NUCLEAIRE: EN SORTIR TOUT DE SUITE !
(Tract distribué le 9 mars, « Chaine Humaine » à PARIS)
Malgré Fukushima et Tchernobyl, aucune leçon n’a été tirée par nos gouvernants sur l’impasse mortelle que représente le nucléaire. Malgré de vagues promesses de campagne, Hollande et son gouvernement poursuivent la fuite en avant; comme si la boulimie d’énergie, de profits et de croissance illimitée de quelques multinationales valait qu’on sacrifie l’avenir de peuples entiers!
LE NUCLÉAIRE, UN CHOIX ÉCOLOGIQUEMENT INSOUTENABLE
Près de 40 ans après le premier programme électro-nucléaire, les mêmes questions se posent: Dangerosité destechnologies employées, risques de dissémination de matières radio-actives et hautement toxiques (plutonium), usage criminel qui peut en être fait, font du nucléaire un domaine où règnent centralisme et culte du secret. La filière nucléaire est porteuse d’un risque de dérive policière qui menace toute la Société. Il n’y a pas de nucléaire démocratique. L’opacité reste la règle; les décisions sont prises sans réel débat public, sans consultation de la population et sous l’influence de la technocratie et des lobbies industriels capitalistes. (suite…)
Nucléaire : en sortir vite, le décider maintenant !
Le 4 mars 2013
La Gauche Anticapitaliste, la FASE, les Alternatifs, le PCOF, Convergences et Alternatives et le Parti de Gauche sont parties prenantes de l’organisation de la grande Chaîne Humaine contre le nucléaire organisée Samedi 9 mars 2013 à Paris. Ils seront notamment présents sur le tronçon de la Chaîne à la Défense en face du siège d’EDF et d’Aréva pour dénoncer la politique catastrophique de poursuite du programme électronucléaire français.
La catastrophe nucléaire de Fukushima, survenue dans un pays ultra-développé et de haute technicité, met à mal de façon définitive et indiscutable le mythe de la sûreté et de la sécurité nucléaires. Cet aveuglement est aussi celui du gouvernement français, qui refuse (suite…)
Contre l’ANI, nouveau pas dans la casse des conquêtes sociales, TOUS à la MANIF, mardi 5 mars 14h30 place du VIGAN à ALBI
L’Accord National Interprofessionnel, signé le 11 janvier par le MEDEF et 3 syndicats minoritaires, constitue un pas de plus vers la destruction des conquêtes sociales des deux derniers siècles, en particulier celles du Front Populaire, de la Libération – et du programme du CNR – et de mai 1968.
Il vise, en cassant encore un peu plus la philosophie et les articles phares du Code du Travail, à affaiblir la résistance des salarié-e-s, à casser le Contrat à Durée Indéterminée (CDI) , à « baisser le coût du travail ». Toute la logique de ce soi-disant « accord » est dirigée vers le profit du grand patronat et des actionnaires, au détriment des salarié-e-s mais aussi des Toutes Petites Entreprises.
Il s’inscrit dans la logique des mesures d’austérité imposées par le FMI, les banques et l’Union Européenne et mises en oeuvre par le Gouvernement « socialiste ».
Il ne fera que développer la précarité et qu’aggraver celle déjà existante.
N’est-ce pas suffisant pour nous mobiliser, pour refuser cette logique et imposer une autre politique ? Celle que nous construirons ensemble, à travers des démarches de « démocratie active » à visée « autogestionnaire ». Les Alternatifs y prendront leur part.
Disponibles pour toute démarche unitaire visant à combattre ce projet rétrograde et néfaste, nous participerons à la manifestation Intersyndicale (CGT, FO, FSU, Sud-SOLIDAIRES) mardi 5 mars, à 14h30, place du VIGAN à ALBI et appelons à en faire un premier pas vers l’amplification de la mobilisation .
