Grèce : « Pourquoi je ferai grève » – lettre d’une enseignante à ses élèves, par Anna Natacha Varveri
Depuis le début de la semaine les grèves se multiplient en Grèce. Massives.
L’assassinat d’un militant anti-fasciste grec par un militant néo-nazi d’Aube dorée – lire sur notre blog internationaliste http://lesalternatifs.blogspot.fr – vise aussi à effrayer les femmes et les hommes qui se mobilisent contre les plans d’austérité imposées par la troîka (union européenne, BCE et FMI). Contre les exactions des fascistes et contre les mesures d’austérité imposées par le gouvernement grec sous la houlette de la troîka, il est urgent que se développe une solidarité internationale avec le peuple grec. En publiant la belle lettre d’Anna Natacha Varveri, nous voulons y contribuer

Je considère que toute la situation est injuste, pour nous tous mais, surtout, pour vous qui posez maintenant les fondations de votre avenir. Les médias créant en moi un profond sentiment d’injustice à cause de l’information qu’ils vous apportent, à vous et à vos parents mais, aussi, à nos concitoyens, je ressens le besoin de vous rendre des comptes et de vous expliquer pourquoi j’ai décidé de faire grève et de ne pas être à mon poste, dès lundi.
Je ne ferai pas la grève pour les «2 heures supplémentaires» qu’on a ajoutées à notre programme, parce que, de toute manière, depuis que je suis (suite…)
Pour une anthropologie politique de l’autogestion Gilbert DALGALIAN,
1. Enjeux et caractéristiques de l’autogestion :
Premier point : L’autogestion n’a jamais été l’application d’un modèle préconçu : elle a toujours été le produit d’une crise. Crise de l’entreprise (Lip, Fralib et entreprises autogérées en Argentine) ; mais aussi crise de l’Etat (crise de l’économie étatisée en Yougoslavie titiste, solution urgente au problème des biens vacants après le départ des gros propritétaires terriens pieds noirs d’Algérie). On ne parlera donc pas de modèle clés-en-mains. L’autogestion s’invente et se définit en marchant. En situation de crise.
Deuxième point : l’autogestion d’une entreprise ou d’un service exige un environnement économique et politique favorable ; quand elle reste isolée à un (suite…)
Vinci : le bétonneur de Notre Dame des Landes sévit à travers le monde. Un livre de Nicolas La Casinière
Peu connu jusqu’à ce que la rébellion de Notre Dame des Landes le mette en lumière, le groupe Vinci est une multinationale comptant plus de deux mille filiales. Un livre retrace l’histoire et l’activité du n° 3 mondial du BTP.
Vinci ne s’attendait pas à une telle notoriété spontanée dans le bocage.
A Notre Dame des Landes, le refus d’un aéroport – pour l’heure enlisé – s’est étendu aux grands chantiers inutiles, tout en portant sous les regards et les bombes à peinture le nom de Vinci. « Et son monde », disent les zadistes et les tritons des zones humides.
Mais Vinci, c’est qui ? S’il n’y a rien de Léonard dans ce géant transnational champion du CAC 40, la machine à profits brasse beaucoup d’oligarchie, un peu de qatari, et de la stratégie. Pinocchio lavant le béton plus vert que vrai. Une utilisation discrète mais efficace de la précarité, des sans papiers aux déchus par la crise…
Face à la responsabilité sociale de l’entreprise claironnée par les patrons de Vinci, mon petit livre dévoile le greenwashing, l’exploitation des salariés au ras du bitume, la mise en danger des ouvriers des route, le rôle des fondations pour l’image, la défiscalisation mais aussi le recrutement d’une main d’œuvre pas si facile à séduire, en puisant dans les associations d’insertion que Vinci subventionne…
La critique ultra libérale de l’Etat n’empêche pas s’en faire un client, grâce aux juteux partenariats public-privé, profitant du retrait de la puissance publique et d’un système qui instaure en système le pillage des usagers et des citoyens. C’est tout ça, Vinci. Peu connu, né en 2000 seulement, ce numéro 3 du BTP mondial incarne une forme de capitalisme moderne.
Mastodonte ? Oui et non. Le groupe joue la carte du géant international et se présente souvent comme un « réseau« , et assemble une constellation de quelque 2 250 filiales, de toutes petites entreprises sans la moindre présence syndicale, et de plus grosses structures comme Eurovia, qui étale le bitume des routes, ou Sogea qui coule du béton jusqu’au sarcophage de Tchernobyl.
Vinci et son monde ? Des stationnements à péage, des autoroutes, des ponts payants, des aéroports au Cambodge, au Portugal, en France. Bientôt des TGV. D’autres chantiers sont plus célèbres, comme l’autoroute qui éventre la forêt de Khimki jouxtant Moscou. (suite…)
Notre Dame des Landes : à Bruxelles, le lobby des pro veut faire la loi (sur l’eau) ! – communiqué de l’ACIPA
Nous revenons de Bruxelles avec un sentiment mitigé ; nous pourrions être satisfaits d’avoir entendu la commission européenne dire qu’une procédure d’infraction était en cours depuis 2009 contre la France pour non respect de la directive sur les évaluations environnementales et que le cas de NDL entrait dans ce cadre. Le « saucissonnage » des procédures permet en effet d’éviter de montrer les effets cumulés sur l’environnement des investissements connexes (routes, tram-train, zones d’activités etc.).
Cependant nous regrettons que la commission semble croire sur parole l’État français quand il assure qu’il respectera la loi sur l’eau, à sa manière sans doute. Nous regrettons qu’elle n’ait pas voulu statuer à ce stade sur de possibles infractions sur les autres (suite…)
Pour les Alternatifs, les combats pour l’émancipation peuvent se décliner dans toutes les langues, et la reconnaissance de droits pour des communautés linguistiques est légitime
Langues des régions et des Peuples sans État: un juste droit.
Mercredi 11 septembre, les députés européens réunis en plénière à Strasbourg se sont prononcés clairement en faveur de la diversité linguistique en approuvant le rapport pour les langues menacées rédigé par François Alfonsi, eurodéputé corse.
Ce rapport prône, au niveau de l’Union Européenne comme dans les Etats membres, le déploiement de politiques ambitieuses et volontaristes de revitalisation des langues concernées. Il appelle en particulier les Etats membres – comme la France – qui ne l’ont pas encore fait à ratifier et mettre en œuvre la Charte Européenne des Langues Régionales et Minoritaires.
Les députés européens ont approuvé ce rapport à une majorité écrasante (92%) Sur les 700 députés qui ont pris part au vote, seulement 29 se sont abstenus et 26 ont voté contre. Parmi les opposants une moitié de députés français.
Pour les Alternatifs, les combats pour l’émancipation peuvent se décliner dans toutes les langues, et la reconnaissance de droits pour des communautés linguistiques est légitime. En France ils est temps que ces droits soient garantis, dans l’Enseignement, les médias, la signalétique…
Les Alternatifs poursuivront leur engagement dans ce combat, parie intégrante d’une alternative sociale et écologique.
Les Alternatifs, le 18 septembre 2013
DIMANCHE 22 SEPTEMBRE GRAND BEAU TEMPS, VENEZ EN FAMILLE A LA FETE DES AMAP DU TARN A LAVAUR
Au programme, n’oubliez pas :
LE MATIN
« Redécouvrons le Fait maison »
des ateliers pour petits et grands où vous repartirez avec votre propre cahier de recette
– Atelier de fabrication de son propre masque capillaire aux huiles essentielles
– Atelier de fabrication d’une pate à tarte sans beurre et de sirop de menthe
– Atelier de fabrication d’une spatule en bois
– Atelier de cuisine de saison
– Atelier de peinture murale
– Atelier de semis de salade et de fleurs
– Atelier de Recycl’art
LE MIDI
Apéro la Paysanne offert par le Réseau des AMAP avec le groupe toulousain « Jaszul »
Puis Auberge Espagnole tirée du panier et Concours de recette
L’APRES-MIDI (suite…)
Rouge et Vert n°367
Rouge et Vert n°367
Lisez en ligne ce numéro 367 du 9 septembre 2013 de Rouge et Vert, le journal des Alternatifs et abonnez-vous pour le recevoir directement chez vous.
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