Journées d’été Alternatives et Autogestion
3 jours pour construire collectivement des alternatives….
Construire en commun l’outil politique dont nous avons besoin, voici le pari un peu fou que nous nous sommes donné après la dissolution des Alternatifs. A partir du postulat qu’en rassemblant nos idées, en associant nos actions, nous pouvons trouver une alternative au mode de gouvernance actuel. C’est cela que propose A&A, une autre idée de l’action politique, une réelle démocratie qui donne enfin la parole au peuple, une organisation où chacun avec son parcours, ses opinions et ses valeurs peut trouver sa place pour bâtir une société qui nous ressemble afin de lutter pour l’égalité, la solidarité, l’écologie…
La démarche est simple : des groupes travaillent à propos de différents sujets (finances, fonctionnement, communication, internet et réseaux sociaux, projet/orientations). Ils s’organisent pour mener à bien cette tâche. Un aller –retour entre ces groupes de travail et la liste générale d’échange permettra d’affiner les textes qui seront la base de la réflexion de l’été.
Voici quelques unes des questions qui vont se poser fortement lors de nos travaux :
Opinion 4-2 Tribune Libre Michel COSTADAU : JUNCKER
Vous n’avez rien compris Mr Juncker. Les gouvernements européens ne vous ont pas mis à la tête de la commission pour dire ce que les citoyens d’un pays doivent voter. En donnant votre avis au nom de l’Europe sur le référendum grec vous avez commis une faute qui ne vous permet pas de rester à la tête de la commission. Est ce que demain vous comptiez dire pour qui les français doivent voter à la présidentielle. Est ce que demain vous comptiez dire pourquoi les anglais doivent voter à leur référendum. Vous n’avez rien compris Mr Juncker.
C’est vrai qu’il y a en ce moment un combat sur la nature de l’Europe.
En prenant parti comme un vulgaire financier vous avez suicidé l’Europe. Ce n’est pas moi qui m’en plaindrait, mais vous vous avez besoin de l’Europe. Seulement vous voulez une Europe des banques et des institutions, c’est à dire l’Europe de ceux qui vous payent, alors qu’il y a aussi des gens qu’on appelle les européens et qui aimeraient bien compter un peu plus.
Vous savez Mr Juncker on peut avoir raison et ne pas avoir le pouvoir.
TRIBUNE LIBRE : Michel COSTADAU – OPINIONS 9 : Etat voyou d’ISRAEL
Ce n’est pas un sujet facile car dès qu’on parle de l’État voyou d’Israël, on associe guerre, Palestiniens, racisme, Arabes et génocide. Tous les échanges sur ce sujet sont biaisés, déformés, récupérés et l’on aboutit presque toujours à des clivages du genre, tu es pour ou tu es contre, et au bout d’un moment on ne sait plus très bien quoi.
Alors, franchement, j’hésite à me lancer là-dedans parce que je redoute de louper mon objectif qui est d’abord de bien argumenter le déni des droits de l’homme qui caractérise ce pays. Je précise que si j’accole toujours l’adjectif voyou c’est que cet État ignore complètement les recommandations et autres décisions de la communauté internationale, par exemple les résolutions de l’ONU, qu’il se permet d’envahir ses voisins, par exemple le Liban, la Syrie ou l’Égypte et qu’il demande que l’on applique aux autres, ce que lui même refuse d’appliquer, par exemple le contrôle des armes atomiques.
Alors il faut appeler les choses par leur nom et ce n’est donc pas seulement une affaire d’adjectif mais réellement une question de non-respect des autres. C’est donc voyou. Cependant, dans ce texte, pour éviter les répétitions, nous ferons l’économie de l’adjectif mais, vous, vous le rajouterez mentalement.
Synthèse du rapport de la Commission pour la vérité sur la dette grecque Publié le 22 juin 2015 par Collectif pour un audit citoyen
Synthèse du rapport de la Commission pour la vérité sur la dette grecque
Publié le 22 juin 2015 par Collectif pour un audit citoyen
Note : Le rapport préliminaire de la Commission pour la vérité sur la dette publique grecque est disponible en version anglaise (cliquer ici).
En juin 2015, la Grèce se trouve à un carrefour. Elle doit choisir entre la poursuite des programmes d’ajustement macroéconomiques imposés par ses créanciers ou briser les chaînes de sa dette. Cinq ans après le début des programmes d’ajustement, le pays reste plongé dans une grave crise économique, sociale, démocratique et écologique. La boîte noire de la dette n’a pas été ouverte. À ce jour, aucune autorité, grecque ou internationale, n’a cherché à faire la lumière sur les causes et les modalités d’assujettissement de la Grèce au régime de laTroïka. La dette, au nom de laquelle rien n’a été épargné à la population, reste le dogme au nom duquel est imposé un programme d’ajustement néolibéral qui s’accompagne de la plus profonde et la plus longue récession jamais connue en Europe en temps de paix.
Prendre à bras-le-corps un ensemble de problèmes sociaux et économiques est une impérieuse nécessité autant qu’une responsabilité sociale. Prenant acte de cela, le Parlement Hellénique a mis en place en avril 2015 la Commission pour la Vérité sur la Dette publique grecque. Il lui a donné mandat pour mener des investigations sur l’origine et l’augmentation de la dette publique, la façon dont cette dette a été contractée et les raisons qui y ont amené, enfin sur ces l’impact qu’ont eu sur l’économie et la population les conditionnalités attachées à ces contrats. La Commission pour la Vérité a pour mission d’amener à une prise de conscience sur les questions relatives à la dette grecque, tant sur le plan interne qu’au niveau international, de formuler des arguments et de proposer des scénarios relatifs à l’annulation de la dette.
