Les mensonges de la Marine
Réforme des retraites : des mesures en trompe-l’œil pour les femmes
Le gouvernement avait promis une réforme des retraites basée sur l’équité et qui réduirait les injustices. La fausse équité des mesures annoncées est pointée à juste titre par de nombreuses réactions à gauche, mais peu commentent les mesures à destination des femmes. Ces dernières sont pourtant très loin de répondre à l’objectif affiché tant elles sont marginales.
Selon le document du Premier ministre présentant la réforme1, trois mesures rendront le système plus juste pour les femmes : il s’agit de la validation de trimestres pour les petits temps partiels, la meilleure prise en compte de la maternité et la refonte des majorations de pension pour enfants. De quoi s’agit-il ?
1- « Valider des trimestres pour les petits temps partiels, qui touchent essentiellement les femmes »
Actuellement, au régime général et dans les régimes alignés, le nombre de trimestres validés par an pour la retraite n’est pas établi en fonction de la durée de travail réalisé mais en fonction du montant de la rémunération annuelle soumise à cotisation. (suite…)
« Si on veut qu’il y ait une force qui se fasse, il faut que chaque personne devienne cette force là . . . » (video)
16 minutes d’intervention de Charles PIAGET lors de l’Université d’Été 2013 des Alternatifs à BEAULIEU (38), sur le thème « Construire l’Autogestion dans les entreprises ».
Pour rappel, cette interview de Charles PIAGET pour MOUVEMENTS, publiée sur ce blog voici quelques mois : http://alternatifs81.fr/?p=8727
En complément, ce lien vers un article du site « Association pour l’Autogestion », rappelant la « marche sur BESANÇON » du 29 septembre 1973 : http://www.autogestion.asso.fr/?p=3474
Charles Piaget et Monique Piton étaient deux anciens porte-paroles de la lutte des Lip de 1973. Ils nous donnent leur vision du conflit lors d’une réunion le 16 novembre à Besançon dans le cadre des 40 ans de Lip.
La Vivarié : suite d’un triste feuilleton. (Communiqué de presse du Comité Local de Castres du MRAP)
Pour quand le retour des habitants sur l’Aire de La Vivarié ? Aux dernières nouvelles, ce serait pour fin septembre 2013, les travaux n’ayant toujours pas avancés… à suivre…
En attendant, ces familles sont toujours sur le terrain proche de l’aéroport dans des conditions très précaires pour la plupart et inhumaines pour un couple en particulier : elle est handicapée, son époux est rémunéré par la municipalité pour aider à l’entretien d’une partie de l’aire, charge qu’il effectue avec sérieux. Leur cabanon, très bien aménagé et toujours très propre,, était un lieu d’accueil ouvert aux visiteurs. Monsieur M.R. est très choqué et meurtri de la démolition de son habitation sans en avoir été averti, alors qu’il l’avait construit avec l’accord verbal de la municipalité, et (suite…)
LA RÉDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL DOIT AUSSI GUÉRIR LE TRAVAIL
En prélude à un débat qui vont se tenir lors de l’Université d’été des Alternatifs du 21 au 24 août , Jean Louis LE BOURHIS a écrit se texte. Il y fait référence à d’autres textes, déjà publiés sur ce blog :
http://alternatifs81.fr/?p=2692
http://alternatifs81.fr/?p=1872
Dans un document pour lequel j’ai tenu la plume, et auquel avaient participé quelques Alternatifs, nous avions dégagé les bases d’une Réduction du Temps de Travail sociale et écologiste. Je n’en renie rien mais je voudrais insister sur ce qui était en filigrane et qui demande à être explicité: « quel rapport au travail avons-nous?« . C’est là une condition si nous voulons que les potentialités autogestionnaires de la RTT existent.
Nous devons, en premier lieu, ne pas prendre nos souhaits pour une réalité. Le travail occupe encore un rôle central dans la manière dont (suite…)
Devoir de vacances n° 16 : « L’idée de métamorphose dit qu’au fond tout doit changer. » Entretien avec Edgard MORIN, publié dans L’HUMANITE
« L’idée de métamorphose dit qu’au fond tout doit changer. »
http://www.humanite.fr/node/546175
Si le monde tel qu’il va produit des désastres, Edgar Morin invite à croire que « l’improbable bénéfique » peut arriver. Pour le sociologue, le changement se produira à l’échelle planétaire.
Edgar Morin est un penseur globe-trotteur, fin connaisseur de l’Amérique latine, régulièrement invité à tenir conférence aux quatre coins de la planète, le monde qu’il parcourt imprègne sa pensée. Sociologue, philosophe, anthropologue, il aime croiser les regards, confronter les savoirs, interroger les disciplines.
