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Fév 24

Un ANI qui nous veut du mal : MANIFESTATION DEPARTEMENTALE, 5 mars Place du Vigan, ALBI


 Les Alternatifs du Tarn appellent tou-te-s les salarié-e-s, retraité-e-s, privé-e-s d’emploi, lycéen-ne-s,  étudiant-e-s . . .(Et les autres aussi !)  à participer massivement à la

 MANIFESTATION DEPARTEMENTALE, Mardi 5 Mars , 14h 30, Place du VIGAN, à ALBI

projet

Fév 23

ANI, énumération résumée des 54 reculs qu’il contient en 27 articles – par Gérard Filoche

Publié le samedi, 23 février 2013 dans Gauche de combat, Notre Economie et la leur, Point de vue, Social, TRAVAIL

projetVoici un résumé de l’ANI point par point. Un résumé quantitatif : sur les 27 articles de l’accord, les 2 seuls prétendument favorables aux salariés ne le sont pas. Un résumé qualitatif : rien contre le chômage, tout pour les grands patrons et les actionnaires l’ANI ne fera pas un emploi en plus, pas un précaire en moins Les 54 reculs, énumérés un par un :


1/ Acceptation, déjà dans le titre de l’accord, d’un changement de « modèle économique et social » qui dit son nom : « au service de la compétitivité des entreprises ». On ne peut mieux dire que la vie, le salaire, les conditions de travail des salariés seront subordonnés aux bénéfices des actionnaires.


2/ Acceptation de démanteler toujours plus la sécurité sociale en réservant au passage au CAC 40 (AXA, Allianz…) le gâteau des cotisations d’une nouvelle complémentaire santé (4 milliards d’euros), payé à moitié par les salariés et les petites entreprises (article 1). Anticipation de la « mise en concurrence de la sécurité sociale », préparation pour 2016 de la mise en cause du monopole de l’URSSAF de collecter les cotisations.

3/ Acceptation que la seule chose qu’on peut, sans trop y regarder, oser mettre en avant pour dire qu’on n’a pas tout perdu dans cet accord « historique » (l’extension de la complémentaire santé ci-dessus évoqué) soit un engagement conditionnel : si le gouvernement touchait un tant soit peu aux exonérations de cotisations sociales des contrats en question. (article 1)

4/ Acceptation d’une simple promesse d’engagement de…négociation…dans un délai d’un an (couverture santé) ou deux (prévoyance) pour « améliorer l’effectivité de la portabilité de la couverture santé et prévoyance pour les chômeurs » (article 2) Alors que les précédents ANI sur le même sujet de 2008 et 2009 pour allonger cette « portabilité » n’ont toujours pas donné lieu au bilan qui y était prévu. (suite…)

Fév 19

Un ANI qui nous veut du mal (déclaration unitaire et pétition à signer)

Publié le mardi, 19 février 2013 dans Gauche de combat, Les Alters dans les luttes, Libertés, Social, TRAVAIL

A l’initiative d’Attac et de la Fondation Copernic, associations, syndicats, partis politiques et citoyen-ne-s, lancent un appel afin que l’accord national interprofessionnel (ANI) signé le 11 janvier 2013 par le patronat et trois syndicats ne soit pas transcrit dans la loi.

Cet accord illégitime constitue, en effet, un recul social majeur, qui ne fera qu’aggraver la précarité du travail. Nous appelons chacun-e à s’en emparer et à s’engager pour qu’il n’acquière pas force de loi.

 Vous pouvez signer (et faire signer) cet appel à ce lien.

A faire circuler et diffuser largement !

paris-2005-danger-passivite_2L’accord national interprofessionnel (ANI) du 11 janvier signé par le patronat et certaines organisations syndicales représente un recul social majeur.

Les soi-disant « nouveaux droits pour les salariés » sont en réalité de portée limitée et comportent nombre de dérogations et de dispositions qui en permettent le contournement.