Les Alternatifs du Tarn
le 3 mars 2013
Soirée interculturelle de l’amitié du Comité Local du MRAP de Castres
Le Comité Local du MRAP de Castres vous invite à sa soirée interculturelle de l’amitié le vendredi 5 avril 2013 à 20h.15 à la salle du restaurant du Parc des expositions de Castres: musiques, chants, danses, poèmes, hip-hop, slams, costumes, recettes de cuisine, expositions typiques de votre région, de votre pays etc…tout cela d’ici ou d’ailleurs…scène ouverte pour partager les richesses de nos cultures, en toute simplicité et amitié.
Le thé à la menthe est offert; vous pouvez le compléter avec des patisseries.
Entrée libre et gratuite pour tous, petits et grands.
Pour tout contact: comite-de-castres.mrap@wanadoo.fr
Permanences: le jeudi de 17h.45 à 18h.30
Tél 05 63 51 25 09
Nouvelle victoire des Fralib : Unilever doit prendre ses responsabilités
Les Alternatifs Communiqué 28 février 2013
Nouvelle victoire des Fralib : Unilever doit prendre ses responsabilités
Le Tribunal d’instance vient d’invalider le troisième PSE que le groupe Unilever a initié pour fermer l’usine de conditionnement de thés et d’infusions de Fralib de Gémenos (13) . Il s’agit d’une nouvelle victoire des salariés de cette entreprise.
En lutte depuis maintenant 884 jours (presque deux ans et demi), les salariés exigent d’Unilever le maintien de la production sur place. Pour cela, ils ont développé un projet de reprise en SCOP de l’entreprise qui intègre une dimension politique et écologique. L’objectif est, non seulement le maintien de la production, mais l’abandon de tout composant chimique grâce à la relance d’une filière locale de production d’arômes. De même, ce projet cherche à s’inscrire dans une démarche de commerce équitable tant du point de vue des fournisseurs que des réseaux de distribution.
Mais un tel projet ne peut prendre forme en un jour. C’est la raison pour laquelle les (suite…)
Un ANI qui nous veut du mal : MANIFESTATION DEPARTEMENTALE, 5 mars Place du Vigan, ALBI
Les Alternatifs du Tarn appellent tou-te-s les salarié-e-s, retraité-e-s, privé-e-s d’emploi, lycéen-ne-s, étudiant-e-s . . .(Et les autres aussi !) à participer massivement à la
MANIFESTATION DEPARTEMENTALE, Mardi 5 Mars , 14h 30, Place du VIGAN, à ALBI
ANI, énumération résumée des 54 reculs qu’il contient en 27 articles – par Gérard Filoche
Voici un résumé de l’ANI point par point. Un résumé quantitatif : sur les 27 articles de l’accord, les 2 seuls prétendument favorables aux salariés ne le sont pas. Un résumé qualitatif : rien contre le chômage, tout pour les grands patrons et les actionnaires l’ANI ne fera pas un emploi en plus, pas un précaire en moins Les 54 reculs, énumérés un par un :
1/ Acceptation, déjà dans le titre de l’accord, d’un changement de « modèle économique et social » qui dit son nom : « au service de la compétitivité des entreprises ». On ne peut mieux dire que la vie, le salaire, les conditions de travail des salariés seront subordonnés aux bénéfices des actionnaires.
2/ Acceptation de démanteler toujours plus la sécurité sociale en réservant au passage au CAC 40 (AXA, Allianz…) le gâteau des cotisations d’une nouvelle complémentaire santé (4 milliards d’euros), payé à moitié par les salariés et les petites entreprises (article 1). Anticipation de la « mise en concurrence de la sécurité sociale », préparation pour 2016 de la mise en cause du monopole de l’URSSAF de collecter les cotisations.