Né en 1921, Edgar Morin entre en résistance à vingt ans, rejoint le PCF en 1941 avant d’en être exclu pour avoir pris ses distances avec le stalinisme. En 1950, il entre au CNRS et sera nommé directeur de recherche en 1970. Ce penseur inclassable est aussi un homme engagé, militant. Très tôt, Edgar Morin invite à « croiser les connaissances ». C’est sa marque de fabrique, qui l’a amené à développer le concept de « pensée complexe », entendu comme « ce qui est tissé ensemble », initié dans le livre Science avec conscience, en 1982. Au sein des six volumes de la Méthode (1977-2004), aux titres évocateurs de la Vie de la vie, la Connaissance de la connaissance ou encore l’Humanité de l’humanité, il explicite les défis de la complexité.
Observateur des dérèglements du monde, Edgar Morin produit une réflexion dont le fil d’Ariane cherche un chemin vers l’avenir. « Allons-nous vers des catastrophes en chaîne ? C’est ce qui paraît probable si nous ne parvenons pas à changer de voie », questionne-t-il dans la Voie, écrit en 2011.
Vous venez de signer, avec des dizaines d’autres intellectuels, le Manifeste des convivialistes, qui se propose de tenter de définir la philosophie commune de mouvements aussi divers que l’altermondialisme, les Indignados espagnols, le slow food ou encore l’économie sociale et solidaire. Pensez-vous que ces initiatives dessinent des futurs ?
Edgar Morin. Les mouvements existent mais ils n’ont pas vraiment convergé. Toutes ces (suite…)
LA MARCHANDISE CONTRE LE PROGRES (Tribune libre de Patrick MIGNARD)
Professeur d’économie, dessinateur, poète, philosophe, pamphlétaire à la plume acerbe, Patrick MIGNARD nous livre ici, une analyse acérée de l’actualité économique, à travers la question de la destruction des Services Publics.
En ce temps de vacances et d’envoi de cartes postales, prenons un simple exemple : le courrier. De tout temps, l’amélioration des conditions du courrier – sécurité, rapidité – a été perçue à juste titre comme un progrès. Tout a été fait pendant longtemps par l’Administration des Postes pour accélérer l’acheminement des lettres et colis, en particulier au cours de la deuxième moitié du 20e siècle afin de gagner la bataille du J+1 (une lettre distribuée le lendemain de son dépôt). La technologie a permis cette performance. On aurait pu imaginer avoir atteint définitivement ce but, celle-ci s’améliorant sans cesse.
L’article 1 du Code des postes et des communications électroniques est très clair sur ce point ; « Les envois prioritaires relevant du service universel postal sont distribués le jour ouvrable suivant le jour de leur dépôt » (suite…)
CONTRAT « ZERO-HEURE ». Tribune libre de Patrick MIGNARD
Avec la crise, la mondialisation du capital, la trahison de la social-démocratie, la décadence des syndicats, on avait cru avoir atteint le point ultime de la dégradation du rapport salarial,… on avait tort… le patronat anglais, toujours en avance dans ce domaine, a fait beaucoup mieux en matière de cynisme : les « zéro hours contracts » (contrats zero-heure).
Le principe est fort simple : un contrat est signé, mais il est en grande partie vide. L’employeur n’est pas obligé d’offrir un travail régulier, de même que l’employé n’est pas obligé de travailler aux heures proposées. On peut difficilement faire mieux en matière d’escroquerie contractuelle. Mais alors, allez vous logiquement dire : pourquoi signer un tel contrat ? Là est toute l’astuce.
Un tel contrat laisse une liberté totale à l’employeur : il a à disposition des salariés (suite…)
Le discours du Front national …en cache un autre – Halte à l’imposture sociale – tract unitaire diffusé dans les quartiers et sur les marchés de Loire-Atlantique
Ensemble, défendons nos retraites
Lors de la Conférence sociale du 20 juin, François Hollande a annoncé que, dans le cadre de la prochaine réforme des retraites, l’allongement de la durée de cotisation sera « la mesure la plus juste » face à « cette chance formidable qu’est l’allongement de l’espérance de la vie ». Cette voie n’est pas acceptable. Les réformes de 1993, 2003, 2007 et 2010 ont déjà réduit les droits à pensions de plus de 30 %, en aggravant les inégalités déjà fortes entre les pensions des femmes et celles des hommes. Elles doivent donc être remises en cause.
Refusons les régressions sociales