SYRIZA « Nous sommes présents: Nous participons, nous contrôlons, nous soutenons, nous revendiquons »
http://syriza-fr.org/2015/04/16/syriza-nous-sommes-presents-nous-participons-nous-controlons-nous-soutenons-nous-revendiquons/
La nouvelle campagne politique de SYRIZA
Son objectif c’est la participation de tous les citoyens à la gouvernance démocratique du pays. Dans ce texte – appel on indique que: « Le chemin pour le désirable changement de l’histoire en Grèce et à l’Union européenne, reste long et difficile. Cependant, en qualité de société, nous ne pouvons pas et nous n’avons pas l’intention de rester spectateurs totalement impuissants » .
Le 25 janvier, la société grecque a remporté la peur en lançant la voie vers l’espoir. Le peuple grec avec son vote a donné un mandat clair et fort pour récupérer sa dignité, pour stopper la crise sociale et économique, pour établir la justice sociale et pour restaurer la démocratie dans un pays indépendant et fier.
Mais tout ce que l’espoir représente pour les peuples, il consiste la plus grande menace pour l’establishment intérieur et européen. C’est pourquoi ils veulent étouffer, dès sa naissance, le changement à venir en Grèce et en Europe et renverser le nouveau gouvernement de salut social. Tout d’abord, le gouvernement précédent, formé par la coalition Samaras – Venizelos, a miné le domaine de l’Etat avec des calendriers stricts et des engagements mémorandaires par le fameux e-mail du précédent ministre des finances M.Hardouvelis vers la troïka. Puis il a saboté la mise en œuvre du programme gouvernemental de SYRIZA en organisant un plan d’étranglement du crédit du pays.
Noam Chomsky : l’interview qui dénonce l’Occident. Entretien avec Isabelle Kumar, Euronews :
Nous reproduisons ici cet entretien de Noam CHOMSKY avec Isabelle KUMAR, d’Euronews
http://fr.euronews.com/2015/04/17/noam-chomsky-l-interview-qui-denonce-l-occident/
« L’Europe est la servante des États-Unis »
Il est l’un des plus grands intellectuels du monde, auteur prolifique et anarchiste autoproclamé. A 86 ans l‘âge ne semble pas le ralentir.
Il combat toute une série d’injustices, avec l’Occident en général dans sa ligne de mire.
Noam Chomsky : une vie de militant
- Noam Chomsky est né le 7 Décembre 1928 à Philadelphie, Etats-Unis
- Il a commencé à travailler à l’Institut de Technologie du Massachusetts en 1955
- Il est un éminent linguiste, philosophe et militant politique
- Son travail dans les années 50 a révolutionné le domaine de la linguistique
- Il se fait connaître pour son activisme contre la guerre du Vietnam
- Il s’oppose aux élites dirigeantes et est devenu une critique acerbe de la politique étrangère américaine et occidentale
- Il a écrit des centaines de livres
Noam Chomsky nous a reçus dans son bureau à l’Institut de Technologie du Massachusetts.
Isabelle Kumar, euronews :
Noam Chomsky merci d‘être avec nous. Le monde en 2015 semble très instable, mais d’une façon générale, êtes-vous plutôt optimiste ou pessimiste ?
Noam Chomsky :
Au niveau mondial, nous courons vers un précipice : nous ne pouvons que chuter dans l’abîme, ce qui réduit fortement nos chances d’une survie décente.
Isabelle Kumar, euronews :
De quel précipice s’agit-il?
Noam Chomsky :
Il y en a deux en fait : le premier est environnemental. Une catastrophe écologique est imminente, et nous n’avons que très peu de temps pour en la limiter. Nous n’allons pas dans le bon sens. L’autre date de 70 ans, c’est la menace d’une guerre nucléaire, qui est en fait toujours croissante. Si vous regardez bien ce dossier, c’est un miracle que nous ayons survécu.