3/ Acceptation que la seule chose qu’on peut, sans trop y regarder, oser mettre en avant pour dire qu’on n’a pas tout perdu dans cet accord « historique » (l’extension de la complémentaire santé ci-dessus évoqué) soit un engagement conditionnel : si le gouvernement touchait un tant soit peu aux exonérations de cotisations sociales des contrats en question. (article 1)
4/ Acceptation d’une simple promesse d’engagement de…négociation…dans un délai d’un an (couverture santé) ou deux (prévoyance) pour « améliorer l’effectivité de la portabilité de la couverture santé et prévoyance pour les chômeurs » (article 2) Alors que les précédents ANI sur le même sujet de 2008 et 2009 pour allonger cette « portabilité » n’ont toujours pas donné lieu au bilan qui y était prévu. (suite…)
Un ANI qui nous veut du mal (déclaration unitaire et pétition à signer)
A l’initiative d’Attac et de la Fondation Copernic, associations, syndicats, partis politiques et citoyen-ne-s, lancent un appel afin que l’accord national interprofessionnel (ANI) signé le 11 janvier 2013 par le patronat et trois syndicats ne soit pas transcrit dans la loi.
Cet accord illégitime constitue, en effet, un recul social majeur, qui ne fera qu’aggraver la précarité du travail. Nous appelons chacun-e à s’en emparer et à s’engager pour qu’il n’acquière pas force de loi.
Vous pouvez signer (et faire signer) cet appel à ce lien.
A faire circuler et diffuser largement !
L’accord national interprofessionnel (ANI) du 11 janvier signé par le patronat et certaines organisations syndicales représente un recul social majeur.
Les soi-disant « nouveaux droits pour les salariés » sont en réalité de portée limitée et comportent nombre de dérogations et de dispositions qui en permettent le contournement.
Par contre, les mesures en faveur du patronat portent des coups sévères au droit du travail. Cet accord s’inscrit dans le droit fil des préconisations, appliquées partout en Europe, de la Troïka (Commission européenne, Banque centrale européenne, Fonds monétaire international) : démantèlement du droit du travail, chantage à l’emploi (suite…)
Déclaration du Sommet des Peuples face au Sommet des Chefs d’Etats et de Gouvernements UE-CELAC, Santiago du Chili
Dans le cadre du Sommet des Peuples qui s’est tenu les 25, 26 et 27 janvier 2013, à Santiago du Chili, les organisations et les mouvements sociaux et politiques des différents pays d’Amérique Latine, de la Caraïbe et de l’Union Européenne déclarons ce qui suit :
Nous voyons aujourd’hui comment les biens naturels, les droits et les personnes sont devenus des marchandises dans les pays et au sein des peuples d’Amérique Latine, d’Europe et de la Caraïbe, conséquence de la logique capitaliste qui installe et renforce son caractère néolibéral et machiste au travers des appareils civiques, politiques et militaires.
Les relations existantes entre l’Union Européenne et l’Amérique Latine et la Caraïbe qui, par des accords commerciaux et des accords bilatéraux d’investissements, donnent la primauté aux privilèges et aux bénéfices des investisseurs face aux droits des peuples, renforcent ce modèle qui porte (suite…)
Nantes : un chômeur s’est immolé devant le centre de Pôle Emploi est
Pour les Alternatifs, un tel drame a des responsables. Et ce ne sont pas les salarié-e-s de Pôle emploi, confrontés à l’explosion du chômage et à des règles de plus en plus drastiques pour renforcer le contrôle des sans-emplois et accroître les radiations et les fins de droit. Les vrais coupables sont ceux qui licencient et ceux refusent d’interdire les licenciements dans toutes les entreprises qui font de bénéfices et de garantir aux femmes et aux hommes sans emplois un revenu minimum d’existence décent c’est-à-dire au moins égal au seuil de pauvreté (1000 euros/mois).
La violence extrême de ce suicide annoncé est terrifiante. Mais elle n’est que le sommet d’un iceberg de misère qui ne cesse de croître. Et qui chaque jour, le plus souvent dans le silence et l’indifférence, broie des êtres humains.