Le tribunal correctionnel d’Albi a relaxé la quasi-totalité des quinze personnes qui comparaissaient mardi 8 septembre pour « participation à un attroupement » sur la ZAD du Testet. Elles étaient accusées d’avoir opposé une résistance lors de l’évacuation du 6 mars dernier. Récit de cette audience surréaliste qui est une petite victoire et une grande surprise pour les zadistes.
Sep 12
Ce tâtonnement, il faut le conserver. . .
Publié le samedi, 12 septembre 2015 dans Articles, Confluences 81
Entretien téléphonique avec Michel-Henri MAS, animateur des Amis de la Fabrique du Sud (850 adhérent-e-s). La Fabrique du Sud, ce sont, au départ, une vingtaine de coopérateurs qui, après des mois de luttes et moult péripéties, ont pris le relais de PILPA en reprenant leur fabrique de glaces à CARCASSONNE, sous forme de coopérative. Nous lui avons posé quelques questions, en prélude à la journée du 26 septembre.
Confluences 81 : A l’heure où la plupart des luttes , lors des fermetures d’entreprises visent surtout à permettre de gagner un maximum de droits et d’indemnités pour les salariéEs (“partir avec la valise”), comment les “Pilpa” en sont-ils arrivé à reprendre leur entreprise, qui plus est sous forme de “coopérative” ?
Michel MAS : C’est le résultat d’un long processus dans lesquels différents éléments ont contribué à l’élaboration, à la maturation puis à la mise en œuvre de ce projet. Le parcours des personnes, très attachées à l’entreprise, le fait que celle-ci ait été vendue à un fonds d’investissements – qui ne voulait pas vendre à des concurrents – a été un des éléments forts. Des discussions au forum social de la fête de l’Huma, avec l’association A2P, au sein de la fédération agroalimentaire de la CGT-en particulier avec les Fralib -, avec Claude KOWAL (Association pour l’Autogestion) ont persuadé certainEs salariéEs de tenter l’aventure.
Sep 11
26 septembre 2015, à GRAULHET (81)
Publié le vendredi, 11 septembre 2015 dans Autogestion, Construire des alternatives
Sep 9
« Se passer de patron? Chiche ! ». Le 26 septembre à GRAULHET (81)
Publié le mercredi, 9 septembre 2015 dans Alternatives et Autogestion, Autogestion, Confluences 81, Construire des alternatives, Notre Projet
Créé en 2011, le Collectif Marinaleda 81 a, pour son coup d’essai, fait venir Juan Manuel Sanchez Gordillo, maire de Marinaleda, une bourgade andalouse près de Séville. Un coup de maître : plus de huit cents personnes venues de toute la région ont participé à l’une ou l’autre des activités prévues au programme, voire à toutes ! Le débat central tournait autour des questions suivantes : ce modèle politique est-il transposable ? Avec quelle prise en compte des questions environnementales ?
Ce succès en appelant d’autres, en septembre 2012, nous avons discuté autour de l’expérience de la Coopérative Intégrale Catalane puis, en septembre 2013, l’autogestion municipale et la démocratie active étaient au centre de la réflexion et des débats.
Cette année, le 26 septembre prochain, le thème choisi est : « Se passer de patron? Chiche ! ».
Nos invités sont tous des acteurs dans ce domaine.
Ils ont repris leur entreprise ou ont créé la leur. Leur point commun ? Prendre collectivement en charge leur travail, son sens, son organisation, la production, la commercialisation. Y associer d’autres producteurs, les clientEs devenuEs usagerEs. Prendre en charge leur environnement, leur avenir, leurs vies.
C’est autour de ces questions que nous pourrons nous informer et échanger, autour de stands le matin, dans des ateliers de discussions l’après-midi, samedi 26 septembre au Foyer Leo Lagrange à GRAULHET, à partir de 9h 30.
Participeront,témoigneront, animeront des ateliers:
– Les coopérateurs audois de « La Coopérative du Sud »(ex-Pilpa) qui ont repris après deux ans de luttes, leur fabrique de glaces
– les coopérateurs de la Société Coopérative Ouvrière Provençale de Thés et Infusions, qui après 4 ans des luttes ont repris leur usine (Fralib, les thés de l’Éléphant)
– la « Chouette Coop », projet de « supermarché coopératif » à Toulouse.
-Archibrazo (Centre Social argentin autogéré)
– la Coopérative Intégrale Toulousaine.
– Charles PIAGET, qui fut un des animateurs de la lutte des LIP en 1972-73 est attendu également (sous réserves)
d’autres expérimentations menées dans la région seront présentes. Leurs membres témoigneront également.
La journée se terminera, en soirée, autour du nouveau film de Yannis YOULOUNTAS, «Je lutte donc je suis»
http://confluences81.fr/category/actu/collectif-marinaleda-81/
Sep 9
Attaques de foules coordonnées et lynchages contre les Kurdes dans l’ouest de la Turquie, appel du Congrès National du Kurdistan (KNK)
Publié le mercredi, 9 septembre 2015 dans No Pasaran !
Des centaines de civils kurdes ont été blessés dans l’ouest de la Turquie et plusieurs ont été tués dans des attaques commises par des foules auxquelles la police a participé.
Le Président turc Erdogan et son parti, l’AKP, ont incité des groupes racistes, nationalistes et fascistes à des manifestations violentes. Ceux-ci ont entrepris des actions de terreur contre les civils kurdes dans de nombreuses villes de l’ouest de la Turquie, notamment à Istanbul, Ankara, Kirsehir, Kocaeli, İzmir, Balikesir, Malatya, Mulga, Mersin, Keçiören, Tuzluçayır, Beypazarı, Balgat, Isparta, Konya et Antalya. Ils ont mené des attaques coordonnées contre les maisons, commerces et établissements des Kurdes, ainsi que contre les bureaux du HDP.
