Nouvelle victoire des Fralib : Unilever doit prendre ses responsabilités
Les Alternatifs Communiqué 28 février 2013
Nouvelle victoire des Fralib : Unilever doit prendre ses responsabilités
Le Tribunal d’instance vient d’invalider le troisième PSE que le groupe Unilever a initié pour fermer l’usine de conditionnement de thés et d’infusions de Fralib de Gémenos (13) . Il s’agit d’une nouvelle victoire des salariés de cette entreprise.
En lutte depuis maintenant 884 jours (presque deux ans et demi), les salariés exigent d’Unilever le maintien de la production sur place. Pour cela, ils ont développé un projet de reprise en SCOP de l’entreprise qui intègre une dimension politique et écologique. L’objectif est, non seulement le maintien de la production, mais l’abandon de tout composant chimique grâce à la relance d’une filière locale de production d’arômes. De même, ce projet cherche à s’inscrire dans une démarche de commerce équitable tant du point de vue des fournisseurs que des réseaux de distribution.
Mais un tel projet ne peut prendre forme en un jour. C’est la raison pour laquelle les (suite…)
27 février 2013 : journée internationale de soutien à Georges Ibrahim ABDALLAH (Communiqué du Comité PALESTINE 81)
Le 27 février 2013 sera une journée internationale de soutien à Georges Ibrahim Abdallah !
Emprisonné depuis 29 ans, sa libération exige une réponse politique sans plus attendre après la décision de la justice de le libérer. (suite…)
Nantes : un chômeur s’est immolé devant le centre de Pôle Emploi est
Pour les Alternatifs, un tel drame a des responsables. Et ce ne sont pas les salarié-e-s de Pôle emploi, confrontés à l’explosion du chômage et à des règles de plus en plus drastiques pour renforcer le contrôle des sans-emplois et accroître les radiations et les fins de droit. Les vrais coupables sont ceux qui licencient et ceux refusent d’interdire les licenciements dans toutes les entreprises qui font de bénéfices et de garantir aux femmes et aux hommes sans emplois un revenu minimum d’existence décent c’est-à-dire au moins égal au seuil de pauvreté (1000 euros/mois).
La violence extrême de ce suicide annoncé est terrifiante. Mais elle n’est que le sommet d’un iceberg de misère qui ne cesse de croître. Et qui chaque jour, le plus souvent dans le silence et l’indifférence, broie des êtres humains.
Pilules, pas de panique : il faut le redire !
29 janvier 2013