Les travailleurs de VIOME à Thessalonique, en Grèce, se sont levés contre la pauvreté et le chômage. Ils ont entamé une longue lutte pour l’autogestion de l’usine et ce dans un contexte hostile. Cela fait deux ans qu’ils produisent et commercialisent des produits de nettoyage écologique dans l’usine occupée, ce qui leur garanti un revenu modeste pour leur famille. Ils ont travaillé dans des conditions d’égalité les uns par rapport aux autres, prenant les décisions collectivement en assemblée. Ce faisant, ils ont reçu une grande vague de solidarité en la Grèce mais aussi de l’étranger, convertissant leur lutte en une lutte emblématique pour la dignité humaine en Grèce en temps de crise.
Les anciens propriétaires de l’usine – la famille Fillipou – n’ont eu de cesse d’obstruer le processus, en utilisant des obstacles légaux à chacune des étapes de leur parcours. Cela fait quatre ans qu’ils ont abandonné l’usine, s’appropriant tous les bénéfices et laissant derrière eux une dette de cent millions d’euros qui s’abat maintenant sur les travailleurs, en maintenant leur familles dans la pauvreté et la misère. Aujourd’hui ils refont surface, conspirant avec les syndics et le système judiciaire afin de liquider l’entreprise.
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A partir des travaux de Suzy Canivenc et d’Ingrid Leruth, quelques tentatives de définition l’autogestion, qui s’inspirent d’écrits théoriques rédigés principalement dans les années 70 (Bourdet, Castoriadis, Fay, Guillerm, Rosanvallon, etc.) ou les années 60 pour Henri Lefebvre.

Le 28 septembre dernier, le Collectif MARINALEDA 81 organisait, à GRAULHET, sa 3ème journée annuelle, sur le thème :
Je pense que le problème qui est devant nous est peut-être encore plus profond que ne le laissent supposer les aléas et coups de gueule.
Un mois après la rentrée scolaire, les dérives de la loi Peillon, à laquelle les Alternatifs se sont opposés, s’expriment déjà à travers la mise en place des nouveaux rythmes scolaires qui s’effectue dans une grande incohérence et désorganisation.