Un ANI qui nous veut du mal (déclaration unitaire et pétition à signer)
A l’initiative d’Attac et de la Fondation Copernic, associations, syndicats, partis politiques et citoyen-ne-s, lancent un appel afin que l’accord national interprofessionnel (ANI) signé le 11 janvier 2013 par le patronat et trois syndicats ne soit pas transcrit dans la loi.
Cet accord illégitime constitue, en effet, un recul social majeur, qui ne fera qu’aggraver la précarité du travail. Nous appelons chacun-e à s’en emparer et à s’engager pour qu’il n’acquière pas force de loi.
Vous pouvez signer (et faire signer) cet appel à ce lien.
A faire circuler et diffuser largement !
L’accord national interprofessionnel (ANI) du 11 janvier signé par le patronat et certaines organisations syndicales représente un recul social majeur.
Les soi-disant « nouveaux droits pour les salariés » sont en réalité de portée limitée et comportent nombre de dérogations et de dispositions qui en permettent le contournement.
Par contre, les mesures en faveur du patronat portent des coups sévères au droit du travail. Cet accord s’inscrit dans le droit fil des préconisations, appliquées partout en Europe, de la Troïka (Commission européenne, Banque centrale européenne, Fonds monétaire international) : démantèlement du droit du travail, chantage à l’emploi (suite…)
DEVELOPPONS LES CIRCUITS COURTS ! Patrick MIGNARD
« L’eau et l’assainissement sont un droit humain »

L’eau est un bien public, pas une marchandise ! Nous invitons la Commission européenne à proposer une législation qui fasse du droit à l’eau et à l’assainissement un droit humain au sens que lui donnent les Nations unies, et à promouvoir la fourniture d’eau et l’assainissement en tant que services publics essentiels pour tous. Le droit européen devrait exiger des gouvernements qu’ils garantissent et fournissent à tous les citoyens l’assainissement et de l’eau saine et potable en suffisance. Nous demandons instamment que :
1. Les institutions européennes et les États membres soient tenus de faire en sorte que tous les habitants jouissent du droit à l’eau et à (suite…)
NOTRE DAME DES LANDES : L’ELAN POUR UNE LUTTE PROLONGEE
Malgré la répression, la mobilisation ne faiblit pas :
– sur place, où se conjuguent l’opposition des paysan-e-s et des habitant-e-s à l’expropriation, des alternatives portées par plusieurs centaines de d’opposant-e-s, la colère de toute une population contre la collusion entre pouvoirs politiques et économiques ;
– dans toute la France, où plusieurs centaines de collectifs de solidarité se sont créés, alors que de multiples initiatives et réunions témoignent d’un large soutien militant dont les Alternatifs sont partie prenante.
La lutte à Notre Dame des Landes est un point d’ancrage et une référence pour de nombreux combats contre un capitalisme et un modèle de développement destructeurs, un motif d’engagement pour de nombreux (suite…)
Déclaration du Sommet des Peuples face au Sommet des Chefs d’Etats et de Gouvernements UE-CELAC, Santiago du Chili
Dans le cadre du Sommet des Peuples qui s’est tenu les 25, 26 et 27 janvier 2013, à Santiago du Chili, les organisations et les mouvements sociaux et politiques des différents pays d’Amérique Latine, de la Caraïbe et de l’Union Européenne déclarons ce qui suit :
Nous voyons aujourd’hui comment les biens naturels, les droits et les personnes sont devenus des marchandises dans les pays et au sein des peuples d’Amérique Latine, d’Europe et de la Caraïbe, conséquence de la logique capitaliste qui installe et renforce son caractère néolibéral et machiste au travers des appareils civiques, politiques et militaires.
Les relations existantes entre l’Union Européenne et l’Amérique Latine et la Caraïbe qui, par des accords commerciaux et des accords bilatéraux d’investissements, donnent la primauté aux privilèges et aux bénéfices des investisseurs face aux droits des peuples, renforcent ce modèle qui porte (suite…)
Notre Dame des Landes : le point sur l’action des paysans à la ferme de Bellevue
Il y a bientôt trois semaines que nous, paysans du Copain 44 et autres, avons sauvé la Ferme de Bellevue d’une destruction programmée imminente, en l’entourant des tracteurs vigilants. Une semaine plus tard, après quelques travaux d’aménagement, plusieurs d’entre nous ont amené des bêtes pour que la ferme vive et pour la maintenir opérationnelle. Six vaches, une dizaine de moutons, une douzaine de poules, un cochon, provenant d’une dizaine d’élevages différents ont ainsi investi la ferme. Un veau est né depuis, et d’autres animaux viendront agrandir le troupeau.
Depuis trois semaines, paysans, membres des comités de soutiens et zadistes s’affairent pour nettoyer, reconstruire, pour partie, et faire vivre la ferme. Pourquoi occuper cette ferme? C’est la première ferme en production, dont le corps de ferme et la quasi totalité des 130ha se situe sur la ZAD, qui cesse son activité sans (suite…)
Vigilance et mobilisation pour la défense de nos droits démocratiques à manifester et à circuler librement
« La colère sociale, avec les conséquences de la crise économique et financière, la précarité, le chômage, les plans de licenciements, elle est là, elle gronde depuis des années« , a reconnu, mardi dernier 5 février, le ministre de l’Intérieur Manuel Valls, ajoutant « aujourd’hui on assiste moins à des mouvements sociaux, qu’à des implosions ou explosions sociales«
. Pour le premier flic de France, ces risques d’explosion sociale, « il faut les comprendre, mais on ne peut pas les admettre. On peut essayer de comprendre les raisons qui poussent des hommes et des femmes au désespoir mais on ne peut pas casser l’outil de travail« . Vous avez bien lu : « casser l’outil de travail« , et c’est un ministre d’un gouvernement soi-disant de gauche qui caractérise ainsi les (suite…)
Pour la Saint VALENTIN
Transmis par Gérard BASTIDE