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Avr 26

Un New Deal pour la Grèce, par Yanis VAROUFAKIS (Ministre des Finances du gouvernement grec) , 24 avril 2015

Publié le dimanche, 26 avril 2015 dans International

ATHENES – Trois mois de négociations entre le gouvernement grec et nos partenaires européens et internationaux ont permis une grande convergence concernant les étapes nécessaires pour surmonter des années de crise économique et permettre une reprise durable en Grèce. Mais cela n’a pas encore abouti à un accord. Pourquoi ? Que faut-il de plus pour aboutir à un consensus sur un programme de réformes viable ? 

Nous et nos partenaires sommes déjà d’accord sur bien des points. Il faut remanier le régime fiscal grec et affranchir les autorités responsables des recettes de toute influence des politiques et des entreprises. Le système de retraite est malade. Les circuits de crédit de l’économie sont brisés. Le marché du travail est dévasté par la crise et profondément segmenté, avec une croissance de la productivité au point mort. L’administration publique a un besoin urgent de modernisation et il faut utiliser plus efficacement les ressources publiques. D’énormes obstacles bloquent la création de nouvelles entreprises. La compétitivité des marchés productifs est beaucoup trop limitée. Les inégalités ont atteint des niveaux scandaleux, et empêchent la société de se rassembler derrière des réformes essentielles. 

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Avr 18

SYRIZA « Nous sommes présents: Nous participons, nous contrôlons, nous soutenons, nous revendiquons »

Publié le samedi, 18 avril 2015 dans Construire des alternatives

http://syriza-fr.org/2015/04/16/syriza-nous-sommes-presents-nous-participons-nous-controlons-nous-soutenons-nous-revendiquons/

La nouvelle campagne politique de SYRIZA

SyrizaSon objectif c’est la participation de tous les citoyens à la gouvernance démocratique du pays. Dans ce texte – appel on indique que: « Le chemin pour le désirable changement de l’histoire en Grèce et à l’Union européenne, reste long et difficile. Cependant, en qualité de société, nous ne pouvons pas et nous n’avons pas l’intention de rester spectateurs totalement impuissants  » .

 Le 25 janvier, la société grecque a remporté la peur en lançant la voie vers l’espoir. Le peuple grec avec son vote a donné un mandat clair et fort pour récupérer sa dignité, pour stopper la crise sociale et économique, pour établir la justice sociale et pour restaurer la démocratie dans un pays indépendant et fier.

Mais tout ce que l’espoir représente pour les peuples, il consiste la plus grande menace pour l’establishment intérieur et européen. C’est pourquoi ils veulent étouffer, dès sa naissance, le changement à venir en Grèce et en Europe et renverser  le nouveau gouvernement de salut social. Tout d’abord, le gouvernement précédent, formé par la coalition Samaras – Venizelos, a miné le domaine de l’Etat avec des calendriers stricts et des engagements mémorandaires par le fameux e-mail du précédent ministre des finances M.Hardouvelis vers la troïka. Puis il a saboté la mise en œuvre du programme gouvernemental de SYRIZA en organisant un plan d’étranglement du crédit du pays.

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Avr 18

Noam Chomsky : l’interview qui dénonce l’Occident. Entretien avec Isabelle Kumar, Euronews :

Publié le samedi, 18 avril 2015 dans International, Point de vue

Nous reproduisons ici cet entretien de Noam CHOMSKY avec Isabelle KUMAR, d’Euronews

http://fr.euronews.com/2015/04/17/noam-chomsky-l-interview-qui-denonce-l-occident/

            « L’Europe est la servante des États-Unis »

Il est l’un des plus grands intellectuels du monde, auteur prolifique et anarchiste autoproclamé. A 86 ans l‘âge ne semble pas le ralentir.
Il combat toute une série d’injustices, avec l’Occident en général dans sa ligne de mire.

Noam Chomsky : une vie de militant

  • Noam Chomsky est né le 7 Décembre 1928 à Philadelphie, Etats-Unis
  • Il a commencé à travailler à l’Institut de Technologie du Massachusetts en 1955
  • Il est un éminent linguiste, philosophe et militant politique
  • Son travail dans les années 50 a révolutionné le domaine de la linguistique
  • Il se fait connaître pour son activisme contre la guerre du Vietnam
  • Il s’oppose aux élites dirigeantes et est devenu une critique acerbe de la politique étrangère américaine et occidentale
  • Il a écrit des centaines de livres

Noam Chomsky nous a reçus dans son bureau à l’Institut de Technologie du Massachusetts.

204ff29e-255x300Isabelle Kumar, euronews :
Noam Chomsky merci d‘être avec nous. Le monde en 2015 semble très instable, mais d’une façon générale, êtes-vous plutôt optimiste ou pessimiste ?

Noam Chomsky :
Au niveau mondial, nous courons vers un précipice : nous ne pouvons que chuter dans l’abîme, ce qui réduit fortement nos chances d’une survie décente.

Isabelle Kumar, euronews :
De quel précipice s’agit-il?

