Religions : je persiste et signe, par Michel Warschawski
Même si j’ai porté la kippa pendant les vingt premières années de ma vie et pratiqué tous les commandements de la Torah, y compris les plus futiles, je suis aujourd’hui un athée qui mange à Kippour et adore la côte de porc. A la synagogue je ne vais que pour des fêtes de famille, et mon enterrement se fera hors des rites et des cimetières juifs.
J’ai cependant développé une véritable allergie aux laïcards français. Je spécifie français parce que c’est une maladie typiquement hexagonale, et je ne pense pas qu’en Grande Bretagne, par exemple, il y ait moins d’athées ou d’agnostiques qu’en France, mais ils sont, pour la plupart, exempts de cette haine du religieux.
Eh oui, même si je collabore à Sine Mensuel et aime beaucoup Bob, je suis loin de partager leur haine des religieux.
CADTM devient… le réseau mondial CADTM “Comité pour l’Abolition des Dettes illégiTiMes” !
POUR DIRE OUI A UNE ÉTUDE SUR LES ALTERNATIVES AU PROJET DE LIAISON AUTOROUTIÈRE CASTRES TOULOUSE. PÉTITION A SIGNER ET A DIFFUSER LARGEMENT
POUR PLUS D’ÉQUITÉ ET LE MAINTIEN D’UN RÉSEAU ROUTIER
PUBLIC DE QUALITÉ : USAGERS DE LA ROUTE, VOUS ÊTES TOUS CONCERNÉS !
ALORS, DITES OUI A UNE ÉTUDE POUR LES ALTERNATIVES AU PROJET AUTOROUTIER CASTRES TOULOUSE.
Interpellez la Présidente de Région LRMP et demandez-lui de faire réaliser avant l’enquête publique fin 2016, des études sur les alternatives au projet autoroutier Castres Toulouse, études que les services de l’État ont toujours refusées de faire.
- Signez la pétition
- Faites une promesse de dons (même symbolique) (*)
Lors de sa conférence de presse du 21 décembre 2015, Mme Carole DELGA, Présidente de la nouvelle Région LRMP, a défendu « la volonté de construire un nouveau rapport avec nos concitoyen-ne-s » en favorisant « … notamment la consultation préalable sur les grands dossiers … » avec « La mise en débat contradictoire d’alternatives aux grands projets d’aménagement du territoire basées sur des évaluations transparentes et indépendantes ».
Le bon sens, voire l’obligation morale vis-à-vis des usagers de la RN126 et des habitants du bassin Castres – Mazamet et des territoires traversés, veut que la solution « autoroute privée à péage » fasse l’objet d’une étude comparative à la « solution alternative publique » que constitue l’aménagement de l’existant parce que :
- l’intérêt économique de cette autoroute à péage est plus qu’incertain,
- l’impact sur l’environnement, le cadre de vie, l’agriculture, le trafic local, est avéré,
- plus de la moitié du financement se fait sur fonds publics (subvention d’équilibre et rétrocessions des déviations existantes),
Le « Nouveau contrat démocratique » de Mme Delga offre enfin la possibilité de réaliser des études via le service évaluation / prospective du conseil régional.
- En signant cette pétition, vous manifestez votre volonté de construire vous aussi un nouveau rapport avec vos élus.
- En faisant une promesse de don (*), vous montrez votre détermination à participer à un acte démocratique fort.
SIGNEZ ET PARTICIPEZ !