Des travailleurs et des travailleuses sont aujourd’hui en train d’écrire dans la réalité concrète, contre vents et marées, une page de l’histoire de l’autogestion
Voix du temps. Hommage à Eduardo Galeano
(Repris du site du Monde Diplomatique)
Voix du temps
Les difficultés de la situation en Grèce et l’importance crucial du rôle de Syriza en tant que parti, par Antonis Ntavanello
Grèce. Les échéances s’approchent. Le programme et l’action, par Charles-André Udry
L’entretien que nous publions ci-dessous du ministre de la Reconstruction productive, de l’environnement et de l’énergie, Panagiotis Lafazanis, une figure du Courant de gauche de Syriza – un courant peu structuré et hétérogène –, traduit la distance entre des convictions effectives de Lafazanis et les orientations d’un gouvernement qui représente une addition de «points de vue» plus qu’une structure ayant un agenda clair et précis. Et il ne cesse de plier, pas à pas, face à l’Union européenne (UE). Certes avec des hésitations et des sursauts de divers ministres et même d’Alexis Tsipras, du moins dans ses déclarations au sein des instances de Syriza.
De fait, le gouvernement de Tsipras – en fait un gouvernement de coalition – met les vastes secteurs de la population qui le soutiennent encore dans une position de complète passivité politique: tous les deux jours, ils attendent les «résultats» d’une réunion à Berlin, à Moscou, à Pékin, à Bruxelles…
(suite…)
Coup de gueule : Le bruit et les odeurs (1)
C’est bien connu, les « Arabes » sentent le couscous, les Espagnols la paëlla, les vieux la merde de leurs couches non changées… et les Roms l’odeur insupportable de la crasse(2).
Cette avalanche de lieux communs sur « les autres » nous tombe dessus périodiquement, selon l’actualité. Ces jours-ci, cela se passe à Montpellier, ville Méditerranéenne, carrefour d’ethnies diverses, creuset de cultures et civilisations ensoleillées. Selon les dires de chauffeurs de bus urbains, membres de F.O. (3), c’est « une véritable infection », au point que, si l’on écoutait ces personnes, la municipalité devrait rapidement mettre en place une navette « spéciale Roms » !
Ne jouons pas les hypocrites en feignant la surprise devant des propos racistes tenus publiquement. Ils sont de plus en plus monnaie courante. Sans doute à l’image d’une société tournée vers son nombril et qui rejette et écrase tout ce qui est « autre ».
Je veux bien admettre que la Confédération F.O. ne partage pas les propos tenus par le syndicat F.O. des chauffeurs de bus de Montpellier.
N’empêche, la gangrène idéologique s’installe « officiellement » dans le grand corps malade du syndicalisme, des liens plus ou moins avérés avec le F.N. sont plus que vraisemblables… Et quand la saga des Le Pen, père et fille, fait une concurrence couronnée de succès à nos « meilleures » séries télévisées, ne nous étonnons pas de la place envahissante de ce terreau putride où poussent les herbes vénéneuses des camps de concentration et autres fours crématoires.
Et dans cette histoire, ce n’est pas un détail !
Candida ROUET
Grèce, l’heure des choix, par Alexis Cukier et Pierre Khalfa
Alexis Tsipras « doit faire atterrir ses troupes et que Syriza redescende sur terre ». Ainsi s’exprime le ministre des Finances et des Comptes publics Michel Sapin . Cette phrase est un condensé politique. Elle combine le mépris à l’égard de la Grèce et de Syriza. Mépris, quand le peuple grec est comparé à des militaires aux ordres d’un chef. Incapable donc de réfléchir par lui-même, il faut le faire « atterrir ». Renoncement à tout projet de transformation sociale avec l’injonction faite à Syriza de « redescendre sur terre ». Pour ceux qui avaient l’illusion que le gouvernement français pouvait avoir une attitude bienveillante envers le gouvernement grec, cette déclaration, après l’attitude hypocrite de la France lors des réunions de l’Eurogroupe, sonne la fin des illusions. La Grèce est dramatiquement seule.
Le programme de Syriza et le premier accord avec l’Eurogroupe
La position du gouvernement grec dans les négociations en cours ne peut être comprise sans rappeler trois facteurs politiques déterminants : les dégâts économiques et sociaux causés par la « cure d’austérité » imposée par la Troïka, le programme de Syriza et le nouvel équilibre des forces politiques en Grèce après les élections du 25 janvier 2015.
Grèce : comment TSIPRAS a renversé la situation
En agissant avec prudence et détermination, Alexis TSIPRAS a su contourner la stratégie du « noeud coulant » des Européens. Désormais, la pression est de nouveau sur Angela Merkel.