Noam Chomsky :

Il y en a deux en fait : le premier est environnemental. Une catastrophe écologique est imminente, et nous n’avons que très peu de temps pour en la limiter. Nous n’allons pas dans le bon sens. L’autre date de 70 ans, c’est la menace d’une guerre nucléaire, qui est en fait toujours croissante. Si vous regardez bien ce dossier, c’est un miracle que nous ayons survécu.

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Avr 17

Faire cause commune avec la Grèce, par Cédric Durand, Razmig Keucheyan, Stathis Kouvélakis

Publié le vendredi, 17 avril 2015 dans Gauche de combat

 sur le blog « Pour l’Alternative et l’Autogestion 44 »   http://www.alternatifs44.com/ 

Avec l’arrivée au pouvoir, fin janvier, de Syriza en Grèce, une hypothèse aura été définitivement invalidée : il serait possible de mettre en œuvre des politiques alternatives au néolibéralisme dans le cadre de l’Union européenne (UE). 

L’ADN des traités européens est néolibéral. Depuis l’Acte unique européen (AUE) de 1986 au moins, cet ADN n’a cessé de se confirmer, et même de se renforcer. Jusqu’à présent, l’hégémonie sans partage du néolibéralisme pouvait éventuellement être mise sur le dos de tel ou tel gouvernement nouvellement élu. 

Si les politiques d’austérité règnent en Europe, c’est parce que François Hollande, Matteo Renzi ou tel autre social-libéral manque de courage, ou parce qu’il a trahi l’engagement électoral de réorienter les politiques européennes. 

Cet argument tombe avec Syriza. Car chacun voit avec quel acharnement Aléxis Tsípras et Yánis Varoufákis œuvrent en faveur du changement à l’échelle continentale. En vain. 

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Avr 11

Les difficultés de la situation en Grèce et l’importance crucial du rôle de Syriza en tant que parti, par Antonis Ntavanello

Publié le samedi, 11 avril 2015 dans A Gauche. . . toute !


Les fortins « de l’opposition dure » du pouvoir réel – avec ses représentants emblématiques que sont les dirigeants de l’appareil bureaucratique économique et judiciaire, mais aussi avec le premier avertissement donné par le corps d’élite (OYK) lors du défilé national du 25 mars [dans sa façon de défiler et son nationalisme proclamé] – rappellent à tout le monde, mais avant tout à la direction de SYRIZA, l’importance de la décision de la conférence-constitution de l’actuelle SYRIZA qui a défini le gouvernement de la gauche non pas comme une « station finale » (où la tâche de « sauver la patrie » est engagée), mais comme une « étape transitoire » dans la perspective d’un engagement pour une émancipation socialiste.


La position pas si forte (du moins c’est ce que beaucoup de gens pensent) du gouvernement dont SYRIZA est la colonne vertébrale apparaît encore plus faible dans le cadre des rapports de force internationaux. Le chantage éhonté des créanciers à travers les « institutions » européennes et le FMI cherche à entraîner le gouvernement dans un dilemme : la subordination directe ou l’effondrement rapide. 

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Avr 11

Grèce. Les échéances s’approchent. Le programme et l’action, par Charles-André Udry

Publié le samedi, 11 avril 2015 dans A Gauche. . . toute !

L’entretien que nous publions ci-dessous du ministre de la Reconstruction productive, de l’environnement et de l’énergie, Panagiotis Lafazanis, une figure du Courant de gauche de Syriza – un courant peu structuré et hétérogène –, traduit la distance entre des convictions effectives de Lafazanis et les orientations d’un gouvernement qui représente une addition de «points de vue» plus qu’une structure ayant un agenda clair et précis. Et il ne cesse de plier, pas à pas, face à l’Union européenne (UE). Certes avec des hésitations et des sursauts de divers ministres et même d’Alexis Tsipras, du moins dans ses déclarations au sein des instances de Syriza.

De fait, le gouvernement de Tsipras – en fait un gouvernement de coalition – met les vastes secteurs de la population qui le soutiennent encore dans une position de complète passivité politique: tous les deux jours, ils attendent les «résultats» d’une réunion à Berlin, à Moscou, à Pékin, à Bruxelles…
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Avr 7

Grèce, l’heure des choix, par Alexis Cukier et Pierre Khalfa

Publié le mardi, 7 avril 2015 dans Notre Economie et la leur, Point de vue

43bb07bff44fb9697ccbb535141ad060Alexis Tsipras « doit faire atterrir ses troupes et que Syriza redescende sur terre ». Ainsi s’exprime le ministre des Finances et des Comptes publics Michel Sapin . Cette phrase est un condensé politique. Elle combine le mépris à l’égard de la Grèce et de Syriza. Mépris, quand le peuple grec est comparé à des militaires aux ordres d’un chef. Incapable donc de réfléchir par lui-même, il faut le faire « atterrir ». Renoncement à tout projet de transformation sociale avec l’injonction faite à Syriza de « redescendre sur terre ». Pour ceux qui avaient l’illusion que le gouvernement français pouvait avoir une attitude bienveillante envers le gouvernement grec, cette déclaration, après l’attitude hypocrite de la France lors des réunions de l’Eurogroupe, sonne la fin des illusions. La Grèce est dramatiquement seule.

