Mar 12
TRAVAIL, TEMPS DE TRAVAIL, SALAIRE
Publié le samedi, 12 mars 2016 dans TRAVAIL
Temps de travail et salaire paraissent intimement liés… il n’en est pourtant rien et l’exacerbation actuelle de la crise entre employeurs et salariés nous fait redécouvrir une réalité qui, au fil des décennies, avait été masquée par les conquêtes sociales. Le mythe du lien entre temps de travail et rémunération du salarié est en train de voler en éclat.
La mondialisation du capital et la dynamique de libéralisation qui en découle, c’est-à-dire une déréglementation de tous les marchés et en particulier celui de la force de travail, amènent les employeurs à revenir aux principes du système capitaliste.
Quand, au 19e siècle, l’employeur paie le salarié, ce n’est pas le travail effectué qu’il lui achète, mais il lui donne, en échange de son activité, l’équivalent monétaire de ce dont il a besoin pour vivre, autrement dit la valeur de sa force de travail. Ceci explique l’extrême misère de la classe ouvrière qui ne reçoit que le minimum pour vivre et travailler.
Mar 11
Réforme du code du travail-Le projet de réforme à la loupe. Rachida El Azzouzi et Mathilde Goanec (Mediapart)
Publié le vendredi, 11 mars 2016 dans TRAVAIL
Référendum d’entreprise, médecine du travail, décision unilatérale de l’employeur, apprentis pressés, repos fractionné… Mediapart passe en revue quelques-unes des mesures les plus conflictuelles qui figurent dans le projet de réforme du code du travail, leurs enjeux et leurs conséquences.
La décision unilatérale de l’employeur
C’est du juridisme, aux conséquences très concrètes, et qui fait bondir jusqu’à la CFDT, pourtant plutôt favorable à la philosophie générale d’une réforme du code du travail. Que craignent les syndicats et la société civile dans ces fameuses « décisions unilatérales de l’employeur » ? Pour comprendre, il faut se pencher sur la nouvelle architecture du code, qui repose sur trois niveaux :
-
D’abord l’ordre public, se référant aux grands principes fondamentaux énumérés par la commission Badinter, 61 règles de base intangibles, a minima. Par exemple le fait que « le salaire minimum est prévu par la loi » ou encore que « les salariés à temps partiel bénéficient des mêmes droits dans l’entreprise que les autres salariés ».
Mar 7
RETOUR AU 19e SIÈCLE ? Tribune libre Patrick MIGNARD
La formule a de plus en plus de succès vu les performances politiques du gouvernement sur le plan social et les régressions sociales actuelles et à venir. Elle n’est cependant pas exagérée.
Le monde actuel n’est plus celui du 19e siècle et en Histoire on ne revient pas en arrière, mais des similitudes existent ne serait-ce que parce que nous sommes toujours dans le même système économique avec les mêmes principes fondamentaux qui le régissent.
LE 19e SIECLE…
C’est le siècle de la montée en puissance du capitalisme, de l’émergence de ce que l’on appellera les nations industrialisées : France, « Allemagne », Angleterre, USA,… Ce système se développe à l’« état brut » : démantèlement des anciennes structures économiques de production, création d’entreprises « modernes », embauche massive de « force de travail » pour lequel le salaire octroyé n’est que le moyen de se reproduire. La possession de colonies démultiplie la puissance politique, et économique des empires coloniaux naissants tout en exacerbant leurs conflits.
Mar 6
Mercredi 9 mars Albi, Castres, 12h TOU.TE.S dans la RUE
Publié le dimanche, 6 mars 2016 dans Non classé, TRAVAIL
http://alternatifs81.fr/?p=17228
(article suivant. . )
ALBI , place du VIGAN
CASTRES, Place de l’Albinque
Mar 4
La réforme du Code du travail ne fera pas loi – texte collectif
Publié le vendredi, 4 mars 2016 dans TRAVAIL
Mar 2
Mercredi 9 mars , dans la rue 12h ALBI (Place du Vigan) , CASTRES (Place de l’Albinque). Pour le retrait de la loi Travail,
Publié le mercredi, 2 mars 2016 dans TRAVAIL
https://vimeo.com/156899818
La loi El Khomri est une attaque en règle contre le droit du travail. « Il n’y a aucun recul social», dit Hollande…
• Ils mentent !
Si cette loi était votée, par simple accord d’entreprise, l’employeur pourrait :
– obliger les salariés-es à travailler 12 heures par jour au lieu de 10, et même jusqu’à 60 heures par semaine.
– majorer les heures supplémentaires – au-delà des 35 h. légales – de 10% au lieu de 25%… Avec Hollande, c’est « travailler plus pour gagner moins » !
– licencier dès que son chiffre d’affaires diminue. Un nuage sur la Bourse ? A la rue, le salarié! En CDI ou CDD, l’emploi kleenex se généraliserait. Pour les jeunes déjà soumis aux contrats précaires, c’est insultant.
– Et un licenciement jugé illégal par les prudhommes ne serait plus indemnisé selon le préjudice subi mais selon l’ancienneté !
• Ils mentent !
Mar 1
Fortifions le code du travail !, appel unitaire. Tribune parue dans Libération
Sous ce quinquennat, les salariés ont perdu des droits. Nous n’accepterons pas que la loi El Khomri les réduise davantage.
Le projet El Khomri veut simplifier les licenciements pour favoriser les embauches ? Mais d’expérience on le sait, simplifier les licenciements simplifie juste les licenciements. Et gonfle les dividendes.
Depuis un siècle, le patronat dénonce ce «carcan» que serait le Code du Travail. «Vos lois sociales coulent une industrie déjà fragile», lançait en 1909 le sénateur Touron, président de l’Association de l’industrie et de l’agriculture françaises, à René Viviani, ministre socialiste du Travail, sous l’impulsion duquel fut écrit le premier Code.
En 2006, Laurence Parisot eut ce cri du cœur : «La liberté de penser s’arrête là où commence le Code du travail.»
Fév 22
Réforme du droit du travail : Un nouvel imaginaire nous est proposé. Malheureusement, il ne fait pas rêver ! par Josepha DIRRINGER
Publié le lundi, 22 février 2016 dans TRAVAIL
Élaboré sur la base des préconisations du rapport Combrexelle et du rapport Badinter, le projet de loi « visant à instituer de nouvelles libertés et de nouvelles protections pour les entreprises et les effectifs » pose les bases du futur Code du travail.
Sont-ils parvenus à construire ne serait-ce que l’ébauche d’un ensemble normatif cohérent, synthétique et accessible ? Le début du projet pouvait le laisser penser. D’abord, proprement, le projet de loi inscrit les « principes essentiels » dégagés par la Commission Badinter.
Mais l’unité, la brièveté autant que la propreté académique ne donnent en réalité à voir qu’une nébuleuse de règles anémiées dont on ne sait pas comment les salariés et les employeurs pourront s’en saisir, ni même si le législateur se souviendra qu’elles sont là.
L’opération est habile, car elle permet d’uniformiser des principes variés qui n’ont ni la même valeur juridique ni la même force contraignante, et dont la signification ne s’impose pas toujours avec la même évidence.
Beaucoup d’oublis qui n’ont pourtant rien d’accessoire
Fév 19
Le projet de loi El Khomri explose les droits du travail
Publié le vendredi, 19 février 2016 dans TRAVAIL