Mai 23
Cercle de Silence, VENDREDI 29 MAI, Place Jean Jaurès à Castres, de 18 h à 19 h
Publié le samedi, 23 mai 2015 dans Libertés
La situation des migrants est catastrophique en Méditerranée.
La réponse des autorités qu’elles soient européennes ou nationales n’est absolument pas à la hauteur des enjeux et des problématiques que les phénomènes migratoires posent malgré la régularisation de quelques migrants à Calais.
tout espoir de faire bouger les choses n’est pas perdu.Nous ne pouvons rester muets devant cette carence des pouvoirs publics : c’est pourquoi nous vous invitons à rejoindre le Cercle de Silence du VENDREDI 29 MAI, place Jean Jaurès à Castres, de 18 h à 19 h Ce sera un CRI SILENCIEUX destiné aussi bien à nos élus qu’à nos concitoyens.
Ce Cercle sera particulièrement dédié aux migrants disparus en merVenez nous rejoindre pour 10 minutes ou pour une heure…
Mai 15
Combattre la « transphobie ». . .
Publié le vendredi, 15 mai 2015 dans Libertés
Actuellement en France, pour avoir des papiers d’identité conformes à son genre, une personne trans mène un véritable combat qui l’oblige à exposer aux yeux de toutEs une démarche qui relève de l’intime. Sans compter que la transidendité est encore et toujours méconnue, voire inconnue. Ce qui donne lieu à des propos et/ou des actes transphobes, soit par ignorance, soit par malveillance.
Ce mouvement a pour but de sensibiliser, d’expliquer, d’interroger sur cette question au travers de tracts, de livret et de discours. Nous voulons que le corps, et plus largement, les personnes trangenres soient respectées.
https://www.facebook.com/events/916852571669842/
Mai 6
Cercle de Silence : samedi 9 mai à 10h30 sur le marché de Mazamet, quai de l’Arnette
Publié le mercredi, 6 mai 2015 dans Libertés
24 avril 2015 | Morts en Méditerranée : le déshonneur du Conseil européen
En ce mauvais jour du 23 avril 2015, le Conseil européen qui devait enfin « agir » sur une situation « dramatique » en Méditerranée, s’est contenté de tenter de mettre l’Union européenne et ses États membres à l’abri des migrants en renforçant la protection de ses frontières.
À ces milliers d’êtres humains, femmes, hommes et enfants qui risquent la mort, et souvent la trouvent, en tentant de rejoindre des lieux pour se reconstruire et vivre, les chefs de gouvernement européens, réunis à grand bruit, n’ont eu qu’un seul message à leur envoyer : « Sécurité ! ». Ils n’ont pas cherché à sortir d’une concurrence entre les États membres, essayant chacun de prendre le moins possible des migrants après avoir rejeté tous les autres. Quant au mot « accueil », il ne fait pas partie du vocabulaire des chefs de gouvernement.
Mai 5
Pour la réintégration de Yann Le Merrer, syndicaliste à La Poste révoqué pour son activité syndicale
Publié le mardi, 5 mai 2015 dans Libertés, Services Publics
Mai 3
« Où finit la politique de l’absurde commence peut être l’homicide de masse » – Noyée, par Marie Cosnay
Publié le dimanche, 3 mai 2015 dans A Gauche. . . toute !, Libertés
C’est vrai je suis allée avec Caroline dans les camps de rétention non loin d’Athènes c’est vrai j’ai marché dans la ville et c’est vrai j’ai vécu ailleurs jusqu’au bout telle expérience ou écrit au bureau telle petite montagne de texte, je suis souvent restée au soleil dans un temps qui était celui de tout le monde et n’avait plus de contours, je suis restée devant la mer qui mangeait les hommes et les femmes qui se confiaient à elle ou bien, comme Caroline le dira à demi-mots, découragée, la mer qui les recevait pour qu’ils ne voient pas ne sachent jamais quelle honte allait leur infliger le continent d’Europe, après ou pendant qu’il s’inflige, le continent, à lui-même la pire des hontes, après ou pendant qu’il a érigé l’absurde en raison.
