Nous sommes particulièrement inquiètes de la montée du racisme en général, et des attaques contre des populations décrites comme « dangereuses ». Ces attaques s’inscrivent dans une période de crise sociale et de politiques d’austérité particulièrement dures pour les personnes et les groupes les plus fragilisés, mais aussi dans un climat idéologique – celui du « choc des civilisations » – qui, au nom de la « guerre contre le terrorisme » entretient la haine contre ceux et celles qui sont décrits, en tous les cas traités, comme « étrangers et étrangères » et représenteraient une menace pour la République, pour la sécurité, la laïcité, les droits des femmes, etc.
(suite…)
élections départementales (5)
Les Alternatifs 81-12 ont participé aux listes suivantes :
– Mazamet 2 – Vallée du Thoré avec Pascale Charmeil (liste « Pour un Tarn vraiment à gauche ») : 6,4 %
– Plaine de l’Agout avec Françoise Cherbourg (titulaire) sur une liste « A.C.T.E.S. » (voir nos informations précédentes) : 10,9 %
Ils ont également soutenu :
– Le Pastel liste soutenue par PCF, Front de Gauche, EELV et Alternatifs : 15,3 %
– Gaillac liste « A.C.T.E.S. » : 12,5 %
– Les Portes du Tarn (Saint Sulpice) liste « A.C.T.E.S. » : 13,3 %
– Vignobles et Bastides (Lisle – Rabastens) liste « A.C.T.E.S. » : 11,96 %
– Castres canton 1 liste « A.C.T.E.S. » : 9,9 %
– Castres canton 3 liste « A.C.T.E.S. » : 7 %
Féminisme et lutte contre l’islamophobie, par Annick Coupé, Sophie Zafari, Sigrid Gérardin, Esther Jeffers, Cécile Ropiteaux
Confluences 81 c’est quoi ?
http://confluences81.fr/
Confluences 81 : évolution et circonstances !
Confluences 81 est un petit « journal d’expression libre partagé par Les Alternatifs du Tarn » (c’est le sous-titre !). Il a commencé en mai 2014 sa 19ème année de parution ininterrompue !
Bref historique
Au mois d’avril 1996 paraît le n°1 de Confluences 81. Il est créé par le groupe politique Tarnais « Convention pour une Alternative Progressiste », lui-même issu des Comités Juquin. Avec la création des Alternatifs en 1998, la CAP adhère à ce nouveau mouvement et le groupe Tarnais continue à publier 6 fois par an un numéro allant de 4 à 8 pages. Progressivement le journal passe à 16 pages avec un dossier central de 4 pages, toujours sur un rythme bimestriel.
Les rédactrices et rédacteurs se diversifient au fil des numéros : actuellement près des 2/3 des articles sont écrits par des personnes non membres des Alternatifs et tous par des « non professionnel-le-s ». Tous les contributeurs sont bénévoles, y compris N’Marc dont le métier est dessinateur de B.D.
Les rubriques elles-mêmes changent d’intitulé au fil des ans, voire disparaissent, faute d’animateur-trice. Mais la ligne éditoriale du 1er numéro « Profondément de gauche, pour l’écologie, pour transformer demain la société » reste immuable.
« Contre les extrémismes, l’égalité des sexes au cœur de la laïcité », par Chala CHAFIQ
Pour Chahla CHAFIQ, l’extrémisme religieux ou politique s’engouffre dans un vide idéologique et s’alimente de la domination masculine. Pour faire face, il ne faut pas réitérer les erreurs des années 90, prévient l’écrivaine et sociologue d’origine iranienne, auteure notamment de « Islam politique, sexe et genre » et d’une étude sur la radicalisation des jeunes. Entretien.
Les Nouvelles NEWS : Après les tragiques tueries de ce début d’année, la réaction politique semble être l’enseignement de la laïcité et un travail sur les « quartiers ghettos ». Ce second point rappelle les années 90 après les émeutes de Vaulx-en-Velin avec la politique des « grands frères » pour endiguer la violence des garçons. Tandis que les filles, souffrant pourtant de la ghettoïsation autant que les garçons, ne répondraient pas par la violence. N’y-a-t-il pas avant tout un problème culturel ?
