Mar 31
Charte de l’adhérent.e d’Alternatives et Autogestion.
Publié le vendredi, 31 mars 2017 dans Alternatives et Autogestion
En février dernier, un rassemblement d’adhérent.e.s d’Alternatives et Autogestion a travaillé autour de diverses problématiques. Parmi celles-ci : qu’est-ce qu’ « adhérer à Alternatives et Autogestion » ? Qu’est ce qu’être adhérent.e ? Comment puis-je adhérer ?
Parmi les questions que nous avons débattues, celle de la dissociation entre « cotisation » et « adhésion », celle de « qui vote », de qui « prend part aux décisions »? Cotiser pour « acheter son droit de vote » ?
Cette »Charte de l’adhérent.e » est issue de nos travaux . L’accepter, (la signer ?) devient « l’acte d’adhésion » à Alternatives et Autogestion
Charte de l’adhérent.e d’Alternatives et Autogestion :
En adhérant à Alternatives et Autogestion, je souscris aux orientations politiques* du mouvement et contribue – en fonction de mes moyens – à sa construction, à son développement et son financement :
– apporte des idées, les discute (et discute celles des autres), les améliore, choisit, décide, participe à la mise en actes de celles-ci.
– contribue à la diffusion de nos idées (par mél, blog, réseaux sociaux, tractage, affichage, et tout autre moyen discuté collectivement.)
– contribue au renforcement des moyens humains et/ou matériels nécessaires au développement de notre mouvement.
– représente notre mouvement dans des rencontres, réunions ou actions et y présente ou défend nos positions et propositions. . .
Toute personne âgée de 16 ans peut être adhérente et prendre part à la vie d’Alternatives et Autogestion. Plus jeune, elle le peut, avec l’accord de ses représentant.e.s légaux.
– Tout.e adhérent.e participe de plein droit à l’ensemble des décisions (tant locales que régionales et nationales).
– Tout.e adhérent.e dispose d’un « droit d’objection » et peut refuser d’appliquer une décision (à laquelle il a/elle a pris part) avec laquelle il/elle n’est pas en accord.
– Un.e adhérent.e à Alternatives et Autogestion peut être adhérent.e à d’autres partis et mouvements proches.
*voir ci-dessous « Principales orientations et propositions »
Mar 26
Il est (plus que) temps de changer d’air !
Publié le dimanche, 26 mars 2017 dans Elections, Gauche de combat
Mar 21
En mai, fait ce qu’il te plait ! Alternatives et Autogestion et la séquence électorale. . .
Publié le mardi, 21 mars 2017 dans Elections
Un mouvement politique sans président et sans candidat qui porte un projet politique anticapitaliste et alternatif et ne soutient aucun candidat à la présidentielle
Une raison suffisante pour ne présenter ni ne soutenir aucun candidat à l’élection présidentielle. Nous ne sommes pour autant pas hostiles aux élections. Mais pour nous, l’élection ne peut être qu’un moyen de concrétiser les avancées de mouvements sociaux et citoyens.
S’impliquer dans les actions contre la loi Travail, contre l’Aéroport Notre Dame des Landes et autres projets inutiles, animer une AMAP, participer à des Nuits Debout, faire vivre les échanges d’expériences et d’idées, voilà nos terrains d’intervention.
Quand nous participons aux élections, c’est avec la perspective de faire avancer nos idées.
Mais, pas à n’importe quel prix !
Dans notre système, c’est le parlement qui devrait être aux commandes et accorder ou non sa confiance au gouvernement. Choisir des députés intègres et en accord avec nos idées est plus important que de choisir le président « le moins pire ».
A l’inverse du régime présidentiel de la 5ème République, nous portons un projet où, dans nos quartiers, nos villes et au-delà, les citoyen.ne.s auront en main leur destinée par la pratique des assemblées générales délibérantes et animées avec des méthodes de l’éducation et de la culture populaire.
Vous trouverez ci-après quelques propositions.
Elles sont issues de notre expérience, de nos échanges et de nos réflexions communes et nous les soumettons au débat.
Mar 20
Élections aux Pays-Bas : Succès du parti Rouge et Vert !
Publié le lundi, 20 mars 2017 dans Ecologie, Rouge et Vert
Les médias étaient apparemment heureux de nous annoncer l’échec relatif du candidat d’extrême-droite Wilders aux législatives des Pays-Bas, mais ils ont oublié une autre grande nouvelle, qui les rend sans doute moins joyeux, c’est la victoire de Groenlinks, une gauche verte, qui engrange 14 sièges (contre 4 précédemment), une gauche qui double en nombre de voix les socio-démocrates, et se retrouve en tête des partis de gauche sur le plan national, et devant tous les autres partis à Amsterdam.
