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Qui a légitimité à organiser un référendum sur un projet d’État dont la Déclaration d’Utilité Publique a déjà été publiée ?
Notre-Dame-des-Landes : succès incontestable de la mobilisation pour l’abandon du projet d’aéroport. Communiqué unitaire
Notre Dame des Landes – Un référendum : pour qui, comment, pourquoi ? Communiqué de presse de l’ACIPA
L’ACIPA a bien entendu les paroles de François Hollande s’adressant aux Français ce jeudi 11 février et annonçant la tenue d’un référendum local sur la question du projet d’aéroport de Notre Dame des Landes. Dans la même intervention, il a aussi rappelé par 2 fois que les travaux pourraient débuter à l’automne 2016.
Expulser les paysans historiques, c’est nous expulser de nos fermes ! Tracteurs vigilants ! Troupeaux solidaires !, par le COPAIN
Nous paysannes et paysans de Copain du 44 et de toute la France affirmons aujourd’hui, confortés par les mises à jour récentes du CéDpa, que l’utilité publique du transfert d’aéroport est clairement remise en cause.
Nous considérons que les déclarations répétées des grands élus des métropoles, départements et régions de Bretagne et Pays de Loire, ne servent qu’à tenter de masquer les mensonges éhontés de l’étude de la DGAC qui ont servi à justifier la DUP de 2008. Aucun d’eux n’ose aujourd’hui parler du fond du dossier. C’est pourquoi ils s’escriment piteusement à exploiter des faits divers vieux de plusieurs années, à fustiger notre ZAD, riche en explorations novatrices, à dilapider les fonds publics dans de vaines pétitions calomnieuses, ou à tenter de réduire l’étendue des promesses de M. Hollande.
Où est l’intérêt public lorsque l’on voit les actions de Vinci progresser de 2,3 points en quelques heures après le rendu du jugement d’expulsion des habitants et paysans historiques ?
Notre-Dame-des-Landes : Le CéDpa met à jour l’imposture de la pertinence économique du projet
Le CéDpa n’a pas obtenu la totalité des documents qu’il demande à la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) concernant les gains de trajet pour les usagers du projet NDL, malgré l’avis favorable de la Cada et la volonté de transparence de Ségolène Royal. Pourtant, grâce à deux documents reçus du Ministère de l’Écologie récemment, il a mis à jour l’imposture du bénéfice économique du projet.
Comme l’écrit la DGAC, « les gains de temps pour les usagers sont la source principale de rentabilité économique du projet NDL ». Sans ces gains, pas de rentabilité… et donc pas d’utilité publique.
Dans le document d’enquête publique, les gains pour les usagers s’élèvent à 911 M euros sans précisions.
Nous savons maintenant qu’ils se décomposent ainsi :