GRECE UNE VOIE ÉTROITE. Une contribution de Pierre Khalfa de la Fondation Copernic
Le non des grecs au référendum aurait pu être une chance immense pour l’Europe. Il aurait pu permettre que s’engage enfin un véritable débat sur la nature de la construction européenne. Évidemment, cette éventualité était insupportable pour les dirigeants européens. Ainsi dès l’annonce du référendum, l’étranglement financier du pays s’est encore aggravé et la fermeture des banques qui s’en est suivie est en train d’aboutir à sa paralysie économique alors que les difficultés de plus en plus grandes des banques grecques à se refinancer auprès de la BCE laissaient planer la menace de leur faillite.
Plus que jamais, le choix laissé au gouvernement grec par les dirigeants européens se résume à « capitulation ou sortie de l’euro ». C’est ce dilemme qu’Alexis Tsipras avait voulu éviter en se battant pour un compromis qui lui aurait laissé assez de marges de manœuvres pour mener une politique nouvelle. Le référendum a été un témoignage éclatant de dignité du peuple grec mais il n’a pas modifié les rapports de forces en Europe. Il fallait que l’expression de la volonté populaire soit tuée dans l’œuf. S’en est suivie la menace d’expulser la Grèce de la zone euro en laissant aller à son terme l’étranglement financier et l’ultimatum lancé au gouvernement grec. C’est donc le couteau sous la gorge qu’Alexis Tsipras a dû faire de nouvelles propositions.
Pendant les travaux les habitants de la Vivarié doivent rester à Castres.
La situation de la population castraise qui vit sur l’aire de la Vivarié va devenir explosive. Pour des raisons de travaux, à partir du 13 juillet, le maire de Castres ferme le lieu de vie de personnes sédentaires qui se voient obligées de partir pendant une durée de 7 mois ! On entend déjà les rieurs : des « gens du voyage » qui ne veulent pas voyager… c’est bien là, la problématique castraise : ces gens ne voyagent pas, ils sont comme nous tous habitants de Castres, leurs enfants sont scolarisés ici. On n’a jamais vu de faire déménager les habitants de toute une rue quand on en refait la chaussée.
Il faudra donc trouver des solutions d’accueil temporaire à Castres et non pas à Aussillon ou Lavaur. Cela ne sera pas facile car le climat est actuellement mauvais. Les tensions à Mélou et les situations décrites par le maire lors du conseil municipal enveniment les relations. Nous attendons des services de l’État qu’ils mènent les enquêtes nécessaires pour assurer la protection des personnes. Mais il faudra surtout que M Bugis sorte de sa posture légaliste bien confortable pour renouer le dialogue, c’est son rôle et il est le seul à pouvoir le jouer. S’il ne le fait pas, l’histoire est écrite. Les habitants de l’aire occuperont des terrains de manière illégale, faisant monter la légitime colère des personnes qui seront touchées. Jusqu’où, dans ce climat où certaines personnes donnent l’impression de vouloir en découdre ?
Pour empêcher cela, le maire de Castres doit proposer un terrain, pour le temps des travaux, avec un confort minimum, en contre partie d’un loyer adapté aux capacités financières et qui permet la continuité de la scolarité des enfants. Les habitants de l’aire de la Vivarié se sont d’ailleurs engagés à rendre le terrain dans l’état où ils l’ont trouvé. La gestion sereine d’une ville demande de la fermeté et de la négociation, pas forcément visible mais bien plus efficace dans l’intérêt général de toute la population castraise.
« Alternatives à Castres »
Le groupe local de Castres et la Fédération 81 d’Alternatives et Autogestion s’associent à ce communiqué.
Illustration: peinture de KALIE
Vers un immense scandale en Grèce…
Athènes, dimanche 5 juillet 2015, à 22h30.On s’oriente vers un IMMENSE SCANDALE en Grèce, qui pourrait éclabousser les autorités européennes…
DE SOURCE OFFICIELLE, DES PLAINTES VONT SANS DOUTE ÊTRE DÉPOSÉES ET DES SANCTIONS ENVISAGÉES CONTRE DE NOMBREUSES STRUCTURES PRIVÉES QUI ONT POUSSÉ LA PROPAGANDE À SON PAROXYSME, EN ABUSANT DE LA CORRUPTION ET DU MENSONGE, ET EN VIOLANT LES LOIS ET RÈGLEMENTS EN VIGUEUR :
1 – C’est d’ores-et-déjà certain pour la plupart des chaînes de télévision qui n’ont pas du tout respecté l’égalité de temps d’antenne entre le NON et le OUI (rapport de 1 à 5, voire plus !). Les sanctions pourraient toucher jusqu’à la licence et le droit d’émettre temporairement.
2 – C’est probable pour Youtube qui a diffusé massivement de la publicité pour le OUI durant le jour de l’élection, avant les vidéos en Grèce.
DE SOURCE OFFICIELLE, DES PLAINTES VONT SANS DOUTE ÊTRE DÉPOSÉES ET DES SANCTIONS ENVISAGÉES CONTRE DE NOMBREUSES STRUCTURES PRIVÉES QUI ONT POUSSÉ LA PROPAGANDE À SON PAROXYSME, EN ABUSANT DE LA CORRUPTION ET DU MENSONGE, ET EN VIOLANT LES LOIS ET RÈGLEMENTS EN VIGUEUR :
1 – C’est d’ores-et-déjà certain pour la plupart des chaînes de télévision qui n’ont pas du tout respecté l’égalité de temps d’antenne entre le NON et le OUI (rapport de 1 à 5, voire plus !). Les sanctions pourraient toucher jusqu’à la licence et le droit d’émettre temporairement.
2 – C’est probable pour Youtube qui a diffusé massivement de la publicité pour le OUI durant le jour de l’élection, avant les vidéos en Grèce.
GRECE : OXI – NON ! Cela donne envie de chanter…
UNE CHANSON, D’APRÈS MOUSTAKI, POUR SOUTENIR L’INSOUMISSION GRECQUE
by Yannis Youlountas, 05/07/2015
http://blogyy.net/2015/07/05/une-nouvelle-chanson-tres-chouette-dapres-moustaki-pour-soutenir-linsoumission-grecque/
C’EST LA GRÈCE…
https://www.youtube.com/watch?v=uGl8VqTNS68&feature=youtu.be
Je voudrais lui dire bravo, lui rendre hommage.
Faire entendre sa colère et son courage.
L’aider à reprendre espoir, chasser sa peine,
Faire cesser cette mascarade européenne.
C’est la Grèce que l’on matraque,
Que l’on poursuit, que l’on traque.
C’est la Grèce qui se soulève,
Qui souffre et se met en grève.
C’est la Grèce qu’on emprisonne,
Que la troïka rançonne,
Qui nous donne envie de vivre,
Qui donne envie de la suivre
Jusqu’au bout, jusqu’au bout.
Non personne ne lui fera courber l’échine
Notre sœur, fière et rebelle, qu’on assassine.
Suivons son exemple et relevons la tête
Chassons ces vautours qui se payent sur la bête.
Oui demain, c’est le même sort qu’on nous réserve
La même soupe amère que les banquier nous servent.
De Madrid à Paris, la même galère
Unissons nos forces, battons-nous mes frères !
Soufflant du coeur d’Athènes, la révolte gronde
Tendue vers une vie solidaire et féconde
Un avenir sans pouvoir, sans arrogance
Débarrassé des maîtres de la finance.
Paroles et interprétation : Marc André
Sur l’air de « Sans la nommer » de Georges Moustaki
(suite…)