
(Repris du site du Monde Diplomatique)
Voix du temps
Salah Hamouri a expliqué concrètement les éléments effarants devant lesquels il se trouve, à savoir une interdiction formelle de six mois, signifiée par un ordre militaire totalement arbitraire, d’entrer dans les Territoires au nom de la « sécurité d’Israël » ceci sans aucun élément à lui reprocher et alors que, résident de Jérusalem-Est annexée, il suit des cours de Droit dans une université située à Ramallah, cours qui doivent se terminer en juillet avec son examen pour devenir avocat. Cet « ordre » le prive de cette possibilité et, plus généralement de sa liberté de circulation. Tout ceci après avoir fait 7 ans de prison et alors qu’il reconstruit courageusement sa vie.
Sa situation a fait l’objet d’un large soutien dans notre pays pour que les autorités françaises n’acceptent pas cette situation et agissent pour que soit purement et simplement levé cet acte illégal et arbitraire inacceptable.
(Repris du site du Monde Diplomatique)
L’urgence décrétée renvoie dans l’ombre le véritable sujet : les pouvoirs de surveillance de l’État sur les citoyens.
La communication gouvernementale ne doit pas nous tromper : en fait d’encadrement, ce projet entérine les pratiques illégales des services et légalise, dans de vastes domaines de la vie sociales, des méthodes de surveillance lourdement intrusives.
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L’entretien que nous publions ci-dessous du ministre de la Reconstruction productive, de l’environnement et de l’énergie, Panagiotis Lafazanis, une figure du Courant de gauche de Syriza – un courant peu structuré et hétérogène –, traduit la distance entre des convictions effectives de Lafazanis et les orientations d’un gouvernement qui représente une addition de «points de vue» plus qu’une structure ayant un agenda clair et précis. Et il ne cesse de plier, pas à pas, face à l’Union européenne (UE). Certes avec des hésitations et des sursauts de divers ministres et même d’Alexis Tsipras, du moins dans ses déclarations au sein des instances de Syriza.
De fait, le gouvernement de Tsipras – en fait un gouvernement de coalition – met les vastes secteurs de la population qui le soutiennent encore dans une position de complète passivité politique: tous les deux jours, ils attendent les «résultats» d’une réunion à Berlin, à Moscou, à Pékin, à Bruxelles…
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