C’est vrai et les villes et les côtes et les livres ou tout ce que l’on a touché, entrepris : il arrive un moment où tu n’as ni touché ni entrepris, en tout cas c’est comme si tu n’avais jamais touché ni entrepris. Chaque fois prendre en mains le réel, il en surgit quelque chose, parfois quelque chose de furtif et tu te demandes invariablement : qu’est ce qui est venu, là ? Qu’est ce qui est venu ? Tu ne saurais pas dire ; pourtant quelque chose est venu et a fui tout de suite, il reste la mer qui noie, il reste l’épuisement partagé entre nous deux, toi de ce côté des grilles et moi de l’autre, derrière les mêmes grilles, il reste des feuillets-mémoire, les noms y sont effacés, il reste une petite quantité d’énergie, tu as hésité à te battre ou à ne pas te battre c’est à dire à parler ou à ne pas parler, au dernier moment tu as dépensé la petite quantité d’énergie pensant aux enfants et aux enfants des enfants et, en comparaison, à tout ce que tu as cru, toi, enfant, avant.
Mai 2
Non à la surveillance généralisée Rassemblement contre le projet de loi renseignement lundi 4 mai 2015 à 18h30 – Square Charles De Gaulle (Toulouse – M° Capitole) . A l’appel de l’Observatoire des Libertés et du Numérique
Publié le samedi, 2 mai 2015 dans Libertés
Alternatives et Autogestion 81 s’associe à cet appel
Le 5 mai, les députés sont appelés à voter le projet de loi renseignement. Les débats ont eu lieu du 13 au 16 avril dans le cadre de la procédure d’urgence. À l’issue de cet examen, le texte soumis au vote consacre un dispositif liberticide, qui expose tous les citoyens à la surveillance des services de renseignement, quasiment sans contrôle, et met en danger toutes les mobilisations sociales et politiques.
– légalisation massive des pratiques illégales des services de renseignement, permettant une surveillance large et très intrusive pour la vie privée des citoyens
– extension du champ d’action du renseignement intérieur et extérieur, y compris dans des objectifs sans aucun lien avec le terrorisme
– collecte généralisée des données sur Internet, traitées par des algorithmes
– surveillance sans aucun contrôle des communications qui passent par l’étranger, alors que de très nombreux serveurs utilisés par des Français sont installés à l’étranger
– conservation très longue des données collectées
– contrôle des services de renseignement aux seules mains du pouvoir politique (Premier ministre), avec avis consultatif d’une commission
Avr 25
Morts en Méditerranée : le déshonneur du Conseil européen
Publié le samedi, 25 avril 2015 dans Libertés
En ce mauvais jour du 23 avril 2015, le Conseil européen qui devait enfin « agir » sur une situation « dramatique » en Méditerranée, s’est contenté de tenter de mettre l’Union européenne et ses États membres à l’abri des migrants en renforçant la protection de ses frontières.
A ces milliers d’êtres humains, femmes, hommes et enfants qui risquent la mort, et souvent la trouvent, en tentant de rejoindre des lieux pour se reconstruire et vivre, les chefs de gouvernement européens, réunis à grand bruit, n’ont eu qu’un seul message à leur envoyer : « Sécurité ! ». Ils n’ont pas cherché à sortir d’une concurrence entre les Etats membres, essayant chacun de prendre le moins possible des migrants après avoir rejeté tous les autres. Quant au mot « accueil », il ne fait pas partie du vocabulaire des chefs de gouvernement.
Avr 22
Manifester en France, c’est risquer de finir en prison. Tribune parue dans LIBERATION, le 17 avril 2015
Publié le mercredi, 22 avril 2015 dans Libertés
Libération – 17 avril 2015 – TRIBUNE
par Jacques RANCIÈRE philosophe, Ken LOACH réalisateur, Judith BUTLER, philosophe, et une cinquantaine de personnalités
Le droit à manifester est un droit non négociable. Mais ce qui se dessine localement, c’est une société construite sur la criminalisation des luttes sociales et politiques.
Il plane dans ce pays une atmosphère bien étrange. Quoi que l’on puisse penser du douteux cortège de tête de la mobilisation fleuve ayant défilé dans les rues de Paris, le 11 janvier, après les attentats contre Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher de Vincennes, ce sont bien quatre millions de personnes qui ont choisi de manifester pour dire leur rejet des attentats et leur attachement à un certain nombre de valeurs démocratiques. Comme le notaient alors les correspondants de la presse internationale, c’est au travers de la «manif», sorte de paradigme hexagonal de l’expression collective, que les Français avaient décidé d’exprimer leur émoi. Hollande et son gouvernement, eux, jouaient la carte de l’émotion et de la responsabilité, n’hésitant pas à se présenter comme les hérauts de la liberté d’expression. Mais celle-ci, en France, avant comme après ce défilé historique, n’est pas un étalon universel, loin de là. Il existe des territoires et des villes où manifester peut conduire derrière les barreaux.
Avr 19
Loi sur le renseignement: un attentat aux libertés, par Edwy PLENEL (Médiapart)
Publié le dimanche, 19 avril 2015 dans Libertés