Groenlinks, parti fondé en 1992, a réuni des communistes, des pacifistes, des chrétiens évangéliques et des membres de la gauche radicale.
Il est dirigé depuis 2015 par Jesse Klaver, un trentenaire, qui était déjà député à l’âge de 24 ans. En deux ans il a attiré 7000 membres de plus, dont la moitié du même âge que lui. De père marocain et de mère d’origine indonésienne, Jesse renoue avec les utopies radicales des années 70.
Mar 20
Les violences faites aux femmes relèvent-elles des faits divers ? par Aline Chitelman
Publié le lundi, 20 mars 2017 dans Féminisme
Presque chaque jour dans la presse, le harcèlement de rue, les agressions, les coups, les menaces, et jusqu’aux féminicides, sont reléguées à la rubrique judicière ou « faits divers ».
Or de quoi s’agit-il en vérité ? De faits isolés ? D’abus de boisson ? D’hommes qui n’ont pas pu résister à leurs mâles instincts ?
De par leur répétition, on peut difficilement admettre qu’il s’agisse de cas exceptionnels relevant d’un moment d ‘égarement.
De par les explications fournies lorsque ces « affaires » arrivent au tribunal on ne peut pas déduire que la boisson soit le motif de « dérapages » qui, par pure malchance, s’en prennent aux femmes.
Mar 17
Lucie AUBRAC. . . 10 ans. Résister se conjugue au présent !
Publié le vendredi, 17 mars 2017 dans Construire des alternatives
Mar 17
L’identité est un projet politique . Paul ORIOL
Publié le vendredi, 17 mars 2017 dans Non classé, Point de vue
Les prochaines élections se feront en partie sur la notion d’identité nationale, de défense de l’identité nationale. Thème, depuis des années, de l’extrême droite et de la droite, sur lequel la gauche n’apporte pas de contribution satisfaisante.
Le débat sur l’identité nationale.
La première contribution est simple. Il suffit que l’extrême droite dise l’Angleterre est une île, pour entraîner une réponse fulgurante, l’Angleterre n’est pas une île ! Cette fausse réponse n’a pas plus d’effet sur la montée de l’extrême droite et de ses idées que sur les moyens de communication entre le continent et les Îles britanniques.
Répondre à une question en la niant. Malheureusement, la droite martèle sa réponse et, comme aucune réponse claire ne vient de la gauche, la seule entendue, de droite, devient l’évidente vérité.
En suivant cette voie, certains croient résoudre le problème en affirmant : l’identité nationale, ça n’existe pas. Parce que l’identité n’existe pas. Parce que la nation n’existe pas. Ce ne sont que des constructions historiques. Déconstruire, disent-ils, et l’identité et la nation. Sans rien proposer de positif. Par de longs articles et de gros livres qui n’atteignent en rien le cœur qu’ils visent : le sentiment national reste intact dans la grande masse des gens. Peut-être même quelquefois, négligé, brocardé, ce sentiment national en est-il exacerbé.
Mar 12
Caldra parla frances al trabalh. . . E ta sor !*
Publié le dimanche, 12 mars 2017 dans Libertés, No Pasaran !
Parler français sur les chantiers. . .
La dernière trouvaille d’une droite en mal d’ « identité française »
Nous partageons le point de vue de Patrick MIGNARD
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Il faudra parler français au travail ? Et ta sœur !
Mar 10
L’impasse ! Communiqué de PACT (Pas d’Autoroute Castres-Toulouse)
Publié le vendredi, 10 mars 2017 dans Projets Nuisibles et Inutiles, RN126
Après l’avis de la Commission d’enquête d’Utilité Publique au sujet du projet autoroutier CASTRES-TOULOUSE. . .
La Commission d’enquête publique a rendu un avis favorable à la réalisation du projet d’autoroute Castres-Toulouse.
C’est un choix par défaut comme le souligne la Commission devant « l’absence de capacité financières publiques ».
Cet avis, s’il est suivi par l’État, engage les collectivités locales dans une impasse pour les générations futures.
Une impasse financière avec le coût, pour les collectivités locales et pour l’État, de la concession au privé de cette infrastructure.
Une impasse budgétaire avec une rentabilité de l’équipement qui est d’ors et déjà jugée aléatoire compte tenu du coût du péage.
Une impasse environnementale car il semble bien que cet aspect soit le grand absent de ce dossier.
Pourtant, les mêmes capacités financières publiques peuvent être mobilisées pour répondre aux besoins par le biais d’une solution alternative : l’aménagement sur place de la RN126 avec un impact écologique sans commune mesure. L’État se défausse de ses responsabilité d’entretien et de sécurisation du réseau existant en privatisant les besoins de mobilité des usagers.
Le PACT
Mar 7
Présidentielle : le grand bluff éthique (Mediapart)
Publié le mardi, 7 mars 2017 dans Point de vue