Ces attaques durent depuis 48 heures. Des centaines de civils kurdes ont été blessés au cours de ces attaques et plusieurs ont été tués. Des centaines de Kurdes sont par ailleurs bloqués dans différents bureau du HDP où ils se sont réfugiés pour se protéger des lynchages de foule. Les groupes racistes ont démoli les enseignes, cassé les vitres et scandé des slogans contre les Kurdes et le HDP. Cependant, la police turque n’est pas intervenue pour faire cesser ces actes de terreur et de vandalisme.
Sep 9
Cercle de Silence, samedi 12 septembre 2015 de 10h30 à 11h30 à Mazamet
Publié le mercredi, 9 septembre 2015 dans Libertés
Sep 9
Grèce : pourquoi la capitulation ? Une autre voie est possible. . .par Eric Toussaint
Publié le mercredi, 9 septembre 2015 dans Notre Economie et la leur
Éric Toussaint analyse de manière critique l’attitude de Syriza en ce qui concerne la dette depuis 2010, pour expliquer comment le gouvernement grec en est venu à signer l’accord funeste du 13 juillet 2015. Une des explications fondamentales est la non prise en compte de l’audit de la dette qui aurait pourtant permis, en suspendant son paiement, de ne pas se soumettre aux diktats des créanciers. Éric Toussaint présente un plan B portant sur la dette, les banques, l’austérité, la monnaie et la fiscalité.
La question de la dette grecque est absolument centrale. A partir de mai 2010 et du premier mémorandum et du moment où se constitue la Troïka entre le Fonds monétaire international, la Banque centrale européenne et l’Union européenne, cette question reste absolument centrale au cours des années à venir.
La Commission d’audit citoyen de 2011
En décembre 2010, la députée Sofia Sakorafa intervient au Parlement en disant qu’il faudrait créer une Commission d’audit de la dette grecque s’inspirant de l’Equateur qui en avait constitué une en 2007-08. Cette députée fait référence à ma participation à cette expérience et dit qu’on pourrait faire appel à mon aide. Il était clair que ce Parlement qui était dominé par le PASOK et Nouvelle Démocratie n’avait aucun intérêt à faire la clarté sur la dette et cette proposition a donc été rejetée. Avec toute une série de mouvements sociaux et cette députée Sofia Sakorafa on a décidé de créer une initiative d’audit citoyen de la dette. Ça a pris quelques mois pour être lancé.
Sep 9
Grèce : le programme de l’Unité Populaire
Publié le mercredi, 9 septembre 2015 dans A Gauche. . . toute !
La création d’Unité populaire a pour point de départ le NON massif du peuple grec lors du référendum du 5 juillet. Au terrorisme des forces dominantes dans l’Union Européenne et en Grèce, une vaste majorité sociale, avec une présence forte des jeunes, a opposé une véritable révolte populaire. La résistance du peuple grec, une résistance sans précédent du fait de sa durée comme de son caractère massif – surtout les deux premières années d’imposition des memoranda – constitue également un héritage précieux pour l’Unité Populaire. Notre parti a constitué l’expression de la résistance généralisée contre le plan stratégique d’imposition d’une austérité permanente, de dépouillement de tout droit du travail, d’accaparement des biens publics, de démantèlement de la démocratie et d’imposition d’un régime de souveraineté limitée.
Pas plus d’un mois après le « OXI » du peuple grec au référendum, l’adoption du Troisième Mémorandum a causé un bouleversement dans le champ politique. L’équipe dirigeante du gouvernement, portée au pouvoir par les élections du 25 janvier, a brutalement mis en pièces le contrat social qui la liait à la majorité populaire, semant la désolation et attisant de nouveau la peur. Elle est passée sur la rive opposée, celle des Forces des memoranda, bombardant les couches ouvrières et moyennes de nouvelles mesures dirigées contre le peuple. Ce retournement a permis aux créanciers d’avancer encore, avec un coup d’État politique en violation de toute notion de souveraineté populaire. Avec le Troisième mémorandum, la surveillance internationale devient plus étouffante encore, l’illustration la plus flagrante de cette humiliation étant la création du fameux « fund », du Fonds chargé de procéder à la mise sous hypothèque des biens nationaux et de la richesse sociale pour des générations entières.
Sep 8
Gérard Filoche répond à la déclaration de Hollande : « Il faut adapter le droit du travail à la réalité des entreprises »,
Publié le mardi, 8 septembre 2015 dans TRAVAIL
Ce sont les entreprises qu’il faut adapter au droit des humains qui y travaillent. Le code du travail c’est la protection n° 1 des droits de l’homme au travail. Normalement le patronat devrait le promouvoir au lieu de vouloir le faire disparaitre. La constitution est claire : le droit du travail relève du Parlement. Selon son article 34, c’est « la loi (qui) détermine les principes fondamentaux.. du droit du travail, du droit syndical et de la sécurité sociale ».
C’est 110 ans d’histoire qui sont en jeu. Notre pays a séparé le ministère de l’économie et le ministère du travail en 1906. Ce fut un grand progrès historique : car il s’agissait de dire que la construction du droit du travail devait échapper aux exigences sans cesse plus avides de l’économie, des chefs d’entreprise.
On sortait de la catastrophe de Courrières avec plus d’un millier de morts au fond de la mine. Le patron avait fait arrêter les recherches et fait reprendre le travail alors que des mineurs étaient encore vivants au fond de la mine.
Sep 7
Pour une conférence européenne de la résistance sociale et politique, par Olivier Besancenot, Antonis Ntavanellos et Miguel Urban
Publié le lundi, 7 septembre 2015 dans Gauche de combat