Par contre, les mesures en faveur du patronat portent des coups sévères au droit du travail. Cet accord s’inscrit dans le droit fil des préconisations, appliquées partout en Europe, de la Troïka (Commission européenne, Banque centrale européenne, Fonds monétaire international) : démantèlement du droit du travail, chantage à l’emploi (suite…)

Fév 4

Le MEDEF en rêvait : vont-ils le faire ? par Jean-Jacques Boislaroussie


cd-un-peu-capit-bcpLe gouvernement veut transcrire dans la loi le nouvel accord dit de « sécurisation de l’emploi » signé par trois syndicats (la CFDT, la CGC et la CFTC) et le patronat. Une telle loi favoriserait des accords d’entreprises permettant d’augmenter le temps de travail ou de baisser les salaires afin de « maintenir l’emploi ». Des accords de ce type ont déjà été signés dans quelques usines, mais une loi permettrait de généraliser les reculs sociaux. En d’autres temps, la social-démocratie allemande, avec Schröder, avait porté un projet cohérent de régression sociale : elle n’a pas fini d’en payer le prix.


Le tir de barrage des experts et éditorialistes porte-voix du MEDEF contre le syndicat CGT de l’usine Goodyear d’Amiens Nord illustre bien l’enjeu. Gaëtan de Capèle dans le Figaro : « la fermeture de l’usine d’Amiens résume ce que le syndicalisme radical, retranché derrière une lutte des classes d’un autre temps, peut produire de pire. Parce que, pour s’être opposée à (suite…)

Jan 18

ACCORD DE « WAGRAM » : PREMIERS DEGATS (communiqué de Presse)

Publié le vendredi, 18 janvier 2013 dans Communiqués de Presse, Social, TRAVAIL

arton1751-d9254 L’annonce par la direction de Renault de 7500 suppressions d’emplois, sans licenciements mais contre l’acceptation de l’abandon des 35 heures, estune première mise en oeuvre de l’accord de « Sécurisation de l’Emploi et des Parcours Professionnels » signé par le patronat, la CFDT, la CGC et la CFTC.

En effet cet accord va généraliser et ériger en système les chantages àl’emploi hier limités à quelques entreprises.

Ainsi, chez Renault, tous les sites sont concernés.

Malgré des capacités d’intervention  plus grandes que chez PSA ( l’Etat est actionnaire à 15% de Renault), le gouvernement ne dit mot et consent.

De plus, il veut imposer aux parlementaires PS de voter les yeux fermés l’accord MEDEF – CFDT.

Quitte à donner un os à ronger : les député-e-s et sénateurs/trices  auront (suite…)

Jan 16

Rien contre le chômage, le Medef a bloqué toute avancée pour les salariés dans cet accord signé par une minorité syndicale. Gérard FILOCHE

Publié le mercredi, 16 janvier 2013 dans Point de vue, Social, TRAVAIL

FilocheDeuxième analyse revue et corrigée, détaillé de l’ANI « accords de Wagram »

L’encensement de ces « accords de Wagram » (il s’est tenu au siège du patronat) par les médias ne dure pas. La « couverture » du contenu de cet accord par un certain nombre de dirigeants politiques repose largement sur la méconnaissance de son contenu réel.
Mais dés qu’on prend le temps de les lire, on est effaré.

Parce que ce sont des accords régressifs, signés par une minorité de syndicalistes et ils ne feront pas un seul chômeur en moins. Du point de vue de l’inversion de la courbe du chômage en 2013, ils sont hors sujet.

Il n’y a pas une seule avancée… sauf pour le patronat. C’est un accord (ANI = accord national interprofessionnel) dont une des principales caractéristiques est de donner 4 milliards aux (suite…)

Jan 16

Sur l’accord CFDT/ MEDEF, quelques réactions

Publié le mercredi, 16 janvier 2013 dans Communiqués de Presse, Point de vue, Social, TRAVAIL

arton23-a11d5Ci-dessous les communiqués de la CGT, de FO, de Solidaires et de la FSU sur l’accord MEDEF/CFDT-CGC-CFTC sur l’emploi.