Chahla Chafiq : L’imaginaire des jeunes garçons est peuplé de clichés pétris de virilité guerrière – qu’il s’agisse de films, jeux vidéos, histoire du monde, pornographie… Pour les jeunes en quête d’idéologies, d’identité, d’images valorisantes pour eux
Fachos, machos : hors de nos murs !
Après avoir participé à une manifestation contre l’université du Front National à Marseille le samedi 14 septembre 2013, les jeunes militantes Julie et Sophia sont devenues la cible de « tweets » haineux émanant vraisemblablement de militants d’extrême-droite. Ces messages postés sur twitter, d’une violence extrême, mêlent menaces de viol et d’agressions physiques, insultes à caractère sexiste, raciste et antisémite.
Après l’affaire similaire qui a concerné Rokhaya Dialo, les femmes sont encore une fois victimes d’un acharnement d’une exceptionnelle gravité, en raison de leurs engagements, de leurs idées et parce que ce sont des femmes.
Que ce soient les fascistes ou le sexisme ordinaire qui hantent les réseaux sociaux, ces appels criminels sont aujourd’hui monnaie courante, comme en témoigne la récente campagne du « collectif des féministes » suite à l’article du bloggeur Kamal banalisant le viol. (suite…)
De la place Tahrir jusque dans les rues de Pampelune: quand la crise s’exprime sur le corps des femmes
Publié voici quelques semaines sur le site « Entre les lignes entre les mots » : http://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/
ce texte de Sylviane DAHAN SELLEM nous parait devoir être diffusé largement !
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Devoir de vacances n° 15 : « Le féminisme a pour ambition de révolutionner la société ». Un entretien d’Elsa DORLIN à « L’HUMANITE »
Philosophe et féministe, Elsa DORLIN est professeure de philosophie politique et sociale au département de science politique de l’université de Paris-VIII. Elle a été maîtresse de conférences en philosophie à l’université Paris-I Panthéon-Sorbonne (2005-2011). Ses recherches portent sur les philosophies féministes, études sur le genre et les sexualités, mais aussi sur l’esclavage, le colonialisme et le post colonialisme (histoire des idées, des luttes et des mouvements des diasporas noires, Black Feminism).
L’histoire et la philosophie de la médecine (corps, santé, nation) tiennent une place importante dans son travail. Issu de sa thèse soutenue en 2004, son livre « la Matrice de la race. Généalogie sexuelle et coloniale de la nation française » a été publié aux éditions La Découverte en 2006. Elsa DORLIN y analyse les articulations entre le genre, la sexualité et la race, et leur rôle central dans la formation de la nation française moderne. « Au XVIIe siècle, la conception du corps des femmes comme un corps malade justifie efficacement l’inégalité des sexes. Le sain et le malsain fonctionnent comme des catégories de pouvoir. Aux Amériques, les premiers naturalistes prennent alors modèle sur la différence sexuelle pour élaborer le concept de “race” », écrit-elle.
Ces thématiques la conduisent à étudier les théories sexistes et racistes modernes. Elle a ainsi écrit, en 2008, « Sexe, genre et sexualités : introduction à la théorie féministe », édité aux Presses universitaires de France.
Grand entretien.
Comment définiriez-vous le féminisme ?
Elsa DORLIN. C’est un mouvement politique et intellectuel bien antérieur au mot lui-même. Il mérite que l’on en restitue la complexité, l’historicité – les temporalités qui le traversent, les courants intellectuels qui le composent et les agendas militants qui peuvent l’animer. Trois éléments à mon sens peuvent toutefois le (suite…)
Le discours du Front national …en cache un autre – Halte à l’imposture sociale – tract unitaire diffusé dans les quartiers et sur les marchés de Loire-Atlantique
Les mensonges de la Marine
Elle nous promet plus de justice sociale …sans nous parler, d’égalité, de solidarité, de démocratie ni de liberté. Elle nous promet seulement une police et une armée renforcées.
Elle nous promet une fausse protection sociale. …Et elle ne remet pas en question les niches fiscales (dont les siennes), ni les exonérations patronales.
Elle promet aux patrons des heures de travail plus longues et moins coûteuses, …ce qui revient pour nous à travailler plus pour gagner moins.
Elle nous promet un statut et un revenu parental à partir du troisième enfant. …Il sera réservé aux femmes (suite…)
Chômeurs et précaires, en marche pour nos droits !
Appel à soutien
Chômeurs et précaires, en marche pour nos droits !
JUIN 2013