Le programme de Syriza et le premier accord avec l’Eurogroupe

La position du gouvernement grec dans les négociations en cours ne peut être comprise sans rappeler trois facteurs politiques déterminants : les dégâts économiques et sociaux causés par la « cure d’austérité » imposée par la Troïka, le programme de Syriza et le nouvel équilibre des forces politiques en Grèce après les élections du 25 janvier 2015.

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Avr 6

Grèce : comment TSIPRAS a renversé la situation

Publié le lundi, 6 avril 2015 dans Notre Economie et la leur

En agissant avec prudence et détermination, Alexis TSIPRAS a su contourner la stratégie du « noeud coulant » des Européens. Désormais, la pression est de nouveau sur Angela Merkel.

tsipras_syrizaEt si, désormais, la pression dans l’affaire grecque s’exerçait surtout sur les… Européens ? A mesure que l’on se rapproche de la date cruciale du 9 avril, où l’État grec devra débourser 458 millions d’euros au FMI, on assiste en effet à un remarquable retournement. Progressivement, le gouvernement grec, en ayant su ne pas céder sous la pression de ses créanciers, retrouve une position de force qui est celle, naturelle dans les négociations de ce type, du débiteur face à son créancier et où ce dernier doit accepter les conditions du premier ou risquer de tout perdre.

La stratégie européenne

Pourtant, voici encore dix jours, lorsqu’Alexis Tsipras se rend à Berlin pour rencontrer la chancelière, la situation d’Athènes semble désespérée. Et chacun pense que le nouveau premier ministre va céder. Les Européens continuent alors à appliquer leur stratégie du « nœud coulant ». L’idée est simple : le temps joue alors, croit-on à Bruxelles, pour les créanciers. Les dépôts des banques grecques se vident, la situation économique se dégrade, la BCE peut, à tout moment, faire imploser le système bancaire grec en coupant l’accès à la liquidité d’urgence.

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Avr 6

Discours de la présidente du Parlement grec, Zoe KONSTANTOPOULOU, à la session inaugurale de la Commission de vérité de la dette publique

Publié le lundi, 6 avril 2015 dans Notre Economie et la leur

grece_0Messieurs et Mesdames, nous vous remercions de votre présence à l’événement d’aujourd’hui qui est d’importance historique et marque le début du remboursement d’une vraie dette : celle de dire la vérité et de rendre des comptes au peuple et à la société grecque sur comment a-t-elle été créée et gonflée, la dette qui est suspendue au-dessus des têtes des citoyens et des jeunes générations. La dette publique qui est utilisée comme instrument de chantage et d’asservissement, comme moyen de soumission, dans des conditions qui n’ont rien à voir avec l’objectif statutaire européen de prospérité des peuples et des sociétés, des conditions qui, au lieu de garantir, de servir les principes œcuméniques de démocratie, d’égalité, d’équité, de respect des droits de l’homme et des libertés ainsi que de progrès social, produisent le rétrécissement des espaces démocratiques, des discriminations, des exclusions, de la misère et la crise humanitaire.

La dette  ne constitue pas un signe des temps. Elle est le résultat d’actes et d’omissions, de contrats d’emprunt aux conditions léonines et aux effarants taux d’intérêt, d’actes et de gestions financières, mais aussi de contrats marqués par la corruption, qui ont catapulté la dette et dont témoigne foule de dossiers se trouvant au Parlement et à la Justice

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Avr 5

Retour sur la Loi Macron, par Henri Sterdyniak et Olivier Passet (Regards)

Publié le dimanche, 5 avril 2015 dans Notre Economie et la leur

Deux économistes, Henri Sterdyniak et Olivier Passet, viennent de faire le bilan de la loi Macron. Instructif, alors qu’après son passage au Sénat, celle-ci fera bientôt retour à l’Assemblée nationale pour adoption définitive.


« C’est en nous battant jusqu’au dernier quart d’heure que nous gagnerons ! En 2017 on aura changé le pays », a déclaré Emmanuel Macron tenant meeting à Fresnes, quelques jours avant le premier tour des élections départementales. Le moins que l’on puisse dire est que la formule, inventée par le ministre socialiste résidant Robert Lacoste durant la guerre d’Algérie, a laissé un mauvais souvenir [1]. Le ministre de François Hollande l’a-t-il remise au gout du jour par provocation, par ignorance, ou par lapsus ? En tout cas il ne l’a pas fait par hasard. Alors que la défaite du PS aux élections départementales devrait, logiquement, rouvrir le débat sur la politique du gouvernement, Emmanuel Macron s’affiche par avance en chef de file de ceux qui ne se contentent pas de refuser un changement de trajectoire à gauche, mais réclament au contraire une nouvelle accentuation des réformes libérales.

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