprise. Et l’entreprise, on ne la visitait pas. Quelqu’un vous amenait à votre poste et vous n’aviez pas le droit d’en bouger, d’aller voir à côté comment ça se passait. .  .Ce pouvait causer votre licenciement. Tout était cloisonné. C’est dans ce contexte que j’ai découvert mon métier de mécanicien-outilleur : fabriquer l’outillage nécessaire à la fabrication des montres.

 Nous étions une dizaine de jeunes, sortant de lycées professionnels, fraichement embauchés  et là, première surprise, nous nous sommes rendu compte que les anciens refusaient de nous montrer quoi que ce soit, de nous donner le moindre conseil. La concurrence. . . Ils nous considéraient comme de « futurs concurrents » qui risquaient de « leur piquer leur place ». Ils avaient de bons salaires. Au sortir de la guerre,  il y avait besoin de professionnels qualifiés.  .

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Nov 26

Contre le conformisme généralisé, Stopper la montée de l’insignifiance Cornelius CASTORIADIS (1998)

Publié le samedi, 26 novembre 2016 dans A Gauche. . . toute !

DSCN0161 -Medium-    Il manque la voix de Cornelius Castoriadis, ce dissident essentiel, en ces temps de « non-pensée ». Il n’a pas sombré dans le renoncement esthète, ni dans le cynisme ni dans cette apathie repue qui dit : « Tout se vaut, tout est vu, tout est vain ». Il dénonce une élite politique réduite à appliquer l’intégrisme néolibéral, mais souligne aussi la responsabilité du « citoyen » que la précarité désengage de l’activité civique. Silencieusement, s’est mise en place cette formidable régression : une non-pensée produisant cette non-société, ce racisme social. Jusqu’au bout Castoriadis a recherché une radicalité : « Je suis un révolutionnaire favorable à des changements radicaux, disait-il quelques semaines avant sa mort. Je ne pense pas que l’on puisse faire marcher d’une manière libre, égalitaire et juste le système français capitaliste tel qu’il est ».

 

Ce qui caractérise le monde contemporain ce sont, bien sûr, les crises, les contradictions, les oppositions, les fractures, mais ce qui me frappe surtout, c’est l’insignifiance. Prenons la querelle entre la droite et la gauche. Elle a perdu son sens. Les uns et les autres disent la même chose. Depuis 1983, les socialistes français ont fait une politique, puis M. Balladur a fait la même politique ; les socialistes sont revenus, ils ont fait, avec Pierre Bérégovoy, la même politique ; M. Balladur est revenu, il a fait la même politique ; M. Chirac a gagné l’élection de 1995 en disant : « Je vais faire autre chose » et il a fait la même politique.

Les responsables politiques sont impuissants. La seule chose images qu’ils   peuvent faire, c’est suivre le courant, c’est-à-dire appliquer la politique ultralibérale à la mode. Les socialistes n’ont pas fait autre chose, une fois revenus au pouvoir. Ce ne sont pas des politiques, mais des politiciens au sens de micropoliticiens. Des gens qui chassent les suffrages par n’importe quel moyen. Ils n’ont aucun programme. Leur but est de rester au pouvoir ou de revenir au pouvoir, et pour cela ils sont capables de tout.

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Août 18

Devoir de vacances : à propos de « Le PSU : histoire d’un parti visionnaire », Bernard RAVENEL.

Publié le jeudi, 18 août 2016 dans A Gauche. . . toute !

Logo Alternatives et Autogestion2 articles pour nous parler d’une trajectoire qui interroge notre action actuelle et pour  présenter un livre qui retrace cette histoire, celle du PSU . . .

Il ne s’agit pas d’entretenir la nostalgie mais de contribuer à faire vivre la flamme de l’utopie à travers nos combats d’aujourd’hui .

 Le PSU, une histoire à connaître, par Jean-Marie Harribey

couverture-ravenel-194x300L’historien Bernard Ravenel a publié ce printemps Quand la gauche se réinventait : Le PSU, histoire d’un parti visionnaire, 1960-1989 (La Découverte, 2016). Ce livre raconte l’intégralité de l’histoire d’un parti politique, depuis sa naissance au plus fort de ladite guerre d’Algérie jusqu’à sa disparition quand triomphait le capitalisme financier qui allait entraîner la social-démocratie dans la déroute de la gestion néolibérale de la société.

Nous sommes à la fin des années 1950, la IVe république, dirigée alternativement par la droite et par le parti socialiste de l’époque (SFIO, Section française de l’Internationale ouvrière), s’enfonce définitivement dans la pire politique menée contre le peuple algérien qui aspire à l’indépendance. Un regroupement de réfractaires à cette politique, issus du Parti socialiste autonome (PSA) provenant d’une scission de la SFIO, de l’Union de la gauche socialiste (UGS), et du Parti communiste, aboutit à la création du PSU en 1960.   

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Avr 13

La jeunesse grecque à la jeunesse manifestante en France

Publié le mercredi, 13 avril 2016 dans A Gauche. . . toute !

diktatsChèr-es camarades, 

Vos mobilisations constituent un phare pour toute la jeunesse de l’Europe, qui, aujourd’hui est frappée par l’attaque des gouvernements réactionnaires et néolibérales, ainsi que de l’Union Européenne et du FMI. Avec cette lettre nous voulons exprimer notre solidarité internationaliste indéfectible. 

Nous voulons apprendre par vos luttes, coordonner notre pas avec le votre. Vos luttes, qui n’hésitent pas devant l’état d’urgence et la répression violente que subissent vos manifestations, sont aussi nos luttes.

Comme vous, nous sommes face à une situation de chômage permanent et de travail précaire. Notre jeunesse est forcée à l’émigration à la recherche d’une vie meilleure. Tous ceux qui restent, nous sommes incapables d’être économiquement indépendants, de s’amuser, de s’éduquer, d’aimer, de vivre. La jeunesse constitue le cobaye de leur politique. 

Alors qu’ils essayent d’exploiter nos facultés au maximum, en même temps la majorité de notre génération se trouve face au chômage et au dépérissement de nos capacités et notre créativité. 

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Avr 8

« Manuel VALLS, optez plutôt pour un sursaut de l’égalité ! « , par Roger MARTELLI

Publié le vendredi, 8 avril 2016 dans A Gauche. . . toute !

Baisse impôt.Manuel Valls a donné le ton de la prochaine campagne présidentielle. « Bien sûr, a-t-il affirmé, il y a l’économie et le chômage, mais l’essentiel, c’est la bataille culturelle et identitaire ». Je tiens, à l’opposé, que c’est cette conviction qui a fait le lit du Front national et qui voue la gauche française au désastre. 

Il y a, dans le propos du premier ministre, une logique intellectuelle tout aussi simple que meurtrière. Nous sommes dans un état de guerre contre le terrorisme et ce terrorisme a une base religieuse. Il renvoie au choc des civilisations, avivé par l’ampleur et les dérèglements des flux migratoires.

En France, il est nourri par la perte générale de sens (il n’y a plus de « transcendance », nous dit Manuel Valls) et par le sentiment largement partagé que nous sommes menacés et que nous ne sommes plus chez nous. D’autres diront : nous sommes en état « d’insécurité culturelle » ; nous sommes en crise d’identité. 

Cette logique est un piège. Elle a été forgée par la droite extrême (la « Nouvelle droite ») dès les années 1970. Elle a irrigué toute la droite. Elle est en train de gangréner la gauche.

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