(*) Promesse de dons à indiquer dans la zone « Je signe parce que … »
Lien vers la pétition du PACT : https://www.change.org/p/la-pr%C3%A9sidente-de-r%C3%A9gion-languedoc-roussillon-midi-pyr%C3%A9n%C3%A9es-mme-delga-pour-une-%C3%A9tude-sur-les-alternatives-%C3%A0-l-autoroute-castres-toulouse
Analyse du dernier projet de LOI TRAVAIL soumis au Parlement : aucun « rééquilibrage », c’est pire que les moutures précédentes. Richard ABAUZIT
Texte/analyse de Richard Abauzit, ancien inspecteur du travail, ancien instit, retraité actif comme conseiller des salariés (Solidaires) auteur de ce livre:
http://www.editionsleventseleve.com/produit/comment-resister-aux-lois-macron-et-cie-richard-abauzit-et-gerard-filoche/
Rééquilibrage ? Face aux professionnels du mensonge d’Etat, il faut toujours vérifier :
1/ « Les principes essentiels du droit du travail, dégagés par le comité présidé par Robert Badinter, serviront de base à une réécriture du code ». Cette phrase de l’avant-dernier projet de loi, essentielle, a disparu du texte soumis au Parlement, mais ce n’est qu’une ruse car la réécriture du code (partie législative) prévue sur deux ans se fera bien sur cette base comme en atteste la partie réécrite par le projet où l’ordre public est de plus en plus souvent vide, les dispositions concrètes étant déterminées par accord d’entreprise ou, à défaut, par accord de branche. La phrase du projet censée assurer qu’il n’y aurait pas inversion de la hiérarchie des normes (« Les dispositions supplétives en l’absence d’accord collectif doivent correspondre à des règles légales en vigueur à la date de promulgation de la présente loi ») dit exactement l’inverse : un accord collectif pourra donc bien être plus défavorable que la loi. En outre, l’analyse attentive du projet de loi montre que cette « assurance » temporaire en l’absence d’accord n’est elle-même pas avérée dans le projet de loi !
NDDL 2016 9-10 juillet : Semailles de Démocratie…
Dans la période actuelle, le thème de la démocratie s’est imposé à
Alain SUPIOT: « La loi El Khomri attise la course au moins-disant social » (Mediapart)
Alain SUPIOT, éminent spécialiste du droit du travail, revient sur le contexte qui a permis à la loi sur le travail de la ministre Myriam EL KHOMRI d’éclore et à la critique du code du travail de prospérer : le calcul économique, devenu l’alpha et l’oméga de la production du droit. « Les hommes ne peuvent être réduits à l’état d’un troupeau productif », rappelle l’artisan du concept « des droits de tirage sociaux ». Entretien.
Alain Supiot a hésité, longuement, avant de nous accorder cet entretien. La peur de rajouter du « bruit » au bruit. La peur également que l’on ne se focalise sur sa critique (acerbe) de la loi sur le travail, en dépit de son analyse plus large de la production du droit, soumise désormais à des impératifs de « calculs économiques », cette « gouvernance par les nombres » détaillée dans l’ouvrage du même nom publié en février 2015. Sauf qu’Alain Supiot est l’artisan en France du concept « des droits de tirage sociaux », prémisses de toute une pensée nouvelle sur le travail et la sécurisation des parcours, dont le compte personnel d’activité contenu dans la loi El Khomri est un lointain cousin. Et qu’il est l’un des meilleurs spécialistes du droit social et de la théorie du droit, juriste au sein de la chaire État social et mondialisation du collège de France.
Flammarion vient d’ailleurs de rééditer son rapport, écrit en 1999 avec un groupe de juristes européens sur le droit du travail, qui garde toute son actualité, sous le titre Au-delà de l’emploi : Les voies d’une vraie réforme du droit du travail. « Je ne suis pas pessimiste », déclare Alain Supiot, confiant dans la capacité de notre société à « penser des dispositifs qui permettent de faire en sorte que les progrès de la technique soient des outils de progrès social, plutôt que de plonger les individus dans le néant du chômage et de la négation de leur utilité ».
Mediapart : Cette loi El Khomri, dites-vous, s’inscrit dans une crise institutionnelle française et européenne où la loi s’entend comme un instrument de la politique économique. Comment caractériser ce nouveau cadre institutionnel dans lequel nous vivons ?
Alain Supiot : En régime démocratique, la loi exprime la volonté générale et procède donc d’une délibération de nature politique, qui fixe les conditions d’intérêt général sous lesquelles chacun sera libre de poursuivre ses intérêts particuliers. Dans le libéralisme à l’ancienne, les calculs économiques étaient ainsi placés sous l’égide de la loi. Le propre du néolibéralisme est de renverser cette hiérarchie et de faire de la loi l’expression de calculs d’utilité économique.
En mai, c’est décidé, je m’abonne à NRVV !
Pour que puisse se faire entendre et se développer une voix « autre », celle des idées et des pratiques autogestionnaires : le journal d’Alternatives et Autogestion, « Noir Rouge Vert Violet » :
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