La Grèce a un plan B, la démocratie !, par Pierre Khalfa
Les Grecs n’ont pas à payer une dette qui n’est pas la leur, par Patrick Saurin (CADTM)
De grandes institutions qui violent les règles élémentaires de droit, bafouent leurs propres statuts, tolèrent des malversations et des fraudes, de grands responsables politiques et financiers pris en flagrant délit d’infraction et de malversation, et pour finir un peuple grec floué, humilié et spolié, telle est la triste réalité que révèle en pleine lumière le Rapport préliminaire de la Commission pour la Vérité sur la Dette grecque |1|.
Contrairement à ce que répète à l’envi la cohorte d’experts et de journalistes invités à demeure des plateaux de télévision, des radios et de la presse écrite, la crise grecque ne trouve pas son origine dans un peuple essentialisé comme fainéant, fraudeur et vivant à bon compte sur le dos de l’Europe et de ses habitants. C’est une toute autre histoire que met en évidence la Commission à l’issue de ses premières investigations.
Aléa (moral) jacta est
En effet, la crise de la dette publique grecque est en réalité une crise générée par quelques grandes banques, en particulier françaises et allemandes, qui après avoir privatisé des profits conséquents, ont socialisé une bonne partie de leurs pertes, non moins conséquentes, par une manipulation digne des praticiens du jeu de bonneteau. Dans cette escroquerie à grande échelle, le rôle du bonneteur ou manipulateur est tenu par les banques, celui des complices ou « barons » par la Troïka (le Fonds monétaire international, la Banque centrale européenne et la Commission européenne), celui des seconds couteaux par les gouvernements des États européens, et enfin celui de la victime par le peuple grec. Le préjudice subi s’élève à 320 milliards d’euros, le montant de la dette grecque
« Répondre à l’ultimatum en nous fondant sur la volonté du peuple grec » – Allocution du premier ministre Alexis Tsipras au peuple grec
Nous avons livré un combat dans des conditions d’asphyxie financière inouïes pour aboutir à un accord viable qui mènerait à terme le mandat que nous avons reçu du peuple. Or on nous a demandé d’appliquer les politiques mémorandaires comme l’avaient fait nos prédécesseurs.
Après cinq mois de négociations, nos partenaires en sont venus à nous poser un ultimatum, ce qui contrevient aux principes de l’UE et sape la relance de la société et de l’économie grecque.
Ces propositions violent absolument les acquis européens. Leur but est l’humiliation de tout un peuple, et elles manifestent avant tout l’obsession du FMI pour une politique d’extrême austérité.
Grèce : Unité populaire pour le Non et pour la rupture !, par Stathis Kouvelakis
Le tournant que nous espérions, dont, c’est vrai, nous avions commencé à douter qu’il fût possible, est survenu. La sinistre parodie des « négociations », la spirale des reculs et des concessions a été stoppée. Le tournant a pris forme autour d’un mot simple, évident, qui a la clarté d’un couperet : non à l’ultimatum de la Troïka, la parole au peuple.
Il devient possible maintenant de sortir du piège mortifère que les dominants européens avaient patiemment construit pour tuer dans l’oeuf l’espoir qui était né le 25 janvier, avec la victoire de Syriza.
Français, avec les Grecs le 5 juillet ! Communiqué d’Alternatives et Autogestion
Alors qu’en France PS et Droite confondus avaient bafoué la volonté populaire en contournant le NON au Traité Constitutionnel Européen de 2005, le Gouvernement Tsipras s’apprête à organiser un référendum afin que le peuple grec s’exprime face aux exigences du FMI, de la BCE et des gouvernements de l’Union Européenne, dont le gouvernement français.
L’oligarchie financière veut faire un exemple, étouffer toute contagion contestataire et alternative en Europe, contraindre la gauche grecque à trahir ou à quitter le pouvoir.
La solidarité avec le peuple grec et la mobilisation doivent s’amplifier, solidarité concrète avec les multiples initiatives de solidarité auto-organisées dans ce pays , solidarité politique pour la démocratie et contre un système qui est notre ennemi commun.
Français, avec les Grecs le 5 juillet,
face à Merkel, Hollande, Juncker, Draghi, Lagarde…
pour nous aussi c’est NON et BASTA !
Pour FAIRE ENTENDRE D’AUTRES VOIX, avec RESF 81
Alternatives et Autogestion 81-12 relaie cet appel, en soutient les revendications et vous invite à rejoindre ce Rassemblement
Pour faire entendre d’AUTRES VOIX
RASSEMBLEMENT DE
SOLIDARITE AVEC LES SANS PAPIERS
» LAISSONS-LES VIVRE ET TRAVAILLER ICI »
MERCREDI 24 JUIN
PLACE DU VIGAN A 17H
* pour exiger les droits élémentaires aux migrants et « sans papiers » : régularisation, santé, éducation, logement, droit au travail , libre circulation …
* pour exiger que des familles avec enfants en bas âge à la rue puissent être hébergés alors que des dizaines de logements de Tarn Habitat sont vides !
RESF81