27 février 2013 : journée internationale de soutien à Georges Ibrahim ABDALLAH (Communiqué du Comité PALESTINE 81)
Le 27 février 2013 sera une journée internationale de soutien à Georges Ibrahim Abdallah !
Emprisonné depuis 29 ans, sa libération exige une réponse politique sans plus attendre après la décision de la justice de le libérer.
Le comité Palestine 81 dénonce l’acharnement judiciaire dont il est victime et exige sa libération immédiate.
Appel au plus grand nombre :
RASSEMBLEMENT mercredi 27 février 17h30 VIGAN ALBI
Comité Palestine 81, Albi le 22 février 2013
Lettre à M. VALLS, ministre de l’intérieur
29 ans. Cela fait 29 ans que Georges Ibrahim Abdallah est incarcéré dans les prisons françaises. Emprisonné depuis 1984, il fut condamné à la réclusion criminelle à perpétuité en 1987, à la suite d’une manipulation des services français l’impliquant dans des faits postérieurs a sa détention, pour son activité au sein des Forces Armées Révolutionnaires Libanaises.
Ayant effectué la totalité de sa peine de sûreté, Georges Abdallah est libérable depuis 1999. En 2002, puis en 2004, ses demandes de libération furent rejetées. Le 21 novembre, il a enfin obtenu un avis favorable à sa demande de libération, assortie d’un arrêté d’expulsion du territoire français. Ce dernier doit être signé par le Ministère de l’Intérieur, qui jusqu’à présent, s’y refuse. Le Tribunal d’Application des Peines de Paris a donc reporté sa décision de libération au 28 février, dans l’attente d’une annonce du Ministère de l’Intérieur.
Nous dénonçons ici l’acharnement judiciaire dont est victime Georges Abdallah, ainsi que le comportement du Ministère de l’Intérieur qui se plie aux injonctions des ambassades américaines et israéliennes.
Nous exigeons ici la libération immédiate de Georges Abdallah, afin qu’il puisse enfin retrouver sa famille et ses proches.
Le Comité Palestine 81
Communiqué LDH
Paris, le 25 février 2013
Libérable depuis 1999, Georges Ibrahim Abdallah est entré dans sa 29ème année de détention.
Le 19 novembre 2003, la Cour d’Appel de Pau avait déjà ordonnée cette libération conditionnelle qui avait été infirmée sur appel du Parquet le 16 janvier 2004. Condamné en 1984 pour détention de faux papiers, il est renvoyé devant les tribunaux spéciaux en 1987 pour complicité dans les attentats des FARL et est condamné à la prison à perpétuité.Après huit demandes de libération successives, sa demande de libération a reçu un avis favorable en janvier du tribunal d’application des peines sous réserve d’expulsion du territoire. Le ministère de l’Intérieur n’ayant pas émis de titre d’expulsion, le tribunal d’application des peines (TAP) a ajourné sa décision par trois fois.Le 28 février, le TAP doit se pencher à nouveau sur l’examen de la demande de libération. Cette demande doit recevoir un avis favorable. Georges Ibrahim Abdallah a accompli sa peine. La Ligue des droits de l’Homme considère que rien ne justifie aujourd’hui son maintien en détention, et qu’un nouveau refus ne pourrait être considéré que comme un acte arbitraire.
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