Voir également : — Attac : Accord sur la réforme du marché du travail : en attendant la Troïka (également sur ce blog)

http://www.france.attac.org/articles/accord-sur-la-reforme-du-marche-du-travail-en-attendant-la-troika

 

 

— Courant « Maintenant la gauche » (Maurel) du PS : Accord sur l’emploi : un texte déséquilibré qui n’est pas acceptable

http://www.maintenantlagauche.com/accord-sur-lemploi-un-texte-desequilibre-qui-nest-pas-acceptable/

— Gérard Filoche du courant Démocratie et Socialisme du PS (également sur ce blog)

http://www.democratie-socialisme.org/spip.php?article2734 (suite…)

Jan 16

Accord sur la réforme du marché du travail : en attendant la Troïka, par ATTAC

Publié le mercredi, 16 janvier 2013 dans Gauche de combat, Notre Economie et la leur, Social, TRAVAIL

attacEn signant avec le Medef un accord « au service de la compétitivité des entreprises et de la sécurisation de l’emploi », trois syndicats minoritaires ont donné en France un aval anticipé aux réformes structurelles du marché du travail imposées par la Banque centrale européenne, la Commission européenne et le FMI dans le Sud de l’Europe.

Tout y est : baisse des salaires en cas de menace sur l’emploi, prédominance de l’accord d’entreprise sur l’accord de branche et sur la loi, facilitation des mobilités forcées et des licenciements. Le Wall Street Journal félicite les patrons français d’avoir « gagné une nouvelle flexibilité ». (suite…)

Jan 12

Accord sur la sécurisation de l’emploi : une régression sociale historique

Publié le samedi, 12 janvier 2013 dans Gauche de combat, Notre Economie et la leur, Point de vue, Social, TRAVAIL

Communiqué de l’union syndicale Solidaires

L’Union syndicale Solidaires juge inacceptable le texte sur lequel viennent de tomber d’accord le patronat et des organisations syndicales.

Cet accord :
institutionnalise davantage la précarité par la généralisation des contrats de projets et les contrats à durée indéterminée intermittents.
instaure une super-flexibilité par de nouvelles mesures de mobilité, la généralisation de l’accord compétitivité/emploi, et de nouvelles modalités pour les PSE, en se dégageant systématiquement des obligations légales et conventionnelles du licenciement économique.
spolie les salariés-es par une barèmisation plafonnée en cas de licenciements sans cause réelle et sérieuse.
réduit les délais de recours des syndicats en matière de licenciements économiques collectifs et de contestation aux prud’hommes.

La logique patronale est claire : renforcer la flexibilité de la force de travail, poursuivre la destruction du code du travail et la hiérarchie des normes.

Il n’y a pas de sécurisation de l’emploi mais sécurisation des droits, déjà exorbitants, des patrons. L‘union syndicale Solidaires s’emploiera à construire les mobilisations nécessaires pour rejeter cette régression sociale historique.

Jan 9

TRIBUNE LIBRE : au sommet social, le Medef exige de pouvoir licencier sans motif. Il veut des « salariés kleenex » par Gérard Filoche

Publié le mercredi, 9 janvier 2013 dans Social, TRAVAIL

Quel est le fond de l’offensive du Medef pour la dernière réunion du sommet social des 10 et 11 janvier ? Imposer les pactes de compétitivité de Sarkozy (appliquer l’article 40 de la loi Warsmann du 22 mars 2012) et pouvoir licencier sans motif.

Retour du CNE, du CPE étendu et généralisé : C’est le but du Medef depuis une décennie maintenant : il avait poussé au « CNE » « contrat nouvelle embauche » dans l’été 2005. Puis Villepin avait cru lui plaire avec le « contrat premier embauche » en 2006. Le but de ces deux tentatives, qui avaient alors échoué, était le même : ouvrir la brèche au licenciement sans motif. Le CNE voulait créer une prétendue période d’essai de DEUX ANS où l’employeur pouvait interrompre à tout moment le contrat sans avoir à se justifier. La fonction du CPE était la même, il devait être appliqué aux jeunes pendant DEUX ANS. Cela va contre les conventions de l’OIT qui exige que les périodes dites d’essai ne dépassent pas SIX MOIS.

Quand cela avait été contesté puis rejeté sous la double pression des luttes sociales et de la justice, le Medef avait, avec Xavier Bertrand et la direction de la CFDT réussi à faire passer la prétendue « rupture conventionnelle » dont la (suite…)