Paix et justice au Pays Basque
Résolution de la coordination des 15 et 16 décembre 2012 des Alternatifs
Paix et justice au Pays Basque
Suite à l’arrestation d’Aurore Martin et à son extradition dans l’Etat espagnol et dans le contexte peu connu du processus de paix initié par la conférence d’Aiete en octobre 2011, suivi par l’arrêt définitif de la lutte armée décidée par ETA, les mouvements basques souhaitent élargir et populariser le soutien à ce processus de paix.
Ils ont initié des contacts avec des organisations syndicales et politiques pour les soutenir et organiser des actions de popularisation au-delà du seul Pays Basque.
Les Alternatifs y participent, ils réaffirment leur soutien au peuple (suite…)
Un mois qu’Aurore Martin est emprisonnée en Espagne : se mobiliser pour sa libération
Le cas d’Aurore Martin est symbolique du scandale de l’utilisation par les Etats du Mandat d’Arrêt Européen. Militante basque, elle est poursuivie par l’Etat espagnol et risque 12 ans d’incarcération dans les prisons espagnoles pour s’être exprimée politiquement (dans des réunions, conférences de presse, médias) en tant que membre de Batasuna, organisation légale en France.
Tandis que la gauche syndicale, associative, politique indépendantiste basque s’exprime et agit depuis des années en faveur d’une résolution démocratique, politique et pacifique du conflit au Pays Basque, le gouvernement socialiste français s’allie au gouvernement espagnol pour (suite…)
Les Alternatifs exigent la libération immédiate d’Aurore MARTIN
Il y a un peu plus de deux ans, le 13 octobre 2010, un juge espagnol émettait un mandat d’arrêt européen « en vue de poursuites pénales pour des faits de participation à une organisation terroriste et terrorisme commis en France et en Espagne de 2005 à 2008 » à l’encontre d’Aurore Martin, militante du parti basque Batasuna (Unité) , parti illégal en Espagne pour des liens supposés avec l’ETA mais tout à fait légal en France. En clair, la justice espagnole lui reproche ses écrits et d’avoir pris la parole au nom de Batasuna dans des réunions militantes sur le territoire espagnol.
Deux mois plus tard, le 21 décembre 2010, la justice française acceptait de livrer Aurore à la justice espagnole la contraignant à se cacher jusqu’à ce qu’elle décide de sortir de la clandestinité le 18 juin 2011. Trois jours plus tard, la police tentait de l’interpeller à Bayonne mais les militant-e-s et la population présents l’en empêchaient. Réaction immédiate de Claude Guéant, ministre sarkozyste de l’intérieur : « cette dame est sous le coup d’un mandat d’arrêt européen. Il est du devoir de la police française de mettre en œuvre ce mandat d’arrêt. Et il sera mis en œuvre ».
Hier, jeudi 1er novembre, Aurore a été arrêtée par la police française près de Mauléon (Pyrénées-Atlantiques) et remise à la police espagnole. Ce que Guéant n’avait pas réussi, le ministre Valls l’a donc fait.
Les Alternatifs 81 condamnent cette arrestation d’Aurore Martin et son extradition en Espagne où elle risque jusqu’à 12 années d’emprisonnement.
S’il en était besoin, après les expulsions de Rroms et avec l’intervention militaire sur le site de Notre Dame des landes, c’est une nouvelle infamie à mettre au compte du gouvernement Ayrault. Et, surtout, un (suite…)
Abrogation des législations d’exception en Europe. Pour l’abrogation du mandat d’arrêt européen tel qu’il existe. Pour la liberté d’Aurore Martin •
Abrogation des législations d’exception en Europe.
Pour l’abrogation du mandat d’arrêt européen tel qu’il existe.
Pour la liberté d’Aurore Martin
- En décembre dernier, la cour d’appel de Pau, puis la cour de cassation, ont validé le mandat d’arrêt européen délivré par les autorités espagnoles à l’encontre d’Aurore Martin